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L’auteur du Révizor et des Ames Mortes qualifiait sa pièce Le Mariage d’ « aventure parfaitement improbable en deux actes ». Le personnage principal, Ivan Podkolessine, conseiller à la cour, se conduit effectivement de façon tout à fait improbable. Bien qu’il veuille se marier, il ne cherche pas particulièrement à rencontrer de potentielles fiancées. Même après que son ami Kotchkarev se soit débarrassé de tout aussi potentiels concurrents, Podkolessine ne demande toujours pas la main de celle qu’il a choisie. Finalement, à l’église, le jour du mariage, alors qu’il semble maintenant impossible de reculer, Podkolessine s’enfuit en sautant par une fenêtre.
Les premières lignes de cette nouvelle font involontairement penser au titre du premier chapitre du Maître et Marguerite de Mikhaïl Boulgakov : « Ne parlez jamais à des inconnus ». « Et l’on sait que si un bourgeois de Pétersbourg s’adresse soudain, dans la rue, à un autre bourgeois qui lui est totalement inconnu, ce dernier, fatalement, sera pris de panique. » Fiodor Dostoïevski raconte une histoire fantasmagorique sur la jalousie dont les personnages sont des maris, leurs femmes, les amants de leurs femmes et la petite chienne Amichka.
Mikhaïl Balzaminov, petit fonctionnaire ingénu, rêve de se trouver une fiancée riche. Son choix se porte sur la marchande Domna Belotiélova. Alexandre Ostrovski décrit l’enlèvement de la fiancée, la chasse à l’héritage et l’attente d’un mariage fructueux. « Le proverbe dit que "le bonheur est pour les imbéciles". Mais, voilà, nous sommes heureux. Pourquoi vouloir être intelligent quand on peut être heureux ? Nous vivrons sans esprit mais avec de l’argent », déclare à la fin de la pièce la mère de Balzaminov.
Si vous voulez vous remonter le moral, lisez les récits humoristiques d’Anton Tchékhov. Résultat garanti ! Prenez, par exemple, La Proposition. Le personnage principal va voir son voisin pour lui demander la main de sa fille. Mais, l’entrevue se transforme rapidement en dispute au sujet d’un terrain. Le sujet est drôle et la situation tragique. Heureusement, tout se finit bien.
Léonide Antonovitch achète un lit lors d’une vente aux enchères. Il est de style rococo, décoré de plusieurs angelots qui accompagnent un cortège nuptial. Les connaissances qui lui rendent visite se moquent de lui en supposant qu’il a décidé de se marier. Bientôt, les angelots lui susurrent l’idée du mariage. Il les écoute, se marie à sa logeuse qui ne partage pas sa passion pour les antiquités et se révèle avare.
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