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Autrefois, l'etchpotchmak était un plat traditionnel des nomades : ils y mettaient de la viande crue, puis, pendant leurs haltes, ils y versaient du bouillon chaud par le trou situé au sommet, ce qui permettait d’obtenir un mets chaud complet. Aujourd'hui, l'etchpotchmak est considéré comme la carte de visite de la cuisine du Tatarstan.
Avant l'apparition du thé sur les territoires russes, c'était la principale boisson qui réchauffait les habitants du pays pendant la saison froide. Selon la recette, il fallait dissoudre du miel dans de l'eau bouillante, puis y ajouter des herbes (millepertuis, menthe, sauge) et des épices (cardamome, clous de girofle, cannelle). Il est délicieux de boire du sbiten avec du pain d'épices et des biscuits !
Dans la république russe du Daghestan, ce plat est aussi populaire que les célèbres tcheboureks (gros chaussons à la viande) sur la côte de la mer Noire. Ce sont des pains plats avec différentes garnitures et cuits dans une poêle sèche et recouverts de beurre fondu.
Les recettes de cette soupe froide se trouvent dans les livres de cuisine russe depuis la fin du XVIIIe siècle. La version classique de ce plat se compose de légumes, de viande, d'herbes et de kvas (boisson pétillante à base de pain fermenté) blanc. Plus tard, l'eau minérale, le kéfir, l'ayran et d'autres produits laitiers fermentés ont également commencé à être utilisés pour sa préparation.
Les enfants russes mangent généralement cette bouillie au petit-déjeuner à la maison, dans les jardins d'enfants, les écoles et les cantines. Cependant, ce plat provoque des sentiments ambigus. D'un côté, il s'agit d'un truc gluant et répugnant cuit avec du lait. D'un autre, s’il est consommé avec de la confiture et des baies, il peut être très savoureux !
Le plat traditionnel des cuisines de Carélie et du Grand Nord russe tire son nom de l’ancien mot « калита » (kalita) qui signifie « sac d’argent », auquel il ressemble par la forme. Quant à la garniture des kalitki, ces tartelettes à la farine de seigle, elle peut être très variée.
Autrefois, cet ancien bagel russe était un aliment de fast-food favori des habitants du pays. Il était généralement cuit sous la forme d'une guiria (poids utilisé en haltérophilie), dont la « poignée » devait ensuite être jetée. Aujourd'hui, cette pâtisserie traditionnelle peut être dégustée dans différentes villes de Russie : à Kolomna, Tobolsk et Mourom.
C'est un fromage de couleur blanche fait avec du lait de vache. Il est produit par les Tcherkesses (qui se nomment eux-mêmes Adyguéens) en République d'Adyguée, dans le Caucase. Le fromage adyguéen est ajouté aux salades et aux soupes, et est également utilisé dans la préparation de la viande, des poissons et des syrniki.
À l'époque soviétique, ces biscuits étaient vendus dans chaque cafétéria scolaire et dans n'importe quelle épicerie. Aujourd'hui, cette pâtisserie semble basique, mais la simplicité de la pâte est compensée par le goût procuré par les cacahuètes !
Ces chaussons fourrés au poisson sont traditionnellement cuits ouverts, comme s'ils étaient « déboutonnés » (« rastiognouty » en russe) sur le dessus, d’où leur nom. Pour préparer ce plat, vous aurez besoin de presque n'importe quel poisson, mais pour les occasions spéciales, prenez la truite ou le saumon.
Des baies aigres dans une coquille sucrée qui fondent dans la bouche... c'est ainsi que les personnes nées en URSS se souviennent du dessert de leur enfance. Depuis lors, rien n'a changé et il n'a pas perdu son goût unique. Si vous le cuisinez vous-même, vous pouvez utiliser des airelles au lieu de canneberges.
Pour le salage des champignons, les Russes utilisent généralement les grouzdis (Lactarius resimus), les ryjiki (Lactarius deliciosus), les chanterelles ou les cèpes de Bordeaux. Les champignons salés sont servis sur la table comme collation (en apéritif), et ils sont également ajoutés aux soupes, aux salades ou utilisés comme garniture pour les tartes et les crêpes.
