Dix sites dans les environs de Saint-Pétersbourg qui méritent le détour

Forteresses, palais et parcours écologiques, les environs de Saint-Pétersbourg et la région de Leningrad dont elle est la capitale ne manquent pas d’atouts pour étonner touristes et promeneurs.

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Église de l’apôtre-André sur la Vouoksa 

Cette église en bois fut érigée en 2000 sur un roc posé dans le lit de la rivière Vouoksa (environ à 150 kilomètres à l’est de Vyborg).

Jusqu’à la construction du pont qui relie cette île minuscule à la rive droite  de la Vouoksa, fidèles et pèlerins traversaient le bras du cours d’eau en barque. L’écrin de verdure qui protège l’église et le pont rendent le site encore plus féérique qu’il ne l’était déjà.

Bosquet de Lindoulovsk

Le bosquet de Lindoulovsk est la plus ancienne forêt artificielle de mélèzes de Russie. Sa plantation fut décidée par Pierre le Grand (1672-1725), soucieux que la demande en bois pour la construction navale soit toujours satisfaite. Son projet ne fut cependant mis en œuvre qu’en 1738 . Un siècle plus tard, la mélèzeraie fut transformée en réserve naturelle.

Dans ce petit massif forestier situé à soixante-dix kilomètres au nord-est de Saint-Pétersbourg a été aménagé un parcours écologique  qui prend environ une heure et demie. Y ont été construits des escaliers sur les tronçons escarpés des sentiers, de petites terrasses panoramiques, des rotondes pour faire une halte. En un mot, tout ce qu’il faut pour profiter de ce site vallonné et de l’odeur enivrante des pins.

Phare de Chépéliovo

Les voyageurs sont souvent attirés par les phares, même quand il est interdit d’y pénétrer. Du fait de sa situation géographique, la région de Leningrad peut s’enorgueillir du nombre de ses phares.  Moins connu que celui d’Ossinovets, le sémaphore de Chépéliovo, qui se trouve à quatre-vingt-dix kilomètres à l’ouest de Saint-Pétersbourg, plaira aux amateurs de balades tranquilles.

La lanterne fut équipée en 1910 d’un système d’optique fabriqué en France. De la pointe de la presqu’île de Gora-Valdaï, où fut planté ce phare en brique, s’ouvre une vue pittoresque sur la mer Baltique qui, en cet endroit, peut geler l’hiver.

Torrent de Lossevo

Au XIXe siècle, des travaux d’aménagement hydraulique relièrent les lacs Soukhodolskoïé et Ladoga. Un affluent jusque-là très calme de la rivière Vouoksa se transforma alors en un torrent impétueux. Les amateurs de kayak et de rafting apprécient ses eaux sur lesquelles ont été organisés des parcours de différents niveaux de difficulté.

L’été, le village de Lossevo, situé à cent vingt kilomètres au nord de Saint-Pétersbourg, accueille le Bubble Baba Challenge, l’une des manifestations les plus hautes en couleur de la région de Leningrad. Des centaines de participants se jettent à l’eau sur des bouées aux formes féminines et cherchent à descendre les six cents mètres du torrent le plus rapidement possible. En 2023, quatre cents personnes se sont mesurées lors de cette compétition.

Forteresse de Schlüsselburg (Oréchek)

L’histoire de cette forteresse accrochée sur une île au débouché du lac Ladoga sur la rivière Néva, remonte à plus de sept cents ans. Les premières fortifications y furent élevées sur l’ordre de Iouri Danilovitch (v.1280-1325), un des petits-fils du prince Alexandre Nevski (1221-1263).

En 1702, Pierre le Grand reprit cette position aux Suédois et la renomma Schlüsselburg (ville-clef). Un siècle plus tard y fut construite une prison considérée comme la Bastille russe. Dans ses geôles croupirent des Décembristes, des révolutionnaires et même des membres de la famille impériale. Ce fut là qu’Alexandre, un des deux frères aînés de Vladimir Lénine (1870-1924), fut pendu en 1887.

Aujourd’hui, on rejoint l’île en vedette depuis la ville de Schlüsselburg pour y visiter le musée de l’histoire de la prison.

Fortins de Kronstadt 

Kronstadt est le nom donné à l’ensemble formé par l’île de Kotline et les îlots avoisinants. Il se trouve à une trentaine de kilomètres au large de Saint-Pétersbourg.  Entre 1703  et 1913  y furent construits une forteresse et dix-neuf  fortins  pour servir à la défense de la capitale de Pierre le Grand. Chacun de ces ouvrages a son histoire propre. Par exemple, des matelots français ivres en firent sauter un ; au tournant du XXe siècle , un autre abrita un laboratoire où des médecins cherchaient à mettre au point un sérum contre la peste.

Le fortin Constantin, l’un des mieux conservés à ce jour, accueille les visiteurs qui souhaitent en apprendre plus sur l’histoire de Kronstadt. Ils pourront également faire une excursion en vedette entre les îlots pour les voir de près.

Sur l’île Kotline également, les amateurs de phares découvriront avec plaisir le musée des phares où sont exposées des pièces uniques.

Tsarskoïé Selo 

La région de Leningrad est celle de Russie où l’on trouve le plus grand nombre de palais hors des villes. L’un des plus connus est Tsarskoïé Selo, près de la petite localité de Pouchkine.

Ce magnifique palais construit sous Catherine II (1729-1796), connu pour sa chambre d’ambre, est un chef-d’œuvre de l’architecture baroque. Son parc est agrémenté de pavillons et de fontaines.  

>>> Pourquoi le lac Ladoga est-il considéré comme le plus extraordinaire de Russie?

Vyborg et le parc Mon Repos

Vyborg, située à environ cent vingt kilomètres au nord-ouest de Saint-Pétersbourg, est une ville qui permet de faire un voyage dans le temps  : du Moyen-Âge sur la place du Marché entièrement pavée aux bâtiments dans le style Art Nouveau nordique. On pourra aussi y goûter des bretzels confectionnés selon une recette vieille de quatre cents ans.

Un des joyaux de la ville est le parc de Mon Repos. Le promeneur y appréciera les ponts chinois, les rotondes pour y prendre le thé et n’oubliera pas de pousser jusqu’aux falaises de granit.

Les «pénates» d’Ilia Répine

Le peintre Ilia Répine (1844-1930) vécut les trente dernières années de sa vie à quatre-cinq kilomètres au nord-ouest de Saint-Pétersbourg. En 1940, ce fut dans sa propriété que fut ouvert le premier musée-mémorial d’URSS.

Y sont exposés les effets du maître, ainsi qu’environ six cents toiles attribuées à Ilia Répine, à son fils et à d’autres peintres. Le parc est également ouvert à la visite. Les entrées doivent être préalablement achetées en ligne sur ce site

Parcours écologique à vélo «Barrière de Viariamiansel’skia»

Les amateurs de la petite reine prendront certainement un grand plaisir à se frotter au parcours de la Barrière de Viariamiansel’skia. Longue de onze kilomètres, il traverse pinèdes et marais, si caractéristiques de la région. Ce parcours est fait pour les cyclistes débutants comme confirmés.

Pour s’y rendre, ils prendront le train avec leur monture jusqu’à la gare de Petiaiarvi, située à quatre-vingts kilomètres au nord de Saint-Pétersbourg.

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