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Cette adaptation de la nouvelle d’Alexandre Pouchkine est l’un des premiers films d’horreur du cinéma russe. Le metteur en scène Iakov Protazanov sut créer une atmosphère angoissante et fit remarquablement voir la folie qui s’empare de l’esprit du personnage principal. Les scènes de la jeunesse de la comtesse et celles de l’histoire de Hermann se succèdent, donnant du rythme au film.
Il est également resté dans l’histoire du cinéma russe pour avoir été le premier à être tourné avec une caméra en mouvement.
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Ce film est une adaptation de la nouvelle du même nom de Léon Tolstoï. Il y raconte l’histoire d’un jeune soldat brillant qui, après avoir vécu une tragédie, se retire dans un monastère et renonce au monde. Les spectateurs de la fin des années 1910, peut-être lassés des mélodrames légers, furent très impressionnés par ce film d’Iakov Protazanov. Le metteur en scène dut longtemps en remettre le tournage parce qu’il lui était interdit de filmer des acteurs interprétant les rôles de membres de la famille impériale et du clergé.
Aelita est le premier film de science-fiction de l’histoire du cinéma russe et soviétique. Il est inspiré d’une nouvelle d’Alexeï (Alexis) Tolstoï. Des ingénieurs terriens inventent un « interplanétonef » pour voyager vers d’autres planètes. Aelita, la reine de Mars, les surveille grâce à un appareil spécial. Lorsqu’ils arrivent sur la planète rouge, les Terriens constatent que les Martiens vivent en esclavage et les incitent à se soulever.
La musique de ce film fut composée par Alexandre Scriabine et Igor Stravinsky. Ce film d’Iakov Protazanov est une belle illustration du style constructiviste. Les costumes furent créés par Alexandre Exter et Nadejda Lamanova.
Un ouvrier, injustement accusé d’avoir volé des outils, se suicide. Révoltés, ses collègues se mettent en grève : ils refusent d’embaucher, exigent des augmentations de salaire et une réduction de la journée de travail. La police et les cosaques répriment ce soulèvement et fusillent des manifestants. S’il avait été tourné aujourd’hui, ce film de Sergueï Eisenstein aurait été classé dans la catégorie des faux documentaires. Il impressionne toujours autant par ses scènes de foule.
Comme les autres films de Dziga Vertov, ce film documentaire, qui devait être le premier d’une série intitulée La Vie à l'Improviste, est une expérience de grande envergure. Il n’y a ni décors, ni acteurs professionnels. La caméra filme uniquement des gens ordinaires qui vaquent à leurs occupations habituelles. Chaque épisode raconte une petite histoire : celles du premier camp de pionniers soviétique, d’une boulangerie industrielle, de sportifs à l’entraînement. Parfois, la pellicule est montée à l’envers et le spectateur voit comment une miche de pain se transforme en épi de blé. Ce film n’impressionna pas uniquement les Soviétiques qui le virent. Il fut récompensé d’une médaille d’argent à l’Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes de Paris en 1925.
Dans cette comédie sous-titrée La Curiosité Punie et Récompensée d’un Yankee, Lev Koulechov raconte les aventures d’un Américain en URSS. À peine arrivé en Union soviétique, Monsieur West est victime d’escrocs. Jeddy, son garde du corps qui le recherche, tire sur tout ce qui bouge et participe à des courses poursuites. Ce film est une encyclopédie des préjugés dont l’URSS et ses habitants étaient alors l’objet. Les amateurs d’histoire prêteront attention aux cadres où l’on voit la cathédrale du Christ-Sauveur de Moscou avant sa destruction.
Sergueï Eisenstein avait initialement le projet de tourner un film sur le déroulement de la Révolution de 1905 dans différentes villes de l’Empire russe. Mais, pressé par le temps, il dut se limiter à réaliser un seul des épisodes qu’il avait prévu d’illustrer : celui du soulèvement des matelots du cuirassé Potemkine.
Ce film est depuis longtemps considéré comme un chef-d’œuvre du cinéma mondial. Aujourd’hui encore, la scène de l’escalier d’Odessa que dévale le landau dans lequel se trouve un nourrisson coupe le souffle de ceux qui la regardent.
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Le metteur en scène Vsevolod Poudovkine adapta librement le roman La Mère du vivant de son auteur Maxime Gorki. L’ouvrier Vlassov se noie dans l’alcool. Résignée, sa femme supporte en silence la violence dont il fait preuve à son égard. Ne voulant pas connaître le même destin que son père, leur fils Pavel adhère au mouvement révolutionnaire. Progressivement, sa mère le soutient dans son entreprise. La fin du film est tragique : Pavel et sa mère meurent écrasés lors de la dispersion d’une manifestation.
Sans scénario, sans décors, sans générique et sans acteurs, L’Homme à la Caméra de Dziga Vertov est un témoignage de la vie dans les villes soviétiques où tout est en mouvement. Les voitures roulent vite, les ouvriers vont à l’usine, l’animation règne sur les marchés. La caméra observe impassiblement ce qui se passe devant elle. Ce film n’est pas seulement une illustration du mouvement d’avant-garde dans le cinéma. C’est aussi une véritable encyclopédie de la vie urbaine dans la jeune Union soviétique. Avec ce film, Dziga Vertov voulut créer un langage cinématographique universel.
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