Comment les Suédois ont lutté pour et contre l’URSS pendant la Seconde Guerre mondiale

En bref
BORIS EGOROV
Après le début de la guerre d’Hiver entre l’URSS et la Finlande le 30 novembre 1939, la Suède a partiellement renoncé à sa traditionnelle politique de neutralité. Elle s’est déclarée État « non belligérant » et a commencé à fournir massivement des armes à son voisin.

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En outre, sous le slogan « L’affaire de la Finlande est la nôtre », le royaume a lancé un appel aux volontaires et plus de 8 000 personnes ont rejoint le Corps des Volontaires suédois.

Pendant les rares affrontements avec l’Armée rouge en Laponie, il a perdu 33 hommes. L’Escadrille des volontaires suédois a également pris part aux combats et enregistré 12 victoires aériennes, tout en perdant deux appareils.

Lorsqu’en 1941 la Finlande a rejoint la campagne d’Hitler vers l’Est, les Suédois étaient déjà beaucoup moins nombreux à souhaiter rejoindre le front. La question de la lutte pour l’indépendance de l’État voisin ne se posait plus.

Un millier de volontaires se sont alors présentés. Les uns ont participé au siège d’une base navale soviétique dans la péninsule de Hanko, alors que les autres ont combattu près de la rivière Svir, près de Leningrad.

Au contraire, des dizaines de Suédois ont combattu dans les rangs de l’Armée rouge. Pendant la guerre d’Hiver, le pilote de char Fredrik Åberg, qui s’était installé en Russie soviétique encore à l’époque de la guerre civile, a pris part aux combats sur l’isthme de Carélie. Le « camarade suédois » participera plus tard à la défense de Leningrad.

Anders Gustavsson s’était quant à lui installé en URSS pendant les années 1920. En tant que traducteur militaire de l’allemand et employé du service de propagande, le major a vécu dans le Leningrad assiégé et a participé à la bataille de Stalingrad ainsi qu’à la libération de la Crimée et aux combats en Prusse orientale, fait d’armes pour lequel il a reçu l’Ordre de la guerre patriotique.

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