«L’Été» de Serebrennikov et «Dovlatov» à l’affiche de la Semaine du cinéma russe à Paris

Culture
RUSSIA BEYOND
Occasion idéale pour voir le meilleur des récentes productions des réalisateurs de la plus grande contrée du monde, la Semaine du nouveau cinéma russe animera le début du mois de novembre à Paris, au plus grand plaisir des cinéphiles. 17 œuvres sont au programme, dont L’été de Kirill Serebrennikov, qui ouvrira l’événement. Comme chaque année, Russia Beyond présente sa sélection des films à l’affiche.

L’Été, de Kirill Serebrennikov (2018)

Film relatant les débuts du musicien Viktor Tsoï, du groupe Kino, et la naissance du rock underground à Leningrad, au début des années 1980.

Leningrad. Un été du début des années 80. En amont de la Perestroïka, les disques de Lou Reed et de David Bowie s’échangent en contrebande, tandis qu’une scène rock émerge. Mike Naoumenko et sa femme, la belle Natacha, rencontrent le jeune Viktor Tsoï. Entourés d’une nouvelle génération de musiciens, ils vont changer le cours du rock’n’roll en Union soviétique.

Prix de la Meilleure musique originale, 71e Festival de Cannes.

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Dovlatov, d’Alexeï Guerman Jr. (2018)

Récit portant sur quelques journées de péripéties imaginaires de l’écrivain soviétique Sergueï Dovlatov, en novembre 1971, à Leningrad.

Un tourbillon de situations drôles et paradoxales : découverte des milieux du crime, vie mondaine et littéraire de Leningrad, studios de cinéma « Lenfilm », musique, lecture de poésies, journalisme, désir ardent d’acheter pour sa fille une poupée introuvable. Le spectateur découvre, dans toute une série de conflits quotidiens, une personne subtile et ironique qui choisit sa propre voie pour devenir, plus tard, l’un des plus populaires prosateurs russes du XXe siècle.

68 Berlinale – Ours d’Argent de la meilleure contribution artistique.

Fermeture, de Tatiana Everestova (2018)

Tania, élève de terminale, vit dans une petite cité en Iakoutie. Son beau-père boit et s’en prend sans cesse à sa mère. Dans cette situation dramatique, Tania en arrive à prendre une décision pouvant non seulement lui être fatale, mais aussi avoir des répercussions désastreuses sur la vie de ses proches.

Sélection officielle du 26e Festival du cinéma russe « Fenêtre sur l’Europe » (Vyborg)

Casse-cou, d’Ivan Tverdovski (2018)

Atteint d’une maladie rare, un jeune homme vit en internat. Sa mère, contre toute attente, le reprend chez elle. À Moscou, le personnage devient cependant, involontairement, le complice d’une association de malfaiteurs.

Prix du Meilleur rôle féminin et du Meilleur Caméraman du 29e Festival national du cinéma Kinotaure.

Reines du silence: les plus célèbres actrices russes du cinéma muet

À deux, long-métrage de début de Timofeï Jalnine (2018)

N’ayant plus aucune confiance en la médecine traditionnelle, Nadia persuade son mari de partir à pied en direction des lacs de radon. Andreï accepte. Là-bas, loin de son austère beau-père, il prévoit d’annoncer à Nadia sa décision de divorcer. Mais la nature bouscule les projets des époux. Andreï et Nadia se perdent dans l’impraticable taïga sibérienne et, là, commence leur douloureux périple pour lutter contre leurs propres peurs et revenir sur les erreurs du passé, la taïga symbolisant la vie dans laquelle ils se sont perdus à deux. Ou alors serait-elle l’incarnation du jardin divin retrouvé par les bannis ?

Sélection (catégorie Débuts) du 29e festival national Kinotaure.

Organisée par les sociétés Interfest et Propeller Production, avec le soutien du Ministère de la Culture de la Fédération de Russie, avec la participation de la Société les Ecrans de Paris, en coopération avec l’Association Dialogue Franco-Russe, la 16ème édition de la Semaine du cinéma russe à Paris « Regards de Russie » se tiendra cette année du 7 au 13 novembre au cinéma L’Arlequin. Pour prendre connaissance du programme détaillé, veuillez suivre le lien.