Le jour le plus dur de la bataille de Stalingrad pour les troupes soviétiques

Grigori Zelma/Sputnik
Le 14 octobre 1942, le sort non seulement de la célèbre ville de la Volga, mais aussi de toute la guerre, a été décidé.

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À la mi-octobre 1942, la 6e armée allemande dirigée par le général Friedrich Paulus contrôlait déjà une partie importante de Stalingrad. Cependant, la 62e armée soviétique dirigée par le général Vassili Tchouïkov détenait toujours plusieurs quartiers urbains et têtes de pont le long du fleuve, continuant d’offrir une résistance farouche à l’ennemi.

Dans l’intention de capturer Stalingrad avant l’arrivée du froid, le commandement allemand a planifié l’assaut décisif pour le 14 octobre. Une puissante force de frappe composée de trois divisions d’infanterie et de deux divisions de chars a été déployée à cinq kilomètres de la ville.

L’assaut contre les positions soviétiques a été précédé par des préparatifs aériens et d’artillerie à grande échelle. Au total, ce jour-là, les bombardiers de la Luftwaffe ont décollé plus de deux mille cinq cents fois.

« Les moteurs des avions allemands en piqué rugissaient, les bombes hurlaient, les obus des canons antiaériens explosaient dans les airs et leurs trajectoires traçantes dessinaient des lignes pointillées dans le ciel, a témoigné Tchouïkov. Tout autour bourdonnait, gémissait et déchirait... Au loin, les murs des maisons s’effondraient, les bâtiments des ateliers de l’usine de tracteurs étaient en feu ».

C’est dans la zone de l’usine de tracteurs et de l’usine Barricady (barricades) situées sur les rives de la Volga, que se sont déroulés les combats les plus furieux et les plus sanglants. De petits groupes de soldats soviétiques, se trouvant encerclés, continuèrent à freiner les actions de l’ennemi.

À trois heures de l’après-midi, les chars allemands n’étaient qu’à trois cents mètres du poste de commandement de Tchouïkov. Ils sont entrés en bataille avec une compagnie gardant le quartier général de l’armée soviétique. « Si l’ennemi avait réussi à se rapprocher encore plus, nous aurions dû combattre nous-mêmes les chars allemands », s’est souvenu le commandant.

>>> En images: comment l’armée allemande est arrivée jusqu’à Stalingrad à l’été 1942

Les soldats de l’Armée rouge ont résisté au premier assaut, même si les jours suivants, les Allemands, au prix de lourdes pertes, ont réussi à s’emparer de l’usine de tracteurs, à percer jusqu’à la Volga et à couper les forces de la 62e armée. Cependant, ils ne sont pas parvenus à briser et à détruire les troupes défendant la ville.

Les unités soviétiques, pressées contre le fleuve et bloquées sur trois côtés, ont continué à se battre et à maintenir leurs positions pendant encore un mois, jusqu’à ce que l’Armée rouge lance une contre-offensive à grande échelle.

Dans cette autre publication, découvrