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Ce classique hollywoodien est l’une des premières adaptations sonores du roman de Léon Tolstoï, mettant en scène l’incomparable Greta Garbo, qui avait déjà incarné Karénine dans un film muet de 1927. Ici, la confrontation entre l’amour maternel de Karénine pour son fils Serge et son désir d’être aimée, via sa passion pour Vronski, sont au premier plan. Un film au dénouement tragique, comme le livre de Tolstoï.
Encore Greta Garbo, mais cette fois dans une comédie d’Ernst Lubitsch gentillette, mais non sans blagues politiques, ridiculisant les camarades soviétiques et les résultats du plan quinquennal, que beaucoup « admirent depuis 15 ans ». Garbo incarne l’incorruptible bolchevique Nina Iakouchova, envoyée par les Soviétiques à Paris pour ramener trois émissaires en goguette. Mais peu à peu, la dame de fer s’imprègne de la capitale française et de l’ambiance frivole et romantique qui y règne.
L’adaptation cinématographique du roman de Tolstoï, avec Audrey Hepburn dans le rôle de Natacha Rostova et Henry Fonda, qui était alors déjà beaucoup plus âgé que son personnage, Pierre Bezoukhov, a provoqué des réactions assez contradictoires de la part des critiques et des téléspectateurs. L’adaptation cinématographique s’est vu reprocher des incohérences dans les costumes historiques, le jeu banal de Hepburn et des chansons interprétées non pas en russe, mais en anglais. Mais c’est ce film qui a inspiré Sergueï Bondartchouk à tourner la plus grande et remarquable adaptation cinématographique de Guerre et Paix, qui a remporté l’Oscar du meilleur film étranger.
Dix ans avant la parution en URSS de la première adaptation cinématographique du roman de Dostoïevski, un réalisateur américain issu d’une famille d’émigrés russes, Richard Brooks, présentait sa version des Frères Karamazov avec l’infernal Yul Brynner dans le rôle de Dmitri. C’est lui qui constitue le personnage central de l’histoire, que Brooks, abandonnant presque les trames philosophique et mystique de Dostoïevski, a transformée en un roman policier fascinant, qui a été présenté en compétition au Festival de Cannes en 1958. L’année où la Palme d’Or est revenue au film soviétique Quand passent les cigognes.
La comédie absurde de Stanley Kubrick peut être qualifiée de véritable hymne anti-guerre. Le classique du cinéma met aux prises les superpuissances nucléaires, qui tantôt tentent de déclencher, tantôt cherchent à mettre fin à une guerre. Un général américain utilise un plan secret baptisé R et envoie des bombardiers avec des armes nucléaires, mais il s’avère que le pays des Soviets a une machine prête à riposter. Les ambassadeurs et les chefs d’État sont choqués, le Docteur Folamour frotte sa main hors de contrôle qui tente sans cesse de lancer un salut fasciste, les généraux américains avec leur incontournable chewing-gum tentent de trouver un terrain d’entente avec les Soviétiques, qui bizarrement boivent de l’eau, et non de la vodka - bien que selon leur adage « un communiste ne boira pas d’eau sans raison valable ».
L’un des principaux mélodrames américains du XXe siècle, basé sur un roman de Boris Pasternak très populaire en Occident, mais longtemps interdit en URSS. L’équipe de David Lean, bien sûr, a été accusée d’avoir une lecture trop simpliste du roman et de la révolution. Mais le film est avant tout un grand mélodrame sur les épreuves amoureuses de Iouri Jivago, après le rôle duquel Omar Sharif est devenu une véritable star sur tous les continents.
Le maître de la comédie et de la bouffonnerie Mel Brooks n’a pas eu peur de filmer le roman d’Ilf et Petrov sur les aventures d’Ostap Bender, rempli de blagues et de mots d’esprit compréhensibles, semble-t-il, uniquement en Russie. Pour le film, Brooks a honnêtement éliminé presque tous les personnages secondaires et s’est concentré sur une comédie narrant les aventures d’escrocs à la recherche d’un trésor. La Sibérie enneigée, les références paranoïaques à Dostoïevski et des chansons endiablées inspirées de proverbes slaves sont de la partie.
Ce mélodrame sans prétention sur l’histoire d’amour entre un journaliste américain et une ballerine soviétique romantique au nom patriotique d’Oktiabrina (en référence à la révolution d’octobre) contenait de nombreux clichés typiques du cinéma américain pendant la guerre froide. Pour cela, il a été critiqué en Occident, car il est sorti à un moment où Nixon essayait d’améliorer les relations avec l’URSS. Néanmoins, le film est resté dans les mémoires pour le charmant jeu d’acteur d’Anthony Hopkins, qui incarnait le forgeron russe Kostia.