La « tsar-kacha » (tsar-bouillie), c'est ce qu'on appelle en Russie un plat à base d'orge perlé, de viande et de champignons, préparé selon une ancienne recette. Il faut dire en passant, que cette bouillie était particulièrement respectée par les dirigeants du pays. Par exemple, c'était l'un des aliments préférés de Pierre le Grand, qui la donnait à ses soldats ; quant à Nicolas II, il l’a distribuée à ses futurs sujets lors de son couronnement.
« Le caviar d'outre-mer, d'aubergine », сette phrase du légendaire film soviétique Ivan Vassilievitch change de profession a instantanément gagné en popularité parmi les habitants du pays.
Le fait est que, dans le film, sur la table du tsar, il y en avait une quantité négligeable, tandis que le caviar rouge et noir, qui sont plus chers aujourd'hui, étaient en abondance.
La kovrijka rappelle un gros pain d'épice moelleux avec l'ajout de miel, de raisins secs et de fruits confits. Parmi ses « parents » étrangers figurent le gâteau traditionnel allemand stollen et le pain d'épice anglais.
Ces tartelettes oudmourtes ressemblent beaucoup à la quiche française. Elles sont fourrées de délicieuses garnitures – chou, viande, champignons des bois, pommes de terre et omelette.
Сe pain russe de mariage est considéré comme un symbole de bonheur et d'abondance. Il est traditionnellement décoré d'épis façonnés en pâte (pour la prospérité), de grappe de canneberge (pour que la famille s'agrandisse), de deux anneaux ou d'un duo de cygnes (symbole de fidélité).
Les cosaques du Don et du Kouban préparaient cette tourte à la viande pour leurs mariages. Plus tard, sa recette s'est répandue dans tout le pays. Le plus souvent, sa garniture était constituée de poulet (« kouritsa » en russe), c'est ainsi qu'elle a reçu son nom.
Cette soupe verte est cuisinée à base d'oseille, de pommes de terre et d’œufs. Il est mieux de préparer un bouillon au poulet ou au bœuf. Au moment de servir, n'oubliez pas de l'accompagner avec de la crème aigre et des herbes fraîches.
Ce produit laitier fermenté est obtenu à partir de lait de vache dit « cuit au four ». Tous les deux ont une composition similaire, mais la riajenka est plus facilement assimilable. Contrairement au lait, elle a une délicate teinte crémeuse et une saveur de caramel. Auparavant, la riajenka était cuite au four – on ajoutait la crème aigre au lait. Aujourd'hui la technologie est devenue plus simple – elle est fabriquée à partir de lait et de levain.
Un classique de la fête du Nouvel An soviétique ! Il s'agit de moitiés d'œufs durs farcis de jaunes, d'herbes, de mayonnaise et décorés de caviar rouge ou noir sur le dessus.
En Kabardino-Balkarie et en Karatchaïévo-Tcherkessie (républiques du Caucase du Nord), ce plat aux garnitures variées est le vrai roi de toute table. Les khychines balkars sont de fins pains plats, tandis que les khychines karatchaïs sont préparés à partir de pâte épaisse au kéfir ou au lait. Le plus souvent, on utilise des pommes de terre bouillies, des herbes ou de la viande comme garniture.
Cette brioche de Pâques orthodoxe en forme cylindrique est décorée de glaçage ou de sucre en poudre sur le dessus. Des raisins secs, des noix et des fruits confits sont ajoutés à sa pâte. Traditionnellement, à la veille de la fête, les orthodoxes l'apportent à l'église pour la bénir.
Ce dessert au tvorog (fromage cottage) est généralement préparé une fois par an pour célébrer la Pâques orthodoxe. Il a la forme d'une pyramide tronquée, qui symbolise le tombeau de Jésus Christ. En plus du tvorog, il contient du beurre, de la crème aigre, des œufs et du sucre. Vous pouvez aussi y ajouter des raisins secs, des fruits confits et du zeste de citron.
Il s'agit d'une variante de la bouillie de randonnée – с'est un plat délicieux et savoureux, préparé à partir d'un minimum d'ingrédients. Il suffit de faire frire du lard avec des oignons, d'ajouter du sarrasin et des épices et de laisser le tout mijoter sur le feu pendant quelques minutes.
