En images: observer les oiseaux dans l’Arctique russe, une expérience inoubliable

Andreï Nekrassov
Abritant colonies d'oiseaux et clairières de mousse, l'île Kharlov est l'un des endroits les plus vierges au monde.

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Les froides nuits d'hiver sont le moment idéal pour se remémorer ses vacances d'été. La plupart des gens rêvent de plages ensoleillées et de ciel dégagé, mais pour ceux qui ont parcouru l'Arctique russe en juin ou juillet, ce n'est assurément pas le cas.
Le brouillard, la pluie et la rude toundra ne sont peut-être pas aussi élégants que les escapades populaires, mais cette région offre quelque chose d'unique et d'attrayant que vous ne trouverez nulle part ailleurs.
Le photographe Andreï Nekrassov préfère la beauté sévère de l'Arctique aux stations balnéaires ordinaires. Son voyage dans une réserve naturelle de la mer de Barents, sur l'île de Kharlov, s’est avéré véritablement mémorable.
«Un panorama des plus inhabituels, voilà comment Nekrassov décrit sa première impression de l'île. D'un côté de la colline, on voit une toundra sans limites, et de l'autre – des rivages rocheux, la mer et des îles».

L'île Kharlov fait partie de la réserve naturelle de Kandalakcha, créée dans les années 1930 afin de protéger les oiseaux rares de l'Arctique. Elle abritait autrefois une station météorologique, mais celle-ci a fermé ses portes en 2009.
Le seul moyen de se rendre sur cette île inhabitée est de prendre le bateau d'expédition Kartech à Teriberka, à 130 kilomètres de la capitale régionale, Mourmansk.

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La plupart des voyageurs viennent ici dans le but d’observer les colonies d'oiseaux rares que sont les eiders et les urias. Les ornithologues les plus chanceux (et les plus patients) peuvent rentrer chez eux avec des clichés fascinants.

«Le vacarme de la colonie d'oiseaux est intense, même pour les habitants de grandes villes», témoigne Andreï. «Les mouettes et les urias se disputent et les oisillons pleurent, poursuit-il. Il est très intéressant d'observer comment se déroule la vie dans ce dortoir pour oiseaux».
Dans des endroits plus reculés de l'île, il est possible de trouver des nids d'eiders isolés. Les oiseaux n'ont généralement pas peur de l'homme.
Les mouettes sont plus que désireuses de partager un repas avec les touristes.
Les urias, quant à eux, ne rechignent pas à poser pour des photos, et ce, gratuitement.
Le temps passe vite sous les cieux septentrionaux. Si vous êtes fatigué et à court de nourriture, vous pouvez toujours cueillir des baies nordiques fraîches poussant à côté de lichens et de mousses arctiques protégés.

Les droits sur cet article, initialement publié en 2015, sont la stricte propriété du journal Rossiyskaya Gazeta.

Dans cet autre article, admirez les incroyables clichés d’un photographe sillonnant la nature russe.

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