Pire que des lions: Moscou ironise sur le prétendu lâcher de fauves pour le respect du confinement

Lifestyle
RUSSIA BEYOND
Pire que des lions: Moscou ironise sur le prétendu lâcher de fauves pour le respect du confinement

Russia Beyond désormais sur Telegram ! Pour recevoir nos articles directement sur votre appareil mobile, abonnez-vous gratuitement sur https://t.me/russiabeyond_fr

Alors qu’une rumeur sur un prétendu lâcher, par Poutine, de centaines de lions et de tigres dans les rues de Russie afin de faire respecter le confinement des citoyens a circulé sur les réseaux sociaux et a même été reprise par certains portails internet, Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, y a répondu avec humour lors de son point de presse du 27 mars.

« La plaisanterie que vous citez d’Internet […] est effectivement amusante. Non pas parce que cela est impossible, mais parce que traditionnellement nous lâchons dans les rues des ours, ils sont plus efficaces », a-t-elle répondu à un journaliste pakistanais qui l’avait sollicitée au sujet de cette blague.

En effet, vers le 22 mars, un cliché montrant un lion trainant dans une rue nocturne et déserte a été relayé sur les réseaux sociaux. Le texte l’accompagnant assurait que, pour faire respecter aux Russes le confinement – qui, il faut le préciser, n’était même pas encore annoncé –, le président russe avait lâché 500 lions dans les rues du pays. Dans d’autres versions, 800 autres félins sauvages, cette fois-ci des tigres, auraient ainsi porté compagnie au « roi des animaux ».

En relayant cette blague sur Facebook et Twitter, certains sont allés jusqu’à ajouter des bandeaux télévisés à cette image pour qu’elle ressemble à un cadre tiré d’un reportage d’information. Certains portails ont fini par prendre cette plaisanterie pour argent comptant et ont réalisé des publications à ce sujet. Suite à la propagation de cette rumeur, des médias indiens, dont The Times of India, ont rédigé des publications dans leur rubrique Fact check, dans lesquelles ils ont démasqué la supercherie et constaté que le cliché en question avait en réalité été pris à Johannesburg, en Afrique du Sud, en 2016.

Dans cet autre article, nous vous détaillons les mesures économiques, réelles, de la Russie pour faire face à la crise actuelle.