Quelles villes de France abritent les communautés russes les plus actives?

Vue sur la cathédrale orthodoxe russe Saint-Nicolas de Nice

Vue sur la cathédrale orthodoxe russe Saint-Nicolas de Nice

cercamon/Visual Hunt
Qu'elle soit ancienne ou récente, cette diaspora est parvenue à faire son nid de par le territoire hexagonal.

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Paris domine sans surprise le classement des villes françaises les plus russes, récemment dévoilé après trois années de recherches par l’Ours Magazine. Pour en venir à cette conclusion, ce dernier a comptabilisé au sein des 30 principales cités de France le nombre d’épiceries, d’églises, d’associations et écoles, ainsi que de restaurants russes, déterminant par ce biais l’indice de russité de chacune d’entre elles.

Il en résulte par conséquent qu’après la capitale française, pouvant se targuer d’un score de 10/10, suivent Marseille (9,5), Lyon (8,5), Nice (8) et Toulouse (7,25). L’écart se creuse ensuite avec Nantes et Aix en Provence (5 chacune), Grenoble et Montpellier (4,5), Lille et Strasbourg (4,25).

Au total, ont de cette manière été dénombrés quelque 53 épiceries proposant des produits russes, 47 églises orthodoxes (à noter qu’ont également été comptabilisés les lieux de culte orthodoxes grecs, susceptibles d’être fréquentés par des Russes), 115 associations et écoles liées à la Russie et 33 restaurants proposant une cuisine originaire de ce pays.

Face à un manque d’informations quant à l’implantation des Russes sur le territoire français, ce Russomètre permet donc de faire la lumière sur l’activité de la diaspora, ancienne ou récente, dans les différentes villes de France. Toutefois, comme l’admettent ses initiateurs, cette étude possède quelques limites.

« En se focalisant sur l’activité actuelle, qui n’est qu’un reflet de la démographie, elle ne met pas en lumière la russité muette, en ce sens qu’elle ne s’impose pas en tant que telle à la vie citoyenne. Autre limite que l’on peut évoquer : la sélection des villes. Prenons l’exemple de la petite ​commune savoyarde d’Ugine​, que nous avons étudiée particulièrement. Son indice de russité pourrait facilement égaler celui de Toulouse, tant l’empreinte russe y est forte. Pourtant, la sélection de ce Russomètre ne s’est intéressée qu’aux 30 plus grandes villes de France », peut-on en effet lire en conclusion de ce rapport.

Dans cet autre article, découvrez quelles villes de Russie sont les équivalents des cités françaises, telles que le binôme Sotchi-Cannes.

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