Le taux de chômage en Russie était en août 2018 de 4,6%, soit son indicateur le plus bas depuis de nombreuses années, révèle une étude de l’agence d’information RIA Novosti, se basant sur les données de Rosstat, service fédéral des statistiques. Le pays compte ainsi 3,5 millions d’individus sans activité, sur les 76,2 millions de personnes en âge de travailler.
Le chômeur russe moyen est en outre âgé de 35 ans et passe 6,9 mois avant de trouver un nouvel emploi. À noter que plus d’un quart des personnes sans activité professionnelle (26,4%) se situent dans la tranche d’âge des 15-25 ans, tandis que 18% ont d’ores et déjà franchi le seuil de la cinquantaine.
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Disparités territoriales
C’est la ville de Moscou qui se hisse sur la première marche des subdivisions administratives affichant le plus faible pourcentage de chômeurs, avec un résultat de 1,2%. Saint-Pétersbourg enregistre également un taux honorable de 1,4%, tout comme les districts autonomes de Iamalo-Nénétsie et de Khanty-Mansiïsk (2 et 2,3% respectivement), dans le nord-ouest de la Sibérie, ainsi que la région de Moscou (2,6%).
Les indicateurs les plus élevés sont quant à eux observés dans les républiques d’Ingouchie (26,5%), de Touva (19%), de Tchétchénie (13,8%), de Karatchaïévo-Tcherkessie (12,1%), du Daghestan (10,7%), de l’Altaï (10,2%) et au sein de la Transbaïkalie (10,2%). Il a cependant été noté une légère amélioration au Daghestan, en Ingouchie ainsi qu’en Tchétchénie.
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Les analystes soulignent toutefois qu’au cours de l’été 2018, la tendance, par rapport à la même période en 2017, a été positive dans 58 des 85 subdivisions administratives de Russie, tandis que dans 21 autres le taux de chômage a malheureusement connu une hausse et que dans 6 il est resté stable.
Rédigé sur la base de l'article publié par RIA Novosti
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