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Oscar du meilleur film documentaire en 1943
Moscou contre-attaque (Leonid Varlamov et Ilya Kopalin, 1942)
Initialement appelé La défaite des troupes allemandes aux abords de Moscou, ce documentaire soviétique devient populaire aux États-Unis sous le nom de Moscow Strikes Back (littéralement Moscou contre-attaque). Le film relate une période difficile pour la capitale soviétique durant la Seconde Guerre mondiale entre octobre 1941 et janvier 1942, quand les troupes allemandes étaient aux portes de la ville. On y voit Moscou préparer sa défense : les habitants édifient des barricades et des fortifications, patrouillent dans les rues, et fabriquent des obus dans les usines militaires. Le film montre également des généraux soviétiques de haut rang et des scènes de violents affrontements avec l'ennemi.
Oscar du meilleur film en langue étrangère, 1969
Guerre et Paix (Serge Bondartchouk, 1967)
Grâce à cette adaptation cinématographique du célèbre roman de Léon Tolstoï, l’Union soviétique a remporté son tout premier Oscar dans la catégorie du « Meilleur film en langue étrangère » en 1969. Durant six ans, le pays s’était largement dévoué à ce projet coûteux de grande envergure. Des unités militaires régulières entières et un régiment de cavalerie spécialement créé s’étaient mis en scène, portant des costumes d'époque réalisés pour le film.
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Oscar du meilleur film étranger en 1976
Dersou Ouzala ( Akira Kurosawa, 1975)
Ce film soviéto-japonais, réalisé par le célèbre Akira Kurosawa, raconte les époustouflantes et périlleuses aventures du grand explorateur russe Vladimir Arseniev et d’un chasseur nomade nommé Dersou Ouzala dans la nature sauvage de l’Extrême-Orient. Le film soulève des questions existentielles sur la relation entre civilisation et nature, la foi et la place de l’Homme dans le monde.
Oscar du meilleur film en langue étrangère en 1981
Moscou ne croit pas aux larmes (Vladimir Menchov, 1981)
Le film raconte l’histoire de trois femmes qui viennent de petites villes et arrivent à Moscou à la fin des années 1950. Pour atteindre le bonheur elles doivent supporter mensonges, trahison et travail pénible. Malgré tout elles parviennent à survivre dans cette immense ville cruelle.
Avant sa rencontre avec le dirigeant soviétique Mikhaïl Gorbatchev, le président américain Ronald Reagan a regardé ce film environ huit fois pour tenter de décrypter les mystères de l’« âme russe ».
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Oscar du meilleur film en langue étrangère en 1995
Soleil trompeur (Nikita Mikhalkov, 1994)
Jusqu’à présent, le seul film post-soviétique à avoir été récompensé par l'Oscar du meilleur film en langue étrangère est le drame Soleil trompeur du réalisateur Nikita Mikhalkov. En 1936 peu de temps avant le point culminant des Grandes Purges staliniennes, le légendaire commandant Sergueï Kotov passe tranquillement l’été avec sa famille et ses amis dans leur maison de campagne. Soudain, Mitia, un vieil ami de son épouse, arrive. Personne ne soupçonne que ce gentil et courtois jeune homme travaille pour la police secrète soviétique et que la famille de Kotov est désormais confrontée à un terrible destin.
Oscar du meilleur court-métrage d'animation en 2000
Le Vieil Homme et la Mer (Alexandre Petrov, 1999)
Ce film d'animation d'Alexandre Petrov donna à la Russie sa seconde victoire aux Oscars, en remportant le prix dans la catégorie du « Meilleur court-métrage d’animation ». Inspiré du court roman d'Ernest Hemingway, il est le premier film d’animation à être réalisé en IMAX (Image Maximum – désigne un format de pellicule).
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