Le tournoi comportait plusieurs étapes. Au début, les ingénieurs devaient repérer des terrains inconnus, trouver un endroit sûr sans mines (ou déminer la zone, à leur discrétion), puis traverser la rivière avec leur unité d'infanterie et leurs véhicules blindés.
Les équipes ont utilisé des engins de génie tels que le bulldozer BAT-2 (pour déminer), les transporteurs flottants PTS-2, les bacs PMM-2 et le dernier né des ponts flottants russes, le PP-2005M.
Le ponton est constitué de maillons qui « glissent » du camion dans l’eau, où ils s’ouvrent de façon autonome. Ce « ferry » est même capable de supporter des véhicules de 40 tonnes avec des canons d'artillerie et les munitions au complet.
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De tels ponts n’ont pas besoin de traverser l’ensemble de la rivière – en reliant une rive à l’autre - car ils peuvent flotter indépendamment sur une rivière.
Cependant, l’armée russe n’a pas toujours besoin d’escouades d’ingénieurs pour traverser les rivières et les lacs. Un certain nombre de machines peuvent franchir « à la nage » les obstacles aquatiques. Par exemple, les parachutistes russes utilisent des véhicules de guerre spéciaux pour mener des opérations au plus profond des lignes ennemies.
Ce sont les célèbres BMD (« Boïevaïa machina dessanta », littéralement « Véhicule de combat de débarquement », une série de véhicules de combat soviétiques/russes d'infanterie aéroportée), ainsi que leur système de missile de défense aérienne à courte portée nommé « Ptitselov ». Ce sera le tout premier système de défense aérienne capable de détruire les missiles et l'aviation ennemie dans un rayon de dix kilomètres, même si elle arrive du ciel.
À l’issue des compétitions, les officiers de l’équipe gagnante ont reçu des promotions, ainsi que des missions privilégiées et des primes financières dans leurs pays d’origine.
Savez-vous comment la Russie teste les limites de ses forces spéciales? Nous vous le racontons dans cette autre publication.