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Kokochnik
L'ancienne coiffe, qui est devenue le symbole du costume national russe, n'était pas portée de manière anodine. Elle l’était principalement par les femmes mariées – leurs cheveux devaient être cachés des regards indiscrets. Les kokochniks étaient de formes et de couleurs différentes : ils pouvaient être recouverts de velours, ornés de broderies, de perles, de verroterie, ou de pierres précieuses.
Aujourd'hui, ils apparaissent toutefois plus sobres – ils ressemblent le plus souvent à des cerceaux monochromes, qui peuvent être combinés avec n'importe quel look décontracté.
Une variante plus audacieuse peut être réalisée en velours et en similicuir, avec des anneaux comme piercings, des boutons et d'autres accessoires.
Foulard
Le foulard russe est un autre accessoire populaire. Il est arrivé en Russie d’Orient au XVIIe siècle et s'est ancré dans l'ADN du costume folklorique. Les femmes mariées s'en couvraient également les cheveux, les cachant des étrangers, et sans foulard, les femmes ne sont, même aujourd'hui, pas autorisées à entrer dans une église. Les foulards étaient souvent semblables à des œuvres d'art – décorés de motifs floraux colorés ou d’ornements divers.
De tels foulards sont portés par les jeunes femmes russes même de nos jours, en accompagnement de manteaux de fourrure ou de longs manteaux. Cependant, les marques de mode russes proposent d'autres options plus décontractées, par exemple des foulards monochromes ou des châles en cachemire.
En hiver, au lieu du foulard habituel, il est préférable de se munir d’une fanchon de tissu piqué avec matière isolante.
Et en cas de pluie – d’un foulard en tissu imperméable.
Une autre tendance aujourd'hui est le foulard en cuir écologique.
Lire aussi : Quels étaient les éléments constitutifs du costume traditionnel russe? (images)
Laptis
C'est difficile à imaginer, mais ces étranges chaussures à semelles plates, en écorce de bouleau, orme ou saule, ont été portées depuis l'époque de la Rus’ médiévale jusqu'aux années 1930. Et ce, en hiver comme en été ! La durée de vie de ces souliers était de trois à dix jours. Pour se tenir au chaud, l’on mettait de la paille à l'intérieur ou l’on enfilait des chaussettes en laine.
Aujourd'hui, les laptis tissés ne peuvent être vus que lors des festivals de reconstruction historique et chez la marque Faktoura tepla, qui a inventé les « nouveaux laptis » pour les saisons chaudes. Ils sont fabriqués en papier kraft lavable et leur durée de vie est promise à plusieurs années au moins.
« Lorsque nous les portons, il y a des indentations comme sur le cuir, ce qui donne encore plus de texture à nos laptis. Ils sont très légers, confortables et n'irritent pas du tout. Ils "respirent" grâce aux fentes qui se forment lors du tissage », informe le site de la marque.
Douchégreïa
Avant l’apparition des doudounes et vestes, les Russes portaient une douchégreïa, mot signifiant littéralement « chose réchauffant l’âme ». Elle ressemblait davantage à un gilet ou à un chemisier ajusté, souvent brodé de fleurs ou de motifs floraux, que les femmes revêtaient par-dessus leur sarafane.
Aujourd'hui, la douchégreïa est un long gilet sans manches et cintré, ressemblant parfois à une robe complète. La marque russe Onsitsa en fabrique en lin, en laine et en jacquard, qu'elle décore avec des boutons vintage.
Poniova
Les femmes mariées se couvraient non seulement la tête, mais aussi les jambes. Or, pour cela, il ne suffisait pas de porter une longue robe et un sarafane : elles nouaient à la taille un jupon de laine appelé « poniova ». Le plus souvent, ils étaient rouges ou bleus et souvent à carreaux ou à rayures avec des motifs brodés.
Les poniovas modernes sont disponibles en noir ou en couleurs nues, sont beaucoup moins brodés, mais peuvent maintenant être accompagnés de n'importe quelle robe monochrome.
Lire aussi : Les costumes nationaux des 15 républiques de l’URSS (images)
Roubakha
L'un des principaux éléments du costume traditionnel masculin était la roubakha – de longues chemises en lin ou en coton, qui étaient attachées par une ceinture et portées avec un pantalon. Aujourd'hui, les roubakhas sont cousues pour tous les sexes, en les décorant avec des motifs inspirés des ornements folkloriques russes.
La marque russe Sonia in divoland continue de coudre des roubakhas russes pour hommes, mais avec des imprimés plus modernes.
Robes et sarafanes
En Russie, les femmes ne pouvaient pas imaginer leur garde-robe sans un long sarafane, le plus souvent rouge, avec des motifs et des broderies, porté par-dessus une robe blanche à manches longues.
Leurs versions modernes sont produites par de nombreuses marques, dont Levadnaja Details. Selon le site web de la marque, chaque robe est décorée de broderies inspirées de l’artisanat russe de la sculpture sur bois.
La marque Sonia in divoland, précédemment présentée, crée également de longues robes à partir d'anciens ornements et gravures russes.
L'artiste et designer Lessia Paramonova produit de son côté des robes et sarafanes sous la marque Les' dans le style des robes russes, mais avec ses propres et fabuleuses broderies.
Dans cet autre article, admirez les sublimes clichés d’un photographe immortalisant les peuples autochtones de Russie en costumes traditionnels.