Cinq films russes sortis en 2018 à ne pas manquer

Aleksey Nuzhnyy/Film Studio "Each Other"/2018
De la perte de poids à Tolstoï en passant par un drame historique: ces films seront parfaits pour vos moments de détente.

Histoire d’une nomination par Avdotya Smirnova

Jeune officier né avec une cuillère d’argent dans la bouche, Grigori entre en conflit avec son père influent, qui refuse de payer ses dettes de jeu et de fête. Au lieu de se joindre à un régiment prestigieux, le jeune homme proteste et est affecté à un petit régiment provincial. En route, il fait la connaissance de Léon Tolstoï, jeune et déjà très célèbre. Grigori devient un invité fréquent du domaine de Tolstoï, qui est situé tout près de sa base militaire.

Un jour, Grigori raconte à Tolstoï une histoire touchante sur son régiment. Certains de ses officiers sont corrompus, mais un secrétaire innocent a été arrêté et porte le chapeau. Tolstoï est tellement désolé pour le pauvre garçon qu'il décide de le défendre devant le tribunal en tant qu'avocat. 

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L’Été de Kirill Serebrennikov

Soupçonné de fraude, le réalisateur et metteur en scène Kirill Serebrennikov a été placé en résidence surveillée pendant le tournage du film. La mise en scène a donc été terminée sur ses recommandations données à distance. Serebrennikov n’a pas non plus assisté au triomphe de son filme à Cannes, où il a reçu le prix de la meilleure bande originale.

Le film décrit la vie de musiciens underground emblématiques des années 1980 : Viktor Tsoï, Mike Naumenko et sa femme Natalia. L’Été a reçu un accueil mitigé. Certains critiques ont dit que l’opus reflétait brillamment l’atmosphère de Leningrad sous la Perestroïka, tandis que la légende du rock Boris Grebenchtchikov affirme qu’il ne décrit pas les faits avec exactitude.

Dovlatov d’Alexeï Guerman Jr

Ceci est le premier biopic consacré à l'écrivain émigré soviétique Sergueï Dovlatov. Beaucoup de ses fans ont regretté que l’humour unique de Dovlatov soit absent du film. Cependant, le film reflète parfaitement les temps sombres de la stagnation, de la censure, des lectures de poésie interdites et comprend de nombreux autres symboles de l’époque de Brejnev.

Le film a été créé par la fille de Dovlatov, Katherine, qui était présente à la première en Russie. Elle fait beaucoup pour préserver son héritage - faisant même campagne pour qu’une rue de New York porte le nom de son père, Sergei Dovlatov Way -, et a traduit son livre Collines Pouchkine en anglais.

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Sobibor de Konstantin Khabenski

Cette année marque le 75e anniversaire de la tentative d'évasion la plus réussie d’un camp nazi pendant la Seconde Guerre mondiale. Le 14 octobre 1943, plus de 400 prisonniers du camp de concentration de Sobibor ont pris part à un soulèvement dirigé par l'officier soviétique juif Alexandre Petcherski. Onze gardes SS ont été tués lors de cette évasion. Après que les évadés ont échoué à prendre d'assaut un dépôt d'armes, ils se sont enfuis en masse vers les forêts à travers un champ de mines.

C’est le premier film de l'acteur russe Konstantin Khabenski, qui joue également le rôle principal.

Je perds du poids d'Alexeï Noujny

Après des années de dégustation de pâtisserie et de gâteaux, Ania a grossi. Son petit ami, un entraîneur de gym, ne le voit pas d’un bon œil et décide de rompre.

Après des larmes et beaucoup de souffrance, elle commence à courir et à perdre du poids. Alors que les kilos fondent, elle commence à comprendre que son ancien petit ami ne reviendra pas.

Une superbe comédie sur l'amour, l'amitié et le fitness (mettant en vedette la sexy Sacha Bortich) !

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