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Icône de Notre-Dame-du-Signe de Koursk, XIIIe siècle – Cathédrale synodale Notre-Dame-du-Signe de New York
Cette icône miraculeuse dont l’invention remonterait à 1295 fut emportée en 1920, au début de la guerre civile, par des prêtres qui fuyaient le régime bolchévique. De 1925 à 1944, elle se trouva en l’église de la Trinité de Belgrade .
Depuis 1951 , elle est conservée en la cathédrale synodale de Notre-Dame-du-Signe, qui fut longtemps la plus grande cathédrale de l’Église russe hors-frontières (rattachée au Patriarcat de Moscou par un Acte d'union canonique et eucharistique signé en mai 2007 ).
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Ivan Aïvazovski. Autoportrait, 1874 – Galerie des Offices, Florence
En 1873, la Galerie des Offices de Florence présenta plusieurs toiles du grand peintre de marine Ivan Aïvazovski (1817-1900). Parmi elles, l’autoportrait qu’elle lui avait commandé pour ses collections. Le musée florentin avait en efffet l’habitude de demander leur autoportrait aux artistes qu’elle exposait de leur vivant. Ivan Aïvazovksi choisit de se représenter sur fond d’un ciel orageux.
Œufs Fabergé Corbeille de Fleurs (1901) et Mosaïque (1914) – Collections du roi d’Angleterre Charles III
Les collections de la couronne britannique renferment de très nombreuses œuvres d’art russe : des icônes, des tableaux, des dessins, des vases de malachite du palais de Peterhof, etc. Parmi ces trésors, on trouve des objets d’orfèvrerie de la maison Fabergé, dont deux œufs de Pâques avec des surprises à l’intérieur. Nicolas II les avait offerts à son épouse Alexandra.
Ilia Répine, Autoportrait au Travail, 1915 – Galerie Nationale de Prague
En 1900 fut organisée à Prague une exposition des Ambulants (ou Itinérants) russes, la seule qui le fut en dehors de la Russie. Les visiteurs découvrirent à cette occasion le travail d’Ilia Répine. Après la Révolution d’Octobre 1917, Prague fut une des capitales de l’émigration blanche. Des expositions consacrées à Ilia Répine y étaient régulièrement organisées. Ce fut ainsi que la Galerie Nationale de Prague hérita de son Autoportrait au Travail qui resta de longues années dans les réserves du musée.
Couronne de mariage des Romanov, XIXe siècle – Hillwood Estate, Museum & Gardens de Washington
En 1966, cette couronne fut acquise chez Sotheby’s par Marjorie Merriweather Post, la femme d’un ambassadeur américain en poste en URSS de 1936 à 1938. À Moscou, elle fréquentait les magasins de dépôt-vente et achetait de nombreux objets fabriqués en Russie avant la Révolution. En 1960, elle installa son immense collection dans sa propriété d’Hillwood près de Washington. C’est un des musées où l’on trouve l’une des plus grandes collections d’art russe des États-Unis : porcelaines, peintures, bijoux, objets d’orfèvrerie dont des œufs Fabergé.
Casimir Malévitch, Carré Blanc sur Fond Blanc, 1918 – MoMA de New York
Lorsque le pouvoir soviétique décela en elle du formalisme, la peinture d’avant-garde russe et soviétique fut très recherchée en Europe occidentale et aux États-Unis. La Composition Suprématiste : Carré Blanc sur Fond Blanc est postérieure au célèbre Carré noir sur Fond Blanc et à plusieurs autres tableaux dans l’esprit du Carré Blanc sur Fond Blanc qui ne sont pas conservés dans les musées russes. En revanche, on peut notamment les admirer au Musée d’Art Moderne de New York qui possède également plusieurs œuvres de Vassili Kandinsky, Nathalie Gontcharova et Marc Chagall.
Marc Chagall, L’Anniversaire et Moi et le Village, 1915 – MoMA de New York
Les œuvres de Marc Chagall sont conservées dans des musées du monde entier. Le Musée d’Art Moderne de New York peut s’enorgueillir de posséder dans ses collections deux toiles autobiographiques du grand peintre né à Vitebsk (alors dans l’Empire russe).
Vassili Kandinsky, Murnau. Paysage avec Arc-en-Ciel, 1909 – Lenbachhaus de Munich
On peut admirer les compositions abstraites de Vassili Kandinsky dans les musées de Berlin, New York et Paris. La villa Lenbach de Munich possède une des collections les plus importantes au monde de toiles de ce maître de l’art abstrait. Tous les membres du Cavalier Bleu, groupe fondé par Vassili Kandinsky, y exposèrent. Munich était une ville à laquelle l’artiste était attaché : il avait étudié aux Beaux-Arts et y vécut de longues années.
Vassili Kandinsky, Composition VIII, 1923 – Musée Solomon R. Guggenheim de New York
L’une des toiles les plus connues de Vassili Kandinsky est actuellement conservée aux États-Unis. Le grand collectionneur Solomon Guggenheim était passionné par l’art de l’avant-garde et fit l’acquisition de plusieurs travaux de Vassili Kandinsky, Casimir Malévitch et d’autres peintres russes.
Nathalie Gontcharova, Le Printemps. Jardinage, 1908 – Galerie Tate Modern de Londres
Les Britanniques ont un goût prononcé pour l’avant-garde russe. La Tate de Londres possède une riche collection de peintres du début du XXe siècle, dont de nombreuses œuvres de Nathalie Gontcharova et de son mari Michel Larionov.
Toiles de Nicolas Roerich – Musée Roerich de New York
À Manhattan, un musée entier est consacré au peintre russe le plus mystique et original. On peut admirer des paysages non seulement himalayens mais aussi russes et des travaux à la portée philosophico-religieuse comme la Madone Oriflamme (1932).
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Erik Boulatov, Gloire au PCUS, 2003-2005 – Centre Pompidou de Paris
Dans la première moitié du XXe siècle, Paris accueillit de très nombreux artistes russes. Il ne faut donc pas s’étonner que le Centre Pompidou possède une immense collection d’art russe, dont de chefs-d’œuvre de l’avant-garde. Il peut également s’enorgueillir d’avoir la plus riche collection d’art russe contemporain hors de Russie. En 2016, le Fonds Potanine offrit au musée plus de 300 œuvres des années 1950-2000, dont cette toile emblématique d’Erik Boulatov.
El Lissitzky, Le Constructeur. Autoportrait, 1924 – Musée Municipal d’Amsterdam (Stedelijk Museum)
L’artiste avant-gardiste et architecte Lazar Lissitzky vécut toute sa vie en Russie puis en URSS. L’écrivain et collectionneur Nikolaï Khardjiev, qui avait été très proche des milieux de l’avant-garde russe et soviétique, possédait un grand nombre d’œuvres d’El Lissitzky. Lorsqu’il quitta la Russie pour les Pays-Bas en 1993, une partie de sa collection fut sortie du pays en contrebande. Après sa mort, la fondation qui portait son nom mit en vente ce qu’elle tenait de lui . Ce fut ainsi que le Stedelijk Museum acquit les travaux d’El Lissitzky, dont Le Constructeur. Autoportrait.
Dans cette autre publication, découvrez douze musées en France et Belgique où admirer de l’art russe.