La meilleure parodie des classiques russes a été tournée par Woody Allen, qui dans presque tous ses films fait allusion à Tchekhov, Tolstoï et Dostoïevski d’une manière ou d'une autre. Allen joue lui-même dans le rôle-titre - Boris Grouchenko, qui attend la peine de mort et se souvient de son enfance, de son adolescence, de sa jeunesse et, bien sûr, de sa famille. Et il parle aussi du sens de la vie, de Dieu et de la mort, comme dans la littérature russe classique.
Une histoire sombre sur un intellectuel soviétique déconcerté joué par Robin Williams. Son héros travaillait au Cirque de Moscou, vivait dans un modeste appartement soviétique avec une famille nombreuse et faisait la queue pour obtenir de la nourriture. Et puis il part pour New York à la recherche d’une vie meilleure et, grâce à des connaissances américaines rencontrées au hasard, il trouve finalement son petit bonheur et, surtout, la liberté.
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Connu des balletomanes du monde entier, Mikhaïl Barychnikov a joué ici le danseur Nikolaï Rodtchenko, qui a fui l’URSS. Certes, un destin encore plus dur que celui de Barychnikov attend son personnage au cinéma : après s’être évadé, il réalise tranquillement des tournées dans différents pays, mais un jour son avion s’écrase en Sibérie. Rodtchenko est de retour dans son pays natal et se retrouve sous la stricte surveillance du KGB.
Le film le plus réussi de la franchise avec Sylvester Stallone, dont le personnage combat l’officier soviétique Ivan Drago (Dolph Lundgren). En dépit de son succès au box-office, le film a reçu des critiques négatives. Y compris pour l’image des Russes lugubres qui, en fin de compte, commencent à éprouver des sentiments et applaudissent de toutes forces Rocky Balboa quand ce dernier se relève alors qu’il était à genoux.
C’est l’un des premiers films hollywoodiens où les Soviétiques n’ont pas été dépeints sous un jour négatif. Arnold Schwarzenegger joue un policier soviétique qui poursuit des criminels russes qui cherchent à se rendre aux États-Unis. C’était l’époque de la perestroïka, qui vue d’aujourd’hui semble une époque de relations Est-Ouest incroyablement chaleureuses. Néanmoins, à cette époque, les cinéastes ne pouvaient toujours pas obtenir l’autorisation de tourner sur la place Rouge : ils ont donc fait semblant de réaliser une vidéo personnelle avec Schwarzenegger en uniforme de police.
La première des histoires rédigées par l’écrivain Tom Clancy à propos de l’analyste de la CIA Jack Ryan, joué par Alec Baldwin, semble quelque peu tardive (le roman de Clancy a été publié en 1984). Même Sean Connery, qui jouait le capitaine soviétique déserteur Marko Ramius, a d’abord refusé le rôle, car la guerre froide, à son avis, était déjà terminée. Mais les réalisateurs l’ont convaincu qu’il s’agissait d’une sorte d’hommage rendu à l’histoire. Connery, comme Baldwin, a vraiment fait un excellent travail. Mais ce n’est pas ce qui est surprenant dans le film. On sera étonné par le fait que le seul membre de l’équipage d’Octobre rouge qui était au courant des plans perfides de Ramius était un officier politique portant le nom de famille… Poutine. Il a été interprété par l’acteur anglais Peter Firth.
Les producteurs de La Maison Russie, un film d’espionnage mettant en vedette Sean Connery et Michelle Pfeiffer, n'ont eu aucun problème à le tourner à Moscou et à Leningrad. Le film a suivi de peu Double Détente, et c'était le deuxième et dernier grand film hollywoodien tourné en URSS. C'était aussi la deuxième visite de Sean Connery en Union soviétique. Vingt ans plus tôt, il avait joué dans La Tente rouge, le dernier film du célèbre réalisateur soviétique Mikhaïl Kalatozov.
Le dernier et septième volet de la saga policière comique américaine s’achève sur cet épisode en Russie. Il a été filmé à l’automne 1993 lors de la crise constitutionnelle qui a conduit aux frappes sur le parlement (Maison-Blanche de Moscou) menées par les troupes fidèles au président Boris Eltsine. Ces événements ont forcé à écourter le tournage du film. D’ailleurs, on peut y voir le bâtiment du parlement endommagé.