Ce dessert de la Rus’ médiévale ne convient pas seulement aux amateurs de pommes. Prenez une pomme, évidez-la en faisant un puits au centre et remplissez-la de tvorog (fromage cottage) et de raisins secs. Saupoudrez de cannelle sur le dessus ou ajoutez une cuillerée de miel à l'intérieur pour plus de douceur. Cuisez la pomme au four jusqu'à ce qu'elles soit tendre !
Cette salade soviétique avec du riz, du maïs en conserve et des bâtonnets de crabe apparaît toujours sur la table russe pour les occasions les plus solennelles.
Ils ressemblent à des gâteaux au tvorog, mais le plus souvent ils sont cuits avec une garniture salée. Initialement, les changui étaient préparés avec de la bouillie de pois et de la crème aigre, mais maintenant, leurs versions avec la purée de pommes de terre, le tvorog, le sarrasin et les œufs sont devenues plus courantes. Il est d'usage de les manger chauds, accompagnés de soupe, de thé ou de lait.
Si quelques crêpes (blinis en russe) ne vous suffisent pas, vous pouvez toujours cuisiner un gâteau de crêpes tout entier. Et pour cela, il n'est pas nécessaire d'attendre la Maslenitsa (Chandeleur russe). Pour un gâteau, il suffit de cuire 20 crêpes, de les enduire de crème et de les laisser au réfrigérateur pendant 3-4 heures.
Ce plat a toujours l'air très impressionnant. Grâce au traitement thermique, sa garniture parvient à s'imprégner du goût des poivrons et de la sauce – qu'il s'agisse d’un bouillon, de crème fraîche, de crème aigre ou de sauce tomate. La garniture la plus courante pour les poivrons farcis est la viande hachée avec ou sans riz, mais les poivrons avec du fromage ou des légumes ne sont pas moins savoureux !
Il n'est apparu qu'en 2015 et est pratiquement devenu un symbole gastronomique de la capitale russe, dont il porte le nom. Ce dessert se compose de meringues, de noisettes et de lait concentré bouilli. Le gâteau est recouvert d'un glaçage rouge et décoré d'une inscription « Moskva » faite en chocolat blanc.
Ce plat convient parfaitement à ceux qui sont paresseux : il suffit d'étaler de la pâte au tvorog, de la couper en morceaux et de les faire bouillir dans l'eau. Rien de plus, et le résultat est fantastique !
Cette tarte aux pommes était souvent cuite dans la famille de la poétesse de l'Âge d'argent russe, Marina Tsvetaïeva. Sa particularité est la pâte à la crème aigre tendre. Les pommes sont meilleures aigres, automnales. Chaque année, le jour de l'anniversaire de la poétesse (le 8 octobre), ses admirateurs la cuisent encore.
Au XI-XIIe siècles, ce nom désignait toute soupe (aux champignons, poulet, etc) impliquant un bouillon. L'oukha n'est finalement devenu un plat de poisson qu'à la fin du XVIIe – début du XVIIIe siècle. Aujourd'hui c'est une soupe au bouillon clair à base d'une ou plusieurs variétés de poisson, qui comprend également des oignons, des pommes de terre, des carottes et des épices. Les pêcheurs russes la cuisent sur le feu de camps, en y ajoutant de la vodka à la fin.
Jetez un coup d'œil à cette salade et vous ressentirez l'ambiance des fêtes de fin d'année ! Plusieurs couches de poisson en conserve (le plus souvent du saumon), de blancs et de jaunes d'œufs râpés, de carottes bouillies, de fromage et d'herbes – et votre « Mimosa » est prête !
Cette ancienne friandise russe est connue depuis le XIVe siècle et peut être comparée à la guimauve. La ville de Kolomna, près de Moscou, est le plus souvent considérée comme sa patrie originelle. La pastila est fabriquée à partir de pommes, avec l'ajout de miel et de blancs d'œuf – ces derniers rendent sa couleur plus claire.
