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Le musée historique renferme des pièces absolument uniques réalisées en or, dont cette pendule de cheminée signée Karl Fabergé. Ce sont des panneaux de malachite parfaitement assortis qui y servent de base, semblant comme un bloc monolithique. Cette technique a reçu le nom de « mosaïque russe ».
Cet objet précieux a été offert par les officiers de la garde montée au prince Nikolaï Odoievski-Maslov, qui a commandé le régiment entre 1896 et 1901, lors de son départ à la retraite.
Sous l’Empire, ce régiment était considéré comme d’élite et ses soldats et officiers se sont distingués lors des principaux combats du XIXe siècle, dont ceux de la Guerre patriotique de 1812. Ses distinctions peuvent être vues sur cette pendule, qui présente en outre une myriade de petits détails intéressants.
Une figurine du porte-étendard couronne la pendule et deux gardes à cheval sont placés sur les côtés.
Cette figurine de jeune femme au diadème russe n’est autre qu’un flacon à parfum datant des années 1880. Le nom du joaillier l’ayant réalisé vous sera familier – il s'agit de Frédéric Boucheron, fondateur de la légendaire Maison de joaillerie, qui avait sa propre boutique à Moscou encore à la fin du XIXe siècle.
Ce genre de flacons était à la mode à l’époque. L’on pouvait les porter au cou ou les attacher à la taille. Celui-ci a été créé sur ordre de la famille impériale à partir de cristal et incarne une jeune femme en costume russe et portant un kokochnik richement orné de pierres précieuses, dont des rubis, des émeraudes et des perles.
Le flacon fait à peine plus de 8 cm.
Il s’agit d'un cadeau offert par la noblesse de Nijni Novgorod à la famille impériale.
En 1913, la Russie célébrait le tricentenaire de la dynastie des Romanov, ce qui a donné lieu à un véritable défilé de cadeaux : chaque société souhaitait faire une offrande originale à la famille du souverain.
Cette assiette décorative a été commandée par la noblesse de Nijni Novgorod à la maison d’orfèvrerie et de bijouterie Ivan Khlebnikov, qui comptait parmi les fournisseurs de la Cour de Sa Majesté Impériale, mais aussi de celles de Hollande, de Serbie, du Monténégro et du Danemark. Les pièces y étant produites se distinguaient par leur « style russe » et étaient facilement reconnaissables à l’époque.
Pour créer cette assiette, les joailliers ont utilisé de l’argent doré, orné d’améthystes, de calcédoines et d’émail.
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L’icône en question a été créée au milieu du XVIIe siècle par des peintres de Moscou et destinée au monastère érigé sur l’emplacement de l’ancienne citadelle dite kremlin d’Alexandrov, dans la région de Vladimir.
Son revêtement est un vrai chef-d’œuvre d’orfèvrerie. Réalisé en argent doré, il est orné de saphirs, rubis, émeraudes, diamants et autres pierres précieuses. Des fonds nécessaires pour sa création ont été débloqués par le Trésor.
Historiquement, le kremlin (ou la sloboda) d’Alexandrov jouait le rôle de résidence du tsar, mais a fini par être délaissé. En 1651, le tsar Alexis Ier a autorisé la fondation sur son emplacement du monastère de la Dormition, qui accueillera entre ses murs des femmes nobles tombées en disgrâce. Les souverains de Russie ont activement contribué à son développement, jusqu’à ce qu’il ne ferme sous les bolcheviks.
L’icône a été livrée au musée historique en 1930.
Dans la tradition chrétienne, l’on y conserve le Saint-Sacrement – du vin et du pain consacrés.
Celui préservé au musée historique, près des remparts du Kremlin, est un rare exemple du baroque moscovite arrivé à nos jours.
Réalisé en argent doré et couvert d’émail, il rappelle une église orthodoxe et ses concepteurs ont pris en compte l’architecture de la ville de la fin du XVIIIe siècle. À l’intérieur, l’on trouve 4 petits tiroirs.
Sur les panneaux ovales, sont représentées la Crucifixion, la Descente de croix, la Mise au tombeau et la Résurrection. Un travail très fin !
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