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Stalingrad, 68 millions de dollars
Ce drame de guerre signé Fiodor Bondartchouk – le premier film russe au format IMAX 3D – se démarque surtout par ses caractéristiques techniques.
Le projet centré sur l’un des épisodes de la bataille de Stalingrad s’est imposé comme l’un des films les plus rentables de l’histoire de la Russie postsoviétique (en 2013), et a récolté des sommes importantes aux États-Unis et en Chine. Dans l’empire du Milieu, Stalingrad est même devenu le film non-hollywoodien et non-anglophone le plus rentable (conservant sa position jusqu’en 2015).
Le film a reçu des avis mitigés, mais a été promu aux Oscars par la Russie, sans pour autant apparaître dans la liste des nominés.
Trois Secondes, 60 millions de dollars
Ce drame sportif a été inspiré par les événements survenus en 1972 lors des XXe Jeux olympiques d’été à Munich, lorsque l’équipe de basket masculine d’URSS a vaincu les Américains en finale.
Après sa sortie en 2018, le film est devenu le plus rentable en Russie, et dans le monde, il a récolté pas moins de 60 millions de dollars. Le jeu intense des acteurs et le cadrage ont contribué à son succès.
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Night Watch, 34 millions de dollars
Ce film dans le style fantaisy urbaine, adapté d’un roman de Sergueï Loukianenko, est souvent qualifié de tout premier blockbuster russe. Cet opus de Timour Bekmambetov sur le combat des forces mystiques du bien et du mal campé dans le Moscou actuel a battu le record de recettes en Russie, puis a fait un carton aux États-Unis (1,5 millions de dollars) et dans d’autres pays. Le film est devenu culte, et reste aujourd’hui encore une source de mèmes et de phrases célèbres.
Les réalisateurs Quentin Tarantino et Danny Boyle ont mentionné Night Watch parmi leurs opus favoris, et le magazine Empire l’a inclus dans le top 100 des meilleurs films du monde entier.
Viking, la naissance d’une nation, 30 millions de dollars
Ce drame historique dont le casting comporte différentes stars russes et filmé dans l’esprit de Game of Thrones raconte l’arrivée au pouvoir de Vladimir Ier (Danila Kozlovski) et le baptême de la Russie. À la base du scénario figure la Chronique des temps passés, la plus ancienne chronique slave orientale qui nous soit parvenue.
Le film a été l’un des plus coûteux de l’histoire du cinéma russe. Il a été apprécié pour ses combats à grande échelle et l’ampleur de son histoire, mais critiqué pour ses incohérences historiques.
Mongol, 26,5 millions de dollars
Cette coproduction de la Russie, du Kazakhstan et de l’Allemagne a été réalisée par Sergueï Bodrov. Il s’agit du biopic de Temujin, par la suite plus connu sous le nom de Gengis Khan. L’histoire de ce guerrier qui devient chef militaire et dirigeant a été nominée aux Oscars en 2008 pour le titre de meilleur film en langue étrangère.
Ce blockbuster filmé avec des techniques hollywoodiennes a été projeté dans 30 pays. Les plus importantes recettes ont été récoltées aux États-Unis, en France, mais aussi en Grande-Bretagne, en Italie, en Espagne et en Turquie.
Certains lient le succès du projet à la mode de la culture asiatique – au même moment les cinémas accueillaient La Momie : la tombe de l'empereur dragon, Le Royaume interdit et Kung Fu Panda. Mais il est impossible de nier la qualité et l’authenticité avec laquelle a été réalisé Mongol – les spectateurs ont apprécié les scènes de batailles, le design des costumes et la dramaturgie.
La Princesse des glaces, 24,6 millions de dollars
La réponse russe au conte des princesses Anna et Elsa La Reine des Neiges est le film d’animation La Princesse des glaces (troisième volet). Les héros principaux, Kai et Gerda, ont grandi, et continuent de vivre des aventures. De nouveaux héros sont apparus dans le conte classique d’Andersen et l’histoire a bien changé.
Ce dessin animé a été particulièrement populaire en Corée du Sud. La partie précédente de la franchise – La Reine des neiges : le miroir sacré– a récolté près de 6 millions de dollars dans le monde, le gros de ses recettes ayant été obtenu en Chine.
Hardcore Henry, 17 millions de dollars
Dans ce film d’action fantastique d’Ilia Naïchouller, la caméra suit directement le point de vue du héros, comme dans un jeu vidéo FPS. Selon l’histoire, il ne se souvient pas de son passé et doit sauver sa femme d’une bande de mercenaires.
La première mondiale du film a eu lieu au festival de Toronto, des acteurs russes et des acteurs étrangers – Sharlto Copley, Danila Kozlovski, Haley Benett – figurent à son casting.
Hardcore Henry a séduitles spectateurs américains – dans le monde, le film a récolté près de 17 millions de dollars, et le gros des recettes provenait des États-Unis (9,2 millions de dollars). Le public a apprécié les scènes d’action, l’histoire dynamique, l’utilisation originale de la caméra et le jeu des acteurs.
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Subwave, 15 millions de dollars
Subwave d’Anton Meguerditchev est un drame qui, par son côté spectaculaire, boxe dans la catégorie des projets hollywoodiens. Selon le scénario, lors de la construction des stations dumétro de Moscou, un tunnel se fissure et l’eau de la rivière Moskova s’y engouffre. Ce torrent déchaîné menace la sécurité des passagers.
Ce film catastrophe combine des éléments de drame et de thriller – certains acteurs ont souffert de claustrophobie durant le tournage ! –, et cinq studios (rien que ça !) ont travaillé sur les effets spéciaux. Les efforts des créateurs ont été salués en France, en Allemagne et en Espagne.
Dragon Inside Me, 10,5 millions de dollars
Ce projet fantastique avec des éléments de mythologie orientale a fait un véritable carton en Chine. Ce film sur la princesse Mira, enlevée par un dragon le jour de son mariage, comprend à son acting les acteurs Maria Poïezjaïeva et Matveï Lykov. Cette histoire d’amour atypique est basée sur un roman évoquant un homme-dragon qui enlève une princesse par erreur.
Les scènes dramatiques, la nature surprenante (le film a entre autres été tourné en Bulgarie) et les effets spéciaux ont été particulièrement appréciés par les spectateurs chinois. Fait intéressant, le spécialiste en charge des effets spéciauxa auparavant travaillé avecle studio de Peter Jackson sur des films comme Avatar, King-Kong ou Le Seigneur des anneaux.
Guardians, 9,7 millions de dollars
Ce film d’action sur des super-héros soviétiques a été accueilli plus que froidement en Russie. Malgré les critiques, cette histoire, qui rappelle Avengers, Justice League ou les Quatre Fantastiques, a engrangé de solides recettes à l’international. Le film a récolté environ 10 millions de dollars à l’étranger. Les revenus principaux sont venus de Chine, mais cet action-fantasy avec un homme-ours, une femme invisible et d’autres héros, a aussi été apprécié en Amérique du Sud.
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