Ce dessert léger à base de purée de fruits a été nommé d'après l'ancien dieu grec du vent de l'ouest. Le zéphyr est le frère cadet de la pastila, qui diffère non seulement par la forme, mais aussi par la présence de sucre dans sa composition à la place du miel.
C'est un petit pain russe en forme d'anneau ou d'ovale de 7 à 10 cm de diamètre préparé à base de farine de blé et de sucre et saupoudré de graines de pavot. La baranka se distingue par sa surface brillante, qui est obtenue du fait qu'elle est échaudée avant la cuisson au four. La baranka symbolise le Soleil, c'est pourquoi les Slaves décoraient si volontiers leurs maisons de guirlandes de barankas ou les accrochaient au samovar.
Celui-ci ressemble beaucoup à la baranka, mais c'est un produit de boulangerie plus grand, avec un diamètre de 8 à 20 cm. À l'intérieur du boublik, sa pâte est plus molle et plus friable, de sorte qu'il ne peut pas être conservé pendant des mois, contrairement à sa sœur ronde.
Cette soupe a un goût aigre-salé inhabituel car elle contient des cornichons, des olives, du citron et même du kvas. La solianka peut être préparée à base de bouillon à la viande, au poisson ou aux champignons. À l'époque soviétique, elle était vendue en conserve, comme une soupe instantanée.
Ce dessert se compose de couches de pâte brisée imbibées de crème au beurre et décorées d'un glaçage au chocolat. Toutefois, la chose la plus délicieuse est la chapelure de noix sur ses côtés. Le gâteau a été créé dans le célèbre café de Leningrad (le nom de Saint-Pétersbourg à l'époque soviétique) Sever (Nord), qui existe encore aujourd'hui.
Dans l'ancienne Russie, le kissel était un plat indépendant et basé sur la farine d'avoine fermentée à l'eau – c'est-à-dire, quelque chose comme un pudding. Le kissel moderne est une boisson épaisse aux fruits et aux baies préparée avec de l'amidon. Dans les magasins, il est vendu sous forme de briquettes qu'il faut dissoudre dans l'eau, mais les enfants aiment beaucoup le mâcher comme ça.
Ce plat des cuisines tatare et bachkire était un aliment de rue populaire à l'époque soviétique. Ces petites tartes ouvertes à la viande hachée, frites dans l'huile, étaient vendues dans les kiosques et cafés proches des gares.
En Russie, la confiture est fabriquée à partir de presque tout – baies, fruits et même pomme de pin. Au sud du pays, dans la région d'Astrakhan, on utilise aussi à cette fin les pastèques – cette confiture est appelée « nardek » ou « miel de pastèque ».
Les concombres croustillants salés avec de l'ail et de l'aneth sont un accompagnement traditionnel pour la vodka russe. De plus, leur saumure est considérée comme le meilleur remède contre la gueule de bois. Il est également d'usage de les manger avec des pommes de terre, et ils sont parfaits pour préparer des salades (par exemple, la salade « vinaigrette ») et des soupes (par exemple, le rassolnik).
Pour ceux qui sont nés en URSS, ce dessert est associé à l'enfance. Pourtant, à l'époque soviétique, il n'était pas si facile de le trouver en magasin. Ces gâteaux n'apparaissaient pas souvent dans les vitrines et le gaufrier personnel était un luxe.
Après quelques jours de fermentation dans l'eau salée, le chou finement haché avec les carottes et les canneberges aigres se transforme en une excellente collation pour toute occasion. Parfois, des pommes, des betteraves ou des poivrons sont ajoutés à ce mélange.
Le millet se marie bien avec la citrouille, enrichissant son goût et conférant un arôme unique. Ajoutez-y des noix, des raisins et des abricots secs pour un petit-déjeuner parfait !
L'un des desserts soviétiques (et modernes) les plus populaires est la langue en sucre. Ce sont des gâteaux à base de pâte feuilletée saupoudrés de sucre. C'est du pur génie car c'est évident !
C'est peut-être l'un des plats régionaux les plus populaires que l'on puisse trouver en Russie. Il existe de nombreuses variétés de ces tartes, notamment le fyddjine avec de la viande et du bouillon, le oualibakh avec du fromage et le kadourjine avec des haricots.
