« On ne peut qu’être heureux de cette victoire ! On n’attendait que ça depuis vingt ans », relate un Français. Comme bien d’autres supporters sortis du stade, où leur sélection nationale a été sacrée championne du monde de football sous une averse de pluie soutenue et un tonnerre d’ovations, il n’a plus de voix. Mais ils n’ont même pas besoin de parler, la liesse et la fierté se lisent facilement sur leur visage.
Près de Loujniki, ils sont beaucoup moins nombreux que les Croates, ce qui ne les empêche pas d’être au centre de toute l’attention : dès qu’un drapeau tricolore est brandi, où que les airs de La Marseillaise résonnent, toute une foule de journalistes se précipite vers eux.
« Aujourd’hui on est des stars. Tout le monde veut se prendre en photo avec nous », dit un jeune homme que les curieux munis de smartphones entourent, ne laissant aucune chance à la presse de poursuivre l’entretien. « On est les champions », lance-t-il, et des dizaines de voix le rejoignent à l’unisson.
Certains avouent que la première partie du match leur a coûté des nerfs. Ils considèrent en effet que les joueurs ont au début hésité quant à la tactique à adopter. « C’était difficile, ils nous ont fait mal au cœur tout au début. Mais au bout du compte, on est champions du monde ! », avouent deux supporters.
Être à la hauteur de la victoire est un art en soi et les supporters des Bleus à Moscou l’étaient sans doute - dans leurs commentaires, ils n’ont pas manqué de prononcer des mots de soutien à l’encontre des fans croates et de saluer le jeu et la technique des Vatreni.
« Spasibo Rossia ! Vous étiez au top ! », scandent au microphone trois Français. L’un d’entre eux dit avoir beaucoup apprécié l’organisation et l’accueil réservés par les Russes.
D’autres ne manquent pas l’occasion de faire part de leurs impressions sur le pays : « On s’est baladé en Sibérie, on a fait Nijni Novgorod, Irkoutsk - c’est superbe. Un très très beau pays ».
Certains avouent avoir être agréablement surpris par la Russie ainsi que ses habitants et disent avoir eu auparavant une vision tout à fait différente. Ils promettent d’ailleurs d’y revenir un jour pour mieux découvrir le pays. Or, les détenteurs d’un FAN ID ayant été dispensés de visa jusqu’à la fin de l’année en cours, il y a des chances qu’ils tiennent rapidement leur parole.
Découvrez dans cet autre article plus en détails ce que les supporters étrangers, interrogés dans la rue par Russia Beyond, ont pensé de l’organisation du tournoi et de la Russie.