La Crimée sur les toiles d’artistes russes

Culture
ANNA SOROKINA
De nombreux artistes peintres ont dédié leurs toiles aux paysages pittoresques de Crimée. Chacun d’entre eux les voyait à sa manière.

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Ivan Aïvazovski, Une nuit à Gourzouf (1891)

L’un des peintres de marine les plus célèbres au monde est né à Théodosie, en Crimée, et y a passé la majeure partie de sa vie. Sans surprise, de nombreuses de ses toiles ont été dédiées à cette péninsule et la mer sur ses tableaux est très réaliste.

Ivan Aïvazovski, Soir en Crimée. Yalta (1848)

S’il est surtout connu pour les scènes de bataille, il a également peint des toiles avec des paysages romantiques. Il appréciait particulièrement Yalta.

Vassili Sourikov, Paysage avec l’église de la Résurrection de Foros (1908)

Sourikov voyait la Crimée en couleurs vives et joyeuses. Pour la première fois, il l’a visitée en 1907 et, ensuite, a sillonné toute la côte. Sur ses toiles, nous pouvons voir les innombrables sentiers montagneux baignés par le soleil, ainsi que la mer turquoise.   

Vassili Sourikov, Rochers de Simeïz (1907-1915)

La série criméenne de Sourikov comprend une quarantaine d’œuvres, dont seulement quelques portraits et scènes de vie. Tout le reste représente des paysages, dont voici un des plus célèbres.

Arkhip Kouïndji, Aï-Petri. Crimée (années 1890)

Il rêvait de devenir disciple d’Aïvazovski et s’est rendu pour la première fois en Crimée encore adolescent, à l’âge de 14 ans. Alors, Aïvazovski lui a conseillé d’étudier à Saint-Pétersbourg, expliquant qu’il ne pourrait pas le prendre pour élève. La nature criméenne a tant enchanté Kouïndji que, devenu peintre, il s’y est acheté une propriété et s'y rendait souvent avec ses propres élèves.

Arkhip Kouïndji, Mer. Crimée (années 1890)

Plusieurs dizaines d’études de Kouïndji sont dédiées à cette péninsule. L’on y voit aussi bien la partie montagneuse que les vues des côtes. Une attention particulière sur ses toiles est portée à la lumière : l’on y voit aussi bien la lueur de la Lune, le crépuscule et le Soleil couchant.

Iossif Kratchkovski. Paysage cirméen (1912)

Il a étudié à l’Académie des beaux-arts chez le paysagiste de renom Mikhaïl Klodt et s’est tellement distingué par ses talents que l’on lui a accordé une bourse d’État pour qu’il poursuive ses études en Europe.

Il a visité la péninsule à la fin des années 1890, séjournant à Livadia et Massandra. Il a peint au cours de sa vie plusieurs milliers de toiles, mais ce sont celles représentant les paysages criméens qui sont le plus restées dans les mémoires.

Ivan Chichkine, Aux alentours de Gourzouf (1879)

Si son nom est avant tout associé avec les paysages forestiers, il a lui aussi peint plusieurs études dédiées à la Crimée. Il s’y est rendu en 1879 en compagnie de sa famille et de ses amis. Ils y ont passé l’été, visité les stations balnéaires et sont montés sur le sommet Aï-Petri.

Constantin Korovine, Balcon en Crimée (1910)

S’étant rendu en Crimée 1904, l’artiste en est tombé amoureux et s’est fait construire une datcha à Gourzouf. Ici, il a peint des paysages, portraits et scènes de vie.

Alexandre Kouprine, BakhtchissaraïCrépuscule (1928)

Il s’est rendu en Crimée pendant les années 1920 sur conseil de médecins. Il a vécu dans une datcha donnant sur Yalta et le sommet Aï-Petri et a peint aussi bien des paysages que les passants.

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