Muffin alcoolisé ? Peut-être juste un peu. C'est une pâtisserie à base de pâte au beurre imbibée d'un sirop avec un peu de cognac ou de rhum et recouverte de fondant.
En France, ce mot est utilisé pour désigner une sauce et en Russie – une salade à part entière. Probablement, la vinaigrette a intégré la cuisine russe depuis l'Europe. La recette russe classique se compose de betteraves bouillies finement hachées, de carottes, de pommes de terre, d'oignons, de pois et de cornichons avec de l'huile et du vinaigre. Il existe de nombreuses versions de cette salade – avec du chou fermenté, des haricots, des champignons, de la viande, des œufs hachés et du hareng.
De petits morceaux de pâte croustillante généreusement trempés dans du sirop de miel sucré sont le biscuit traditionnel tatar appelé « tchak-tchak ». Son nom amusant signifie « un petit peu » ou « petit ».
Ces boulettes à base de poulet haché sont apparues dans la cuisine russe au début du XIXe siècle : elles étaient cuites dans la taverne de la famille Pojarski située dans la ville de Torjok (région de Tver). Très bientôt, la rumeur populaire les a glorifiées dans tout le pays. Même l'empereur Nicolas Ier ne pouvait les refuser !
La zapekanka délicate avec du tvorog et des raisins secs est l'un des desserts les plus sains de la cuisine russe. Accompagnée de crème aigre ou de confiture maison, elle se transforme en un véritable plaisir gastronomique !
Cette tarte aux pommes est une version populaire du dessert appelé « Charlotte russe », inventé par un chef français de l'empereur Alexandre Ier. C'était, à l'origine, une tarte à la crème fouettée, qui a ensuite été transformée en un biscuit ordinaire avec une garniture aux pommes. Même un enfant peut maîtriser sa recette !
Cette bouillie de semoule délicate avec des baies et des noix est presque un dessert. Sa recette a été inventée au début du XIXe siècle par Zakhar Kouzmine, un cuisinier-serviteur du ministre des Finances Dmitri Gouriev. Sa recette n’a pas changé depuis l'époque tsariste.
En apparence, c'est juste de la pâte brisée avec une garniture à base de tvorog, mais comme c'est délicieux ! Le nom de ce biscuit fromager russe vient du mot « jus », car dans son ancienne recette, il y en avait également d’ajouté à la pâte.
Ce gâteau classique de la cuisine russe se compose de génoises à base de crème aigre (la smetana) et également imbibées de crème aigre. Chaque chef pâtissier le décore différemment, vous avez donc beaucoup d'espace pour la créativité.
L'ingrédient principal de cette soupe est les cornichons, qui ajoutent un goût aigre délicieux au plat. De l'orge perlé, des pommes de terre et des morceaux de viande sont également ajoutés au bouillon. Les deux versions les plus célèbres du rassolnik portent les noms de Moscou et de Leningrad. La différence est que le premier est fait à base de bouillon au poulet et le second à base de bœuf.
L'entrée, le plat principal et, bien sûr, le kompot pour le dessert – voilà à quoi ressemble le déjeuner le plus courant à la cantine russe. Les meilleurs ingrédients pour cette boisson à base de fruits secs sont les pommes, les poires, les abricots ou les raisins.
Les historiens culinaires pensent que le poulet à la Kiev a été inventé au début du XXe siècle à Moscou ou à Saint-Pétersbourg, mais plus tard il a été renommé par les restaurants soviétiques. La recette n'a pas changé depuis l'époque soviétique : il s'agit d'une boulette de poulet avec un morceau de beurre à l'intérieur et recouvert d'œuf et de chapelure.
Il existe de nombreux desserts au fromage cottage dans la cuisine russe, mais celui-ci est le plus élégant. Au XIXe siècle, ce rond en pâte à choux fourré avec une garniture sucrée était servi à la table du tsar, et il n'est devenu accessible au grand public qu'à l'époque soviétique.
Les petits chaussons aux garnitures salées sont traditionnellement consommés avec les soupes et les ragoûts, tandis que leurs versions sucrées se marient bien avec les boissons chaudes. Les garnitures les plus populaires sont le chou, la viande hachée, la purée de pommes de terre aux champignons, le riz aux œufs, les baies et les pommes.
