Quand les plaques d’immatriculation américaines arborent des messages codés en russe

Lifestyle
DANIEL CHALYAN
La possibilité, aux États-Unis, de personnaliser l’inscription sur sa plaque d’immatriculation a engendré un débordement d’imagination chez les automobilistes locaux, y compris ceux originaires de pays russophones. Voici donc de brillants exemples de cette adaptation de la langue de Pouchkine à l’asphalte américain.

CTPAX (se prononçant « strakh ») n’est autre que la traduction russe de « peur ». Un sentiment que l’on ressent certainement face au propriétaire de cet imposant véhicule aux vitres teintées.

CBETO4KA (Svetotchka) est le diminutif affectueux du prénom Svetlana. En cas de problème, vous êtes au moins assuré de ne pas vous retrouver nez à nez avec « BORIS », lutteur de 110 kilos. Mais soyez tout de même sur vos gardes, ce pourrait être pire.

Prudence toutefois si vous croisez EGOISTKA sur votre chemin, cette « égoïste » pourrait effectuer de périlleux zigzags afin de monopoliser à elle seule les trois voies s’ouvrant devant vous.

Voici PCHELKA, désignant tout simplement la femelle abeille. Où se rend-t-elle à bord de sa Lexus ? Retour à la ruche ou détour par de champêtres étendues afin de butiner quelques fleurs ?

Visiblement las d’hurler sur ses pairs conduisant trop vite, cet automobiliste a décidé d’indiquer TORMO3A (freins) sur sa plaque, afin de faire passer le message plus efficacement. Ironiquement, il s’agit également d’une insulte adressée aux personnes longues à la détente.

BCE CAM (vsio sam) signifie « Tout par moi-même ». Peut-être cet individu a-t-il acheté son véhicule en kit ?

Celui-ci par contre a tenu à faire part de sa bonne fortune, puisque ВЕЗЕТ МНЕ est la traduction de « J’ai de la chance ».

Dans cet autre article nous vous expliquons comment les automobilistes obtenaient leur permis de conduire en Russie impériale.