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Bague avec turquoise – elle protégeait son propriétaire d’une mort violente. Or, la veille de son duel fatal, il l’a confiée à son second Konstantin Danzas.
Bague avec cornaline portant une inscription en hébreu - le poète la mentionne dans ses vers « Protège-moi, mon talisman ». Ce fut un cadeau offert par sa muse Elizaveta Vorontsova censé protéger le poète de toute trahison. Après la mort du poète, elle passera au poète Vassili Joukovski, puis à l’écrivain Ivan Tourgueniev. Ce dernier souhaitait que la bague soit ensuite transmise à Léon Tolstoï, mais sa bien-aimée, Pauline Viardot, l’a remise au musée du lycée de Tsarskoïé Selo, où Pouchkine a étudié pendant son enfance.
Le poète avait plusieurs autres bagues avec cornaline. Sur l’une d’entre elles, était représenté un trépied sacrificiel, symbole des voyants. Son port par le poète était en lien avec la société secrète Lampe verte, dont il était membre.
Sur une autre, l’on pouvait voir des cupidons assis dans une embarcation. Le poète l’a offerte à une loterie caritative. Aujourd’hui, cette bague est conservée dans son musée sur la Moïka, à Saint-Pétersbourg.
Bague avec émeraude – le poète était persuadé qu’elle l’inspirait. Avant sa mort, il l’a offerte à Vladimir Dahl, futur auteur d’un dictionnaire du russe.
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