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Elles proviennent de la collection de l’amateur d’art russe ancien Pavel Karabanov. Toute sa vie, il fit l’acquisition d’objets d’exception en se laissant guider uniquement par son goût et son intuition. Sa collection privée était tellement remarquable par sa taille et sa qualité qu’on l’appelait le « second Palais des Armures ». Nicolas Ier voulut la lui acheter, mais Pavel Karabanov refusa l’offre de son empereur. Pour mieux lui léguer ses trésors par testament. Ce fut ainsi que de nombreux objets de cette immense collection vinrent enrichir celles des musées du Kremlin de Moscou.
Un examen minutieux de ces pièces montra qu’un certain nombre d’entre elles étaient des faux. Aujourd’hui, ces faux fabriqués au XIXe siècle présentent un grand intérêt scientifique et ont une valeur non négligeable.
Habituellement, les « diadèmes » étaient des objets luxueux. Les parties métalliques étaient en or rehaussées de pierres précieuses. Mais, les médaillons cousus sur celui-ci sont faits d’un alliage de cuivre peu épais sur lequel les représentations du Christ et des saints sont grossièrement gravées.
Cette pièce est actuellement présentée à l’exposition intitulée Les Amateurs d’histoire russe organisée par les Musées du Kremlin de Moscou.
Dans cette autre publication, découvrez dix objets précieux provenant de collections privées exposés dans les musées du Kremlin de Moscou.