Les historiens ne peuvent toujours pas décider comment ce mot est apparu dans la cuisine russe et ce qu'il signifie. Cependant, depuis des temps immémoriaux, ce gâteau au tvorog ou à la confiture semble vous ramener en enfance.
Il s'agit d'un plat emblématique de la cuisine des Tatars de Crimée et de la principale cuisine de rue de toute station balnéaire de la mer Noire. C'est une sorte de chausson à la pâte fine fourré à la viande, frite dans de l'huile.
La partie la plus difficile de la préparation de ces « rouleaux de chou », comme les appellent les étrangers, est le processus d'emballage de la viande hachée avec du riz dans une feuille de chou. Cependant, il existe également une option paresseuse, lorsque tous les ingrédients sont simplement cuits ensemble dans une casserole.
Ce fil de noix figées dans du jus de raisin ou de grenade solidifié est peut-être le dessert le plus célèbre que l'on puisse déguster dans les stations balnéaires du sud de la Russie. La tchourtchkhela a des racines géorgiennes et est devenu très populaire en URSS, lorsque les habitants du pays ont commencé à se reposer massivement sur la côte de la mer Noire.
Ces barres de fromage blanc glacées au chocolat sont apparues en URSS dans les années 1930. En plus du tvorog, ils comprenaient du beurre, du sel, du sucre et des garnitures aux fruits. Le glaçage au chocolat les fait ressembler à la crème glacée soviétique au chocolat, ou à l'eskimo.
Les croquettes de viande, qui étaient servies dans les cantines soviétiques, avaient un goût très délicat et une consistance différente de celles faites maison. Pour économiser de l'argent, les chefs soviétiques ajoutaient du pain à la viande hachée et le résultat dépassait toutes les attentes. La purée de pommes de terre au lait était servie en accompagnement de ce plat. Pour de nombreux Russes aujourd'hui, c'est le meilleur déjeuner de tous les temps !
C'est une tarte simple et rapide à préparer à base de semoule (« manka » en russe) et de kéfir. En raison de la présence de semoule dans sa recette, la tarte s'avère aérée et délicate. Vous pouvez ajouter un peu de confiture sur le dessus ou la saupoudrer de sucre glace.
Ce dessert vous charmera instantanément avec sa pâte aérienne et sa crème à base de beurre et de lait concentré. Extérieurement, il ressemble à la tarte à la crème de Boston sans chocolat, mais leurs recettes sont différentes.
Partout dans le monde, ce plat est connu sous le nom du « veau Orloff ». C'est le chef français du comte Alexeï Orlov qui est considéré comme son créateur. Et ce n'est qu'en Russie que la viande (porc ou bœuf) cuite sous une couche de pommes de terre et d'oignons avec sauce béchamel et croûte de fromage est appelée « viande à la française ».
Malgré son nom français (il est tel quel en russe), ce gâteau est exclusivement soviétique. Il se compose de deux petits biscuits avec un fourrage crémeux et est recouvert de glaçage au chocolat.
Depuis son enfance, chaque Russe sait que cette boisson au lait fermenté originaire du Caucase est très bénéfique pour la santé. Soit dit en passant, le kéfir peut également être utilisé à des fins cosmétiques.
Ce sont des produits de boulangerie en forme ronde et frits dans de l'huile. À l'époque soviétique, il y avait un type spécial de beignet appelé « pychki » qui ressemble beaucoup aux donuts classiques. Aujourd'hui cette pâtisserie est devenue presque la marque de fabrique de Saint-Pétersbourg ! Un autre type de pontchiki se présente sous la forme d'un petit pain moelleux, parfois avec une garniture à l'intérieur.
L'un des gâteaux faits maison les plus populaires de tout l'espace post-soviétique se compose de plusieurs couches de miel parfumées et de crème aigre. Selon la légende, il a été inventé par le confiseur de l'impératrice Élisabeth Alexeïevna.
Ce gâteau à base de biscuits, de cacao et de lait concentré, dont le nom est traduit du russe comme « patate », est l'un des desserts les plus faciles à préparer. C'est aussi une délicieuse façon d'utiliser les restes de génoise.