Un exemple rare d’un film américain consacré non pas à la guerre froide, mais à d’autres réalités - criminelles - de l’Union soviétique, où pendant longtemps on a nié l’existence de la sexualité et des crimes motivés par cette dernière. Jusqu’à ce qu’arrive Andreï Tchikatilo, qui est devenu le prototype de nombreux tueurs en série du cinéma mondial. Citizen X explore justement le phénomène Tchikatilo - du point de vue non seulement de sa personnalité, mais aussi du système socio-politique de l’époque.
Le premier film de la série Bond avec Pierce Brosnan incarnant 007 comporte une course-poursuite remarquable dans les rues de Saint-Pétersbourg. Bond, au volant d'un char T-55 volé, est aux trousses de son principal ennemi qui se retranche dans un train blindé.
Alan Rickman sous les traits de Grigori Raspoutine suit ses pas, de sa formation de guérisseur en Sibérie à son rôle de sauveur de l’héritier du trône Alexis, qui souffre d’hémophilie, et de confident de l’impératrice Alexandra Feodorovna. Ce chemin s’est terminé par la folie et la mort de Raspoutine, ce qui est tout à fait conforme aux livres d’histoire russes. On est impressionné non seulement par Rickman, mais aussi par Ian McKellen, qui a incarné Nicolas II.
Ce conte de fées musical est l’une des plus belles et passionnantes histoires consacrées à la grande-duchesse Anastasia Romanova, qui, selon la légende, était la seule survivante après l’exécution de la famille du tsar. Le dessin animé frappe non seulement par ses personnages brillants et ses chansons originales, mais aussi par le méchant fou Raspoutine, auquel Christopher Lloyd a prêté sa voix.
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Un cas rare d’amitié entre les États-Unis et la Russie dans une tentative de résistance à un ennemi commun - le dictateur Radek qui s’est emparé du Kazakhstan, a violé la démocratie et voulait organiser une troisième guerre mondiale. Malgré le fait que le film commence à Moscou, le président américain James Marshall (Harrison Ford), qui sait même parler russe, est évidemment au premier plan. Et le président russe, répondant au nom simpliste de Mikhaïl Petrov, ne fait que le soutenir dans tous ses efforts.
Ce drame américain basé sur le célèbre roman de Léon Tolstoï mettait en vedette Sophie Marceau et a été tourné en Russie. Le film a été en partie produit par la société de Mel Gibson et principalement tourné à Saint-Pétersbourg. Certaines scènes ont également été tournées à Moscou ; par exemple, une scène a été filmée au monastère de Novodievitchi, superbe ensemble architectural médiéval de la capitale russe.
Ce film de science-fiction classique a une fois de plus prouvé que seul Bruce Willis peut sauver la planète. Mais le gros dur n’était pas seul, et luttait au côté de ses gars. Le plus jeune était joué par Ben Affleck, qui a été sauvé de la mort sur la station Mir en fin de vie par un cosmonaute russe, le colonel Lev Andropov. Ce dernier accueille les Américains ivre, portant une chapka et un T-shirt avec l’inscription « URSS ». Mais son alcoolisme n’a pas raison de son professionnalisme. Sans Andropov, qui a également réussi à extraire tout ce qui est utile de la navette américaine Independence, la mission était en danger et Armageddon aurait finalement eu lieu.
Avant que Kathryn Bigelow ne réalise Démineurs, lauréat d’un Oscar, elle s’était immergée - dans tous les sens du terme - dans l’histoire russe. Le film K-19 est basé sur une histoire vraie qui s’est déroulée en 1961, lorsqu’un sous-marin nucléaire soviétique a coulé, tuant de nombreuses personnes à bord. Adepte des détails, lors de la préparation du film, Bigelow a non seulement communiqué avec des témoins de ces événements, mais a même réussi à obtenir l’autorisation de se rendre dans la flotte du Nord de la marine russe. C’est pourquoi dès les premières images le film semble assez réalistes - des détails techniques aux visages de l’équipage. Les vrais membres d’équipage du sous-marin étaient initialement sceptiques quant au scénario et ont même écrit des lettres ouvertes, mais au final, le film leur convenait à près de 90 %.
Une satire politique consacrée aux élections russes de 1996, lorsque Boris Eltsine perdait des points, tandis que Ziouganov et Jirinovski, respectivement chefs des communistes et du Parti libéral-démocrate (LDPR), étaient sur ses talons. Basé sur des faits réels, le film raconte comment des technologues politiques américains sont venus en aide à Oleg Soskovets et Anatoli Tchoubaïs, alors chefs de QG de campagne. Le film ne peut pas être qualifié d’exceptionnel en termes de cinématographie, mais c’est le seul film américain qui a documenté les démarches de stratèges politiques étrangers lors des élections en Russie.
