Suivez Russia Beyond sur Telegram ! Pour recevoir nos articles directement sur votre appareil mobile, abonnez-vous gratuitement sur https://t.me/russiabeyond_fr
Il s’agit de viande ou de poisson cuit accompagné d’un bouillon épais et goûteux. Le nom de ce plat de résistance rappelle aux russophones le mot уши / ouchi, les oreilles. De fait, il provient de уха / oukha qui dans le temps désignait des soupes de viande ou de poisson.
Voici la recette de ce plat : faire rapidement revenir les légumes (carottes et oignons) et le morceau de mouton avec des épices. Placer le tout dans un pot et laisser mijoter à feu doux. Verser régulièrement de l’eau jusqu’à ce que la viande devienne moelleuse. On peut également attendrir la viande en recouvrant l’ouverture du pot avec un morceau de pâte de sorte que le bouillon ne s’évapore pas.
Sur les armoiries de Pereslavl-Zalesski, on voit deux poissons : des corégones. Il fut un temps où le lac Plechtcheïevo était connu pour ces poissons avec lesquels on prépare des plats délicats. Si leur pêche est aujourd’hui limitée, on peut encore en consommer dans les restaurants de Pereslavl. Habituellement, le corégone se frit, se sèche au soleil ou se fume. On le mange aussi mariné avec des légumes ou une sauce à base de crème fraîche. Il a un goût fin et une odeur de concombre. Il a aujourd’hui son musée sur les bords du lac Plechtcheïevo.
Le corégone est un poisson de petite taille, de quinze à trente-cinq centimètres. On l’appelle aussi « hareng des tsars » parce que pendant des siècles il a été servi à leur table. Alexandre Dumas, gastronome et gourmet s’il en fut , mentionne avec ravissement ce poisson dans une lettre à son fils.
Rostov-le-Grand est, entre autres, connu pour ses oignons. Ils ont un goût légèrement sucré et se conservent longtemps. Il n’est donc pas étonnant qu’ils entrent dans la composition de plats de résistance et de sauces et qu’on en fasse aussi de la marmelade.
Voici la recette de cette confiture d’oignon : choisir des oignons rouges. Les couper puis les faire revenir longtemps avec des épices, du vin rouge et du miel. Cette marmelade accompagne à merveille les plats de viande, les légumes, le fromage et le vin.
Le village de Viatskoïé est célèbre pour ses concombres depuis le milieu du XIXe siècle. Ces petites cucurbitacées pansues étaient servies à la table des empereurs. Elles sont délicieuses aussi bien fraîches que salées. On peut en faire des conserves avec de l’ail et de l’estragon ou bien des feuilles de cassis et de chêne. Selon une recette ancienne, on peut les faire revenir dans du lait avec des oignons et de l’ail. De nombreux établissements de restauration de la région de Iaroslavl proposent à leur carte des pirojki de seigle fourré aux concombres salés.
>>> Sept habitudes alimentaires russes qui peuvent sembler étranges
La recette de cette boisson au nom évocateur « qui réchauffe l’âme » a été imaginée dans la région de Iaroslavl. Ce vin chaud se prépare avec du miel, des canneberges et des épices. Le vin peut être remplacé par de la bière.
Dans cette autre publication, découvrez les dix plus grands «monuments» gastronomiques des régions russes selon nos lecteurs.
Dans le cadre d'une utilisation des contenus de Russia Beyond, la mention des sources est obligatoire.
Abonnez-vous
gratuitement à notre newsletter!
Recevez le meilleur de nos publications directement dans votre messagerie.