Ce plat copieux aux racines lituaniennes est rapidement devenu populaire dans l'armée soviétique. Désormais, il peut être consommé aussi bien dans les cantines publiques que lors des repas de famille. La solianka à la poêle, ou, comme on l'appelle aussi, le bigos, se compose de chou mijoté avec de la viande, de saucisses, de poisson ou de champignons.
Pour préparer ces biscuits, vous aurez besoin de moules à pâtisserie ou d'une poêle spéciale avec des empreintes en forme de noix. Tout d'abord, on cuit les moitiés des futures « noix » (orekhi, en russe) au four, puis on ajoute le lait concentré bouilli à chacune d'elles, et, à la fin, on forme les noix à partir de deux moitiés.
Il s'agit de l'un des gâteaux russes les plus populaires, créé par le chef pâtissier moscovite Vladimir Gouralnik dans les années 1960. Dans sa jeunesse, il a étudié la pâtisserie dans la capitale de la Tchécoslovaquie et a dédié son gâteau à cette ville. Le gâteau « Prague » se compose de couches de génoise au chocolat avec de la confiture d'abricots et de la crème au beurre au chocolat. Toute cette splendeur est recouverte d'un glaçage au chocolat.
Contrairement aux bliny (crêpes russes), les oladi sont de petit diamètre et ont une texture plus moelleuse. Les oladis sont cuits à partir de pâte de blé levée. D'habitude, ils sont servis avec de la crème aigre ou de la confiture.
Ces ravioles russes sont les plus proches parents des pelmeni. Elles diffèrent par leur garniture (le plus souvent les vareniki sont préparés avec du fromage blanc, des baies, des pommes de terre ou des champignons), ainsi que par leur forme. Les vareniki peuvent également être cuisinés avec de la viande, mais dans ce cas elle est pré-bouillie puis mise dans la pâte. Quant aux pelmeni, pour les préparer, on utilise toujours de la viande hachée.
Qui n'aime pas faire un barbecue en été à la campagne ? Bien entendu, chaque spécialiste culinaire a sa recette signature pour ce plat caucasien, selon la viande dont il dispose, ainsi que son humeur : quelqu'un aime faire mariner les futurs chachliki dans du kéfir, quelqu'un dans de la mayonnaise, et quelqu'un utilise même à cet effet du miel. Dans les restaurants, les chachliki sont généralement servis avec un lavach (fine galette moelleuse faite de farine, de sel et d'eau), des herbes et de l'adjika (sauce épicée).
Qui d'entre nous n'a pas préparé cette boisson à partir de croûtes de pain à la maison ? En été, par temps chaud, le kvas rafraîchit et revigore parfaitement, comme aucune autre limonade ou soda.
Il a été créé en 1978 par le chef pâtissier du restaurant moscovite Praga Vladimir Gouralnik, qui s'est inspiré de la recette des bonbons du même nom. Ce soufflé délicat sur un biscuit moelleux recouvert de chocolat noir est incroyablement difficile à refuser.
La crème glacée portant ce nom a intégré la cuisine du pays depuis la France, sa production industrielle a commencé en URSS dans les années 1920. Selon les standards gouvernementaux appelés GOST, cette crème glacée devait contenir le pourcentage le plus élevé de matière grasse laitière et être fabriquée à partir de lait entier ou de crème. Le célèbre plombir est produit à la fois sous forme de briquettes ou en gobelets, mais le plus délicieux est celui recouvert d'un glaçage au chocolat.
Si vous pensez que rien n'est parfait au monde, souvenez-vous du goût des pommes de terre de ce plat. Pour le préparer, vous pouvez utiliser n'importe quel champignon – russules, grouzds, chanterelles. Et le plus savoureux, c'est de les manger directement de la poêle !
Ce fameux pain d'épices est connu depuis la fin du XVIIe siècle. Il se présente sous différentes formes, dont la plus courante est un rectangle plat recouvert de glaçage sur le dessus et décoré d'une inscription. À l'intérieur, il est généralement rempli de confiture ou de lait concentré.
