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Ce vêtement d’extérieur convenait à toutes les occasions. Que ce soit sur la route, à la maison, à la cour. Le tissu du caftan permettait de reconnaître facilement la richesse et la noblesse de son propriétaire. Les boyards préféraient la soie, le brocart et le velours. Le caftan était accompagné d’une ceinture, qui en disait long : en fonction de si elle était en tissu ou en cuir, brodée de pierres précieuses ou non, les interlocuteurs attentifs comprenaient immédiatement à qui ils avaient affaire.
Un long manteau non doublé, fait de laine et de tissu, était porté comme une cape, en glissant les bras dans des fentes spéciales sur les côtés. L’odnoriadka protégeait le caftan de la pluie et de la neige.
Contrairement aux autres vêtements des boyards, l’okhaben’ était cousu sur mesure, de manière peu ample, en soie brodée de fils d’or et d’argent, en satin ou en velours. Il comportait des fentes sur les côtés, où les bras étaient insérés, et les manches longues étaient nouées dans le dos. Un élément important de l’okhaben’ était le kozyr’ – un grand col à revers, qui pouvait descendre jusqu’au milieu du dos.
Ce haut en soie, velours ou brocart avait de très longues manches. Il était porté d’une manière particulière : une seule manche était remplie, la deuxième restait vide et pendait jusqu’au sol. Les feriaz’ d’hiver étaient doublés de fourrure, et ceux d’été étaient faits d’un tissu plus léger. Le feriaz’ était considéré comme un vêtement d’apparat : à la cour, il y avait des jours spéciaux où il fallait apparaître précisément en le portant. Il était fixé avec des boutons dotés de galons et attaches.
Que ce soit lors d’un hiver rigoureux ou d’un été chaud, les boyards avaient toujours une raison de porter un manteau de fourrure, même si cela impliquait de suer dans ce « sauna privé ». Les manteaux de fourrure étaient faits de zibeline, de renard arctique, de martre, d’hermine, d’écureuil et de renard. L’intérieur était doublé de velours et de brocart.
Il existait plusieurs modèles. Le manteau de fourrure russe avec de très longues manches et un grand col à revers, presque à partir de la poitrine, s’étendait presque jusqu’au sol, tandis que sa largeur pouvait dépasser trois mètres ! Par ailleurs, il n’avait pas d’attaches spéciales, l’ensemble étant fixé par les liens les plus prosaïques. Le manteau de fourrure turcique était quant à lui un peu plus court et se caractérisait par des manches larges. Il était jeté sur les épaules et fermé par des boucles ou des boutons. Ce vêtement était porté lors de grands événements : dans ces vêtements, l’on pouvait assister à des réceptions officielles ou à des repas à la cour.
Ce chapeau-composite avec une carre en brocart ou en velours coûteux était porté aussi bien en hiver qu’en été. Pendant la saison chaude, il était fermé par des revers en zibeline ou en fourrure de renard, et en hiver, il était isolé avec du tissu de coton et de la fourrure à l’intérieur. Pour l’embellir, il pouvait être orné de boutons de perles ou de plumes.
Cette coiffe indiquait à tout le monde que son propriétaire était un homme important et riche. La « chapka de gorge » était cousue à partir de la gorge de martres, de renards et de zibelines. Parfois, ils étaient décorés de glands en fils d’or et leur sommet était doublé de brocart. À la maison, ils étaient exposés dans un endroit bien en vue – les invités comprenaient immédiatement que le propriétaire fréquentait la cour et la Douma (Assemblée). Les chapkas de gorge étaient portées par-dessus une petite calotte et une casquette en simple toile. Comme il était difficile de garder tout cet attirail sur la tête, les boyards pouvaient se permettre, lors des réceptions qui duraient des heures, de le garder sur le pli du coude, à la manière d’un shako de hussard.
Des bottes en maroquin ou en cuir de veau de couleur vive, avec des tiges brodées, complétaient la tenue. Les fashionistas choisissaient des modèles à bouts recourbés et le tintement des talons signalait leur approche.
Dans cet autre article, découvrez les plus belles robes des impératrices russes.
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