Pourquoi les enfants soviétiques étaient-ils coiffés de calottes asiatiques?

Histoire
RUSSIA BEYOND
Si vous regardez des photos soviétiques datant des années 1930-1970 ou des films remontant à cette même époque, vous verrez sans doute des garçons porter des tioubeteïkas, ces calottes faisant partie des tenues traditionnelles des peuples d’Asie centrale, de la région de la Volga et de Cisouralie. Or, en URSS, la popularité de cette coiffe est allée au-delà des frontières des endroits cités, se propageant même à Moscou et à Leningrad.

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Plusieurs versions tendent à expliquer ce phénomène. L’une d’entre elles suggère que ces coiffes ont été ramenées dans d’autres régions du pays par les ouvriers engagés dans la construction de la voie ferrée Turkestan-Sibérie, dite Turksib. D’autres considèrent que les tioubeteïkas se sont répandues dans le pays après l’évacuation de la population vers l’Asie centrale, durant les années de la Grande Guerre patriotique.

Cependant, l’explication la plus vraisemblable avance qu’il ne s’agissait que d’une question de mode. « Pendant les années 1950, j’étais écolier et en été beaucoup de mes amis portaient des tioubeteïkas. C’était dans la région de Smolensk. Pourquoi on les portait ? Elle est pratique pendant l’été. Il ne faut pas chercher de sens là où il n’y en pas », argumente un certain Vitali Kouzmine sur un forum.

D’autres internautes ont soutenu ses propos : « Pendant les années 1960 à Leningrad, les enfants étaient nombreux à porter les tioubeteïkas. Moi-même j’en avais une quand j’étais à la maternelle. Elles ne coutaient que quelques sous et étaient vendues partout. Et elles sont faciles à plier et à mettre dans la poche ».

Dans cet autre article, découvrez pourquoi les femmes tchouvaches portaient des coiffes faites de pièces de monnaie.

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