Ayant reçu mercredi le premier ministre belge Charles Michel, le président russe a évoqué avec celui-ci une série de projets, notamment le transbordement du GNL produit sur la péninsule de Yamal.
« Notre rencontre avec le premier ministre belge vient de s’achever. Nous avons discuté de l’élargissement de la coopération. L’un des projets est l’élargissement des capacités du port [de Zeebrugge, ndlr] en vue de la transformation des cargaisons, plus précisément de produits de Yamal LNG », a indiqué le président lors d’une rencontre avec des membres du Comité économique de la Chambre de commerce et d’industrie France-Russie.
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Pour information, ce port belge abrite l’un des terminaux GNL les plus importants d’Europe.
L’homme fort du Kremlin a en outre rappelé que ce n’était pas un secret que le premier méthanier avec du GNL russe était arrivé aux États-Unis.
Le co-président du Conseil économique de la CCIFR et fondateur de Volga Groupe, Guennadi Timtchenko, a alors expliqué que ce fait « était déjà connu », mais qu’on ne cherchait pas à l’évoquer à tout bout de camp.
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Vladimir Poutine a par ailleurs indiqué que l’information en question avait déjà été relayée par les médias et qu’il n’y avait absolument rien à craindre.
Rappelons que les détails sur la prochaine livraison aux États-Unis du GNL produit en Russie ont fait leur apparition début janvier. Le 28 de ce même mois, le méthanier Gaselys, navire transportant cette cargaison, est arrivé dans le port de Boston. À deux jours de cet événement, l’agence Bloomberg avait écrit qu’un second lot de GNL pourrait prochainement être remis au Massachussetts.
Pour de plus amples informations à propos de cette livraison, consultez notre article lui étant consacré.