Une salade russe adorée, dont de nombreux étrangers sont horrifiés. Un hareng avec des betteraves bouillies ? Oui ! Nous y ajoutons également des carottes, des pommes de terre, des oignons, des œufs et toujours plus de mayonnaise.
Cet apéritif populaire de la table de fête russe n'est rien de plus qu'un bouillon de viande très épais avec des morceaux de viande et parfois des carottes à l'intérieur, qui, en raison du refroidissement, s'est transformé en gelée. La viande en gelée se mange avec du raifort ou de la moutarde.
Sans cette salade russe, il est impossible d'imaginer la célébration du Nouvel An en Russie et dans les pays post-soviétiques. Les chefs soviétiques ont remplacé la viande de coq de bruyère de sa version originale « bourgeoise » par la saucisse « doktorskaïa » (du docteur), les câpres par des petits pois en conserve et le « beurre de Provence » par la mayonnaise épicée et grasse et ont créé la salade russe la plus populaire.
Les pâtes à la viande hachée (« pâtes à la marine », en russe – по-флотски – po-flotski) sont depuis longtemps le plat préféré de nombreuses familles russes. Elles sont devenues populaires parmi les Soviétiques après la fin de la Seconde Guerre mondiale, lorsque les marins sont rentrés chez eux et ont parlé à leurs proches de ce plat, qu'ils mangeaient souvent pendant leur service.
Cette version russe du millefeuille est apparue en 1912, lorsque le pays a célébré le 100e anniversaire de la victoire sur Napoléon. Il peut être préparé facilement avec de la pâte feuilletée et de la crème pâtissière (ou de la crème au beurre). L'essentiel est de le laisser tremper au moins pendant une nuit.
Ces petits palets russes au tvorog avec de la crème aigre ou de la confiture sont le petit-déjeuner parfait pour tous les moments ! En tant qu'ingrédient principal, le tvorog, tant apprécié par les Russes, rend ce plat particulièrement sain et lui donne une texture délicate.
Ce plat a été inventé par un chef français qui était au service du comte Alexandre Stroganov. Le filet de bœuf est coupé en petits morceaux, recouvert d'une très fine couche de farine, rapidement frit avec des oignons, puis mijoté avec de la crème aigre et de la sauce tomate pendant environ une heure. Des cornichons et des champignons sont ajoutés au plat qui est accompagné sur la table de purée de pommes de terre.
Un pilier de la cuisine russe est cette soupe au chou avec un nom imprononçable pour les étrangers. Elle est préparée à la fois à partir de chou fermenté et de chou frais, et dans certaines régions (principalement dans les villes de l'Anneau d'Or), en hiver, cette soupe était congelée après cuisson – ce qui permettait de cuisiner très rapidement un plat chaud au besoin.
Les crêpes russes sont cuites à partir de pâte de blé levée et le nombre de garnitures pour elles est infini. Les bliny se mangent avec du caviar, des champignons, de la crème sure ou encore de la confiture. Un véritable festin de crêpes est toujours organisé lors de la Maslenitsa (Chandeleur russe), en prévision de l'arrivée du printemps.
Le plat le plus russe auquel vous puissiez penser ! Enveloppez de la viande dans de la pâte, pincez ses bords en forme d'« oreille » et congelez. Soit dit en passant, de nombreuses régions russes ont leurs propres versions des pelmeni : en Sibérie, la viande hachée pour ce plat est préparée à partir de bœuf et de porc, la garniture au poisson est populaire dans l'Oural, tandis que les pelmeni farcis de gibier peuvent être dégustés dans le nord du pays.
La soupe la plus célèbre de Russie (et dans d'autres pays autrefois habités par les Slaves) est préparée depuis des temps immémoriaux, et chaque région a sa propre recette, qu'elle considère comme canonique. Quelqu'un ajoute dans le bortsch des tomates, quelqu'un des haricots ou des pommes de terre, et quelqu'un le cuisine sans viande du tout. En tout cas, pour de nombreux Russes, c'est un plat presque quotidien.
Dans cet autre article, pour accompagner ce copieux menu, nous vous expliquons comment boire le thé comme un Russe en cinq étapes.
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