Comment une icône vénérée par les orthodoxes russes s’est-elle retrouvée à New York?

Domaine public
L’un des objets sacrés les plus importants aux yeux des orthodoxes est l’icône de Notre-Dame du Signe de Koursk, dite « de la racine », qui date du XIIIe siècle. Comment se fait-il que cette image soit aujourd’hui conservée à New York?

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Initialement, l’icône se trouvait dans la ville russe de Koursk. En 1920, alors que l’Armée rouge approchait de la ville, les dignitaires religieux locaux ont décidé qu’il était nécessaire de sauver l’icône des bolcheviks. Elle a donc été emportée par l’armée du général blanc Denikine, qui battait en retraite vers le sud, puis s’est retrouvée en Serbie.

Jusqu’en 1944, l’icône a été conservée dans le monastère serbe de Jazak, puis dans l’église de la Sainte-Trinité à Belgrade. Mais la Seconde Guerre mondiale a obligé à l’évacuer à nouveau : les évêques orthodoxes craignaient l’approche des troupes. Et bien que les Soviétiques aient libéré l’Europe des nazis, les responsables ecclésiastiques se souvenaient de la façon dont la religion était traitée en URSS et craignaient pour l’intégrité de cet objet sacré.

Elle a ainsi déménagé à Carlsbad, puis à Munich, à Genève... En 1950, les hauts responsables de l’Église orthodoxe russe à l’étranger ont décidé de s’installer aux États-Unis - et d’y transporter la relique. Pour conserver l’icône, l’ermitage de Notre-Dame-de-Koursk a été créé à Mahopac, près de New York. En 1958, la cathédrale Notre-Dame-du-Signe a été construite à Manhattan spécialement pour accueillir cette image vénérée par les croyants.

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