En images: cinq phares-paradis dans la partie européenne de la Russie

Legion Media
Pays dont les côtes s’étirent sur près de quarante mille kilomètres et dont les plans d’eau sont innombrables, la Russie possède des centaines de phares qui orientent les navires. Les plus pittoresques sont plantés dans des lieux difficiles d’accès. Il est cependant des exceptions que les amateurs de promenades au grand air photographieront de loin avec plaisir.

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Important : en Russie, les phares en activité sont la propriété du ministère de la Défense. Il est donc interdit de pénétrer dans les zones où ils se trouvent. Il est toutefois possible de les  photographier de loin.

Grand phare de la Volga 

Moscou est parfois appelée le port des cinq mers. Il n’est donc pas étonnant de trouver à environ cent quarante kilomètres au nord de la capitale, près de la ville de Doubna, le Grand phare de la Volga. Il fut érigé dans la seconde moitié  des années 1930 par les prisonniers du camp de travail de Dmitrov (Dmitrovlag) à la jonction du canal de Moscou et du lac artificiel d’Ivankovo. Depuis, il guide les bateaux dans cette zone dangereuse pour la navigation.

Le Grand phare de la Volga est un bâtiment de vingt-cinq mètres de haut  typique de l’époque stalinienne : il est en brique grise dans le style du constructivisme soviétique.

Une des raisons de se déplacer jusqu’à Doubna est que ce sémaphore est le seul en activité sur un cours d’eau de la partie européenne de la Russie.

Phare d’Ossinovets

Ce phare de soixante-dix mètres de haut est certainement le plus célèbre de la région entourant Saint-Pétersbourg. Il doit ce statut à l’endroit pittoresque où il fut planté en 1910  : il domine une plage de sable d’où s’ouvre une vue spectaculaire sur les eaux du lac Ladoga.

Phare en bois de Kronstadt

Kronstadt est située dans le golfe de Finlande à une trentaine de kilomètres au large de Saint-Pétersbourg. Sa position géographique justifie à elle seule le nombre de fortins et de phares qui y furent construits. Parmi eux, le phare en bois blanc. Il fut érigé en 1888 au bout d’une jetée de près de cinq cents mètres  sur laquelle ont depuis été installés d’anciens canons. Le phare, qui ne sert plus aujourd’hui que de sémaphore de secours, veille sur le torpilleur de haute mer remisé Bespokoïny (L’Aventureux) qui abrite le musée militaire de Kronstadt.

Phare de Sotchi

Ce phare est l’un des symboles de la ville de Sotchi et l’un des plus vieux sémaphores de la Russie méridionale. À cause de la guerre russo-turque de 1877-1878 , sa construction commencée en 1874 ne s’acheva qu’en 1890. Des ingénieurs français participèrent à la dernière phase des travaux et proposèrent d’installer dans la lanterne une lentille de Fresnel . Elle permettait à ce phare de petite taille de projeter son faisceau à trente kilomètres à la ronde. La couleur du feu changeait durant l’année.

Aujourd’hui, la lampe reste de la même couleur toute l’année. Le phare illumine de son rayon vert la côte sur laquelle se trouve Sotchi.

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Cette tour octogonale est fermée au public. Même de loin, on distinguera sur l’un de ses côtés la trace que laissa une balle tirée d’un fusil durant la Guerre civile (1917-1922).

Phare de Styrsudden 

Ce phare attirera les amateurs de longues promenades iodées et de jeux de cache-cache. Pour l’approcher, il faudra d’abord sortir de Saint-Pétersbourg, emprunter la route de Vyborg jusqu’à Ozerki (situé à environ trente-cinq kilomètres de la capitale du Nord), laisser sa voiture et traverser à pied des prés en friche. Le phare qui se trouve sur une base militaire ne se laissera admirer que de loin.

Tour rouge et blanche, ce sémaphore rend très bien en photo, en particulier au coucher du soleil lorsque le faisceau de sa puissante lampe commence à balayer à travers sa lentille de cristal le golfe de Finlande.

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