À quel point le rêve de devenir cosmonaute est-il répandu en Russie?

Roscosmos/Global Look Press

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Alors que l’agence spatiale russe Roscosmos s’apprête cette semaine à effectuer un vol conjoint avec la NASA, dans le cadre duquel s’envolera vers l’ISS la cosmonaute Anna Kikina, le Centre panrusse d’étude de l’opinion publique s’est penché, par le biais d'un sondage, sur la fascination qu’exerce cette profession au sein de la population et les ambitions de cette dernière quant à l’industrie aérospatiale.

Tout d’abord, il en ressort que 23% des Russes affirment avoir rêvé, dans leur enfance, de devenir cosmonaute, contre 76% avouant n’avoir jamais nourri ce désir. En la matière, un fort écart se dessine en fonction du sexe : chez les hommes, cette ambition a été partagée par 35% des répondants, contre 14% chez les femmes.

Il est par ailleurs intéressant de noter que les séniors (60 ans et plus), qui ont pourtant grandi à l’époque des premiers grands exploits spatiaux, tels que le vol de Gagarine en 1961 ou l’envoi en orbite, par l’URSS, du premier satellite artificiel en 1957, sont ceux à avoir le moins rêvé d’embrasser cette profession. Ils sont en effet 16%, contre 29% chez les 35-44 ans, 28% chez les 18-24 ans, 25% chez les 45-59 ans et 23% chez les 25-34 ans.

En ce qui concerne l’avenir de l’exploration spatiale, 50% des sondés se disent plutôt optimistes quant au fait que l’humanité parviendra, au cours de ce siècle, à effectuer un vol habité vers Mars. 40% se positionnent comme plutôt pessimistes.

Là aussi, les hommes semblent plus enthousiastes, avec 55% de réponses positives et 36% de négatives, contre 46% et 43% respectivement du côté de la gent féminine. Par ailleurs, la jeunesse se montre également plus ouverte à cette possibilité, avec 73% de « plutôt oui » et 22% de « plutôt non » chez les 18-24, en opposition avec les 37% d’optimistes seniors, dépassés dans cette tranche d’âge la plus âgée par les pessimistes, avec 46%.

À noter que cette enquête a été réalisée le 1er octobre auprès de 1 600 Russes majeurs.

Dans cet autre article, nous vous expliquions pourquoi la Russie envoie si peu de femmes dans l'espace.

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