La fin du deuxième volet de la série Bourne a été tournée à Moscou, notamment sa célèbre course poursuite en voiture. Matt Damon a complètement détruit un taxi russe, dans lequel il tentait d’échapper à ses adversaires, endommagé de nombreuses autres véhicules et fait des ravages dans le centre-ville. Deux cascadeurs ont reçu le Taurus World Stunt Award en 2005 pour cette scène.
La deuxième expérience de Robert de Niro en tant que réalisateur raconte la naissance de la CIA. Le fondateur ici est joué par Matt Damon, qui a reçu le surnom de Matouchka (« Bonne mère ») de ses collègues soviétiques. Et, bien sûr, sa formation, dispersée chronologiquement tout au long du film, est impossible sans la confrontation avec l’URSS et l’expérience de la Seconde Guerre mondiale et de la guerre froide. Mais pour de Niro, ce n’est pas l’essentiel - pour chaque agent, même les plus discrets en apparence, il essaie de révéler une vie intérieure complexe et véridique. Cela s’applique non seulement au personnage principal, mais également aux « espions » soviétiques épisodiques.
La première adaptation cinématographique - peu réussie - de jeux vidéo sur un clone-tueur est restée dans les mémoires pour l’épisode du meurtre du président russe Mikhaïl Belikov, qui avait non seulement des doubles, mais aussi un frère, Boris. L’aide d’agents de la CIA, d’Interpol et du FSB ne débouche sur rien qui vaille. Mais le personnage principal - l’Agent 47 - est aidé par une prostituée russe, Nika Voronina. C’est l’un des premiers rôles d’action de la mannequin et actrice Olga Kourilenko.
L’une des parties les plus politisées de la saga d’aventure de George Lucas. Ce qui n’est pas surprenant, car elle se déroule au plus fort de la guerre froide, lorsque la scientifique folle Irina Spalko (Cate Blanchett) tente de faire travailler à son compte le héros éternellement indépendant Harrison Ford, qui à cause de cela est presque qualifié d’agent soviétique. Le chant du cygne du réalisateur de la « saga Indiana », Steve Spielberg ayant mis fin aux pérégrinations de l’excentrique archéologue pendant plus de 10 ans.
La suite du film populaire a été marquée non seulement par la première apparition de l’agent Natasha Romanoff, jouée par Scarlett Johansson, mais aussi par le méchant russe Ivan Vanko, incarné par Mickey Rourke. Ce dernier, physicien puissant et taciturne, élevé dans la nature par un père alcoolique, s’imagine être le véritable héritier de Stark Industries et entreprend de se venger d’Iron Man pour sa morne enfance sibérienne.
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Après qu’Angelina Jolie a joué avec le réalisateur russe Timour Bekmambetov dans le film Wanted, elle n’avait plus rien à perdre. Ainsi, deux ans plus tard, elle apparaît sous les traits de l’agent double Salt, travaillant tantôt pour la CIA, tantôt pour le KGB. Et elle constitue le principal atout de ce film. Jolie est aussi glamour en blonde, en brune, ou dans un chapeau de fourrure ; sous les ors du Capitole ou dans les grises casemates de la capitale russe.
Une expérience de science-fiction du producteur et réalisateur russe Timour Bekmambetov qui, à la suite de son succès hollywoodien, a non seulement obtenu le soutien de grands studios, mais a également envoyé les acteurs Max Minghella et Emile Hirsch à Moscou. Ils incarnent des startupers qui, dans la capitale russe, affrontent non seulement la personne qui leur a volé leur idée, mais aussi une véritable apocalypse, à laquelle elles n’auraient pas fait face sans de nouvelles connaissances - des Russes, bien sûr.
Bien que la majeure partie de l’intrigue du film se déroule dans la capitale russe, la plupart des scènes montrant Moscou ont en fait été tournées à Prague. Par exemple, celle où des terroristes font sauter le Kremlin tandis que Tom Cruise s’enfuit désespérément de la place Rouge n’a pas été filmée au pied des vieux remparts en brique rouge. Pour plus d’authenticité, les cinéastes ont réalisé plusieurs plans larges du centre-ville de Moscou.
L’idée de filmer cette partie de la saga d’horreur futuriste en Russie a été proposée par l’actrice Milla Jovovich, et elle a finalement été tournée en Extrême-Orient russe, au Kamtchatka et à Moscou. Selon les médias, le tournage sur la place Rouge a duré plusieurs heures et ce haut lieu de la capitale était fermé au public. Dans le film, Jovovich combat des mutants vicieux près du Kremlin, puis entre dans le métro en glissant le long d’un escalier mécanique.
La deuxième partie du film comique sur la vie animée de retraités américains dirigée par Bruce Willis a considérablement élargi les frontières géographiques et est consacrée en majeure partie à Moscou, qui a cependant été filmée non pas en Russie, mais dans des pavillons londoniens. C’est là, selon l’intrigue, que sont stockés les restes d’une dangereuse bombe atomique de la guerre froide, et notre équipe de retraités téméraires est envoyée pour régler le problème.
Tout comme avec Mission Impossible : Protocole Fantôme, la plupart des scènes de ce film ont été tournées à Budapest, même si le film se déroule en Russie. Selon Bruce Willis, cependant, les scènes campées dans les célèbres gratte-ciel de Moscou ont été tournées dans la capitale russe, et dans l’une d’elles, un hélicoptère bombarde impitoyablement le bâtiment de l’Université d’État de Moscou avec des mitrailleuses et des missiles.
Pour le rôle, Chris Pine a dû se rendre à Moscou pendant une courte période. Il a cependant principalement été filmé en Amérique. L’acteur se plonge dans une véritable série TV russe - avec l’oligarque Tcherevine (presque) disparu (joué par Kenneth Branagh, également réalisateur du film), ses nombreuses femmes et son fils, joué par Alec Uthoff, qui n’est devenu célèbre que récemment grâce à la série Stranger Things. Les tentatives de démêler ce qui tient de la vie personnelle et du domaine public vont coûter cher à tous les participants au processus.
Nous sommes encore une fois à l’apogée de la guerre froide, mais cette fois la confrontation n’est pas liée à l’espionnage, mais aux échecs. Et l’intrigue n’est pas basée sur la politique, mais exclusivement sur le choc de deux fortes personnalités - Bobby Fischer et Boris Spasski. S’ils sacrifient un pion, c’est seulement pour eux-mêmes, et pas pour le pays. Un drame psychologique puissant sur le sport le plus intelligent, où les compétences et les capacités individuelles sont bien plus importantes que n’importe quelle toile de fond politique.
Cette parodie de tous les films d’espionnage de la guerre froide de Guy Ritchie est basée sur la série télévisée britannique des années 1960 du même nom. Seulement Riеchie lui a donné un nouveau souffle, avec des personnages principaux marquants : deux agents malgré eux - Napoléon Solo de la CIA et Ilya Kouriakine du KGB. Il n’y avait pratiquement jamais eu d’agents aussi élégants et ironiques à l’écran.
Ce thriller de Steven Spielberg présente le format rare d’un film sur la guerre froide où le réalisateur ne cherche pas à prendre parti, mais reste « au-dessus de la mêlée », présentant des agents de la CIA, du KGB et de la Stasi avec un « volume » identique. Ceci est lié au fait que pour le rôle de l’espion soviétique Rudolf Abel, il a choisi l’acteur de théâtre Mark Rylance, qui a reçu un Oscar pour ce travail. L’intrigue est basée sur des événements réels, lorsqu’Abel a été échangé contre le pilote américain Powers, qui avait été abattu au-dessus de l’Union soviétique.
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Une non-fiction fascinante créée par Gabe Polsky, qui vient d’une famille d’émigrés soviétiques. Un film sur le lien entre le hockey en URSS et le système politique local. En se basant sur des extraits d’interviews avec les « cinq grands » - Makarov, Larionov, Kroutov, Katassonov, Fetissov - et le gardien et entraîneur Vladislav Tretiak, Polsky tente non seulement de brosser un portrait de la célèbre école de hockey soviétique, mais aussi pour montrer comment chacun des jeunes athlètes de l’époque s’est battu sur la glace non seulement pour lui-même, mais aussi pour son pays.
Dans la suite de Captain America, son ennemi de longue date – le Soldat de l’Hiver – dépasse toutes les limites. Il faut donc se replonger dans son passé, qui s’est déroulé dans le sommeil cryogénique de la branche sibérienne d’Hydra. Dans cette partie, tous les héros Marvel sont tous présents - de WandaVision à l’Homme Araignée -, et il ne reste donc plus beaucoup de temps pour expliquer tous les délices géographiques de Wakanda, sans parler de la lointaine Sibérie.
Une adaptation réussie de la pièce la plus populaire de Tchekhov tant en Russie qu’à l’étranger. Grâce à la production de Michael Mayer, qui est avant tout proche du théâtre (il a joué à Broadway et au Metropolitan Opera), la pièce de Tchekhov a vraiment commencé à vivre une vie cinématographique et internationale.
Le film est une illustration amusante de la thèse sur le caractère interminable de la guerre froide. La prima du Théâtre Bolchoï Dominika Egorova, qui vit à la périphérie de Moscou, a reçu une blessure. Elle se rend avec son oncle Vania, un agent de la sécurité de l’État, dans un détachement spécial où on leur apprend à aimer non seulement la patrie, mais aussi les ennemis. Ce n’est pas un hasard si l’héroïne Lawrence entame à un moment donné un double espionnage - à la fois pour la Russie et pour les États-Unis.
Le personnage incarné par Keanu Reeves, le marchand américain de pierres précieuses Lucas Hill, arrive pour un contrat à Saint-Pétersbourg (réellement filmé en Russie), mais ne trouve pas son partenaire Piotr. Afin de ne pas être tué dans la capitale culturelle de Russie, Hill part à la recherche de Piotr dans la ville sibérienne de Mirny, où il rencontre de nouveaux amis étranges et l’amour en la personne de la gérante d’un café local. Tout cela devrait réchauffer Hill pour les recherches criminelles dans lesquelles il se lance avec un manteau vraiment très léger – après tout, il se rendait dans la belle Saint-Pétersbourg, et non dans la Sibérie enneigée… cette dernière a cependant été filmée au Canada.
Un film d’horreur étonnamment hilarant sur une quête dans la capitale russe menée par Keegan Allen. Un groupe de blogueurs américains vient à Moscou et rencontre un mystérieux jeune homme riche qui leur promet les impressions les plus vives. Et la vie dans la capitale russe, même si elle n’est pas toujours semblable à la réalité, réserve à chaque fois ses propres – et dangereuses - surprises. Si l’on met de côté le volet film d’horreur, vous obtenez un voyage classique d’étrangers en Russie.
Le film, en partie tourné en Estonie, raconte l’évitement de la Troisième Guerre mondiale et de la catastrophe générale qui peut se produire si une seule personne apprend à contrôler le temps. Les premières images de la prise d’otages dans un opéra font référence à l’attaque terroriste contre le théâtre de la Doubrovka de Moscou lors de la projection de la comédie musicale Nord-Ost à l’automne 2002. Et le principal méchant de Tenet est Andreï Sator, un oligarque russe et marchand d’armes originaire de la ville sibérienne fictive de Stalsk, interprété par le Britannique Kenneth Branagh.
Une comédie sarcastique sur le principal concours de chanson en Europe. Le film se moque de tout à la fois, du format de telles « compétitions » aux caractéristiques nationales : on y raille non seulement les Vikings scandinaves, qui sont mis en avant ici, mais aussi des Russes. Le héros le plus frappant est peut-être Alexander Lemtov, qui ressemble à plusieurs vrais participants russes au concours de différentes années, sorte de mix entre Philipp Kirkorov et Dima Bilan.
La comédie d’action mettant en vedette Bob Odenkirk dans le rôle d’un auditeur désespéré au sombre passé a été réalisée par le réalisateur russe Ilya Naishuller. Il n’est donc pas surprenant que de l’autre côté du mal se trouve la mafia russe, dirigée par un certain Ioulian, joué par Alexeï Serebriakov, rendu célèbre par le film Léviathan. La confrontation entre le charismatique Odenkirk et Serebriakov, ainsi que la participation au film de Christopher Lloyd, ont attiré les téléspectateurs des deux côtés de l’océan.
Ce « film solo » sur la femme la plus mystérieuse des Avengers, Natasha Romanoff, était bien sûr impossible sans le passé soviétique de l’héroïne. Les parents de Natasha se sont avérés être des espions russes et ils ont un jour envoyé la petite fille avec sa sœur Lena à la base secrète appelée « Chambre rouge », où les futures « veuves » sont formées. L’organisation existe à ce jour et est dirigée par le méchant général Drake, qui veut toujours conquérir le monde. Alors Natasha doit se souvenir de ses liens familiaux et, surtout, de son père, qui collectionne tous les clichés sur les Russes, de l’alcoolisme aux tatouages de dômes d’églises sur le dos.
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