Comment les troupes soviétiques ont pris Berlin

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L’Armée rouge a atteint la capitale du Troisième Reich en février 1945. Pour s’en emparer, elle a concentré une force de deux millions d’hommes, à laquelle s’opposaient 800 000 soldats de la Wehrmacht, des troupes SS et des milices du Volkssturm.

Le 16 avril, les troupes soviétiques ont commencé à « ronger » les défenses ennemies profondément échelonnées. Quatre jours plus tard, l’artillerie à longue portée a ouvert pour la première fois le feu sur Berlin, félicitant à sa manière Adolf Hitler pour son anniversaire.

Le 25 avril, les troupes du 1er Front biélorusse du maréchal Gueorgui Joukov et du 1er Front ukrainien du maréchal Ivan Koniev ont pris la ville en tenaille. À ce moment, Berlin était devenue une véritable forteresse imprenable.

Les Allemands avaient transformé chaque rue en quartier fortifié. Ils utilisaient activement le métro pour se déplacer entre les quartiers et surgir soudainement à l’arrière des troupes soviétiques.

L’offensive a été menée par des groupes d’assaut renforcés par de l’artillerie et des véhicules blindés. « Nous avancions lentement, en nous plaquant contre les murs des bâtiments pour sauver au moins un côté des "faustniki" (combattants armés de Panzerfaust, lance-grenades antichars). Quiconque s’avançait au milieu de la rue était immédiatement incendié », a témoigné le tankiste Ivan Maslov.

Le 30 avril, jour du suicide d’Hitler, la garnison allemande a été divisée en plusieurs groupes isolés et de violents combats se sont engagés pour le Reichstag. Dans la soirée du même jour, des bannières rouges soviétiques apparaissaient sur le toit du bâtiment.

Dans la nuit du 1er mai, le commandement allemand a proposé un armistice aux Soviétiques, mais ont reçu une réponse catégorique : seule une reddition sans condition serait acceptée. Au petit matin du 2 mai, le commandant de la garnison, le général Helmuth Weidling, a ordonné à ses troupes de cesser toute résistance.

La prise du « repaire de la bête nazie » a coûté la vie à 80 000 soldats soviétiques (les Allemands en ont perdu 100 000). Des dizaines de milliers de soldats ont été récompensés pour le courage dont ils avaient fait preuve au cours des combats, et 600 ont obtenu le titre de Héros de l’Union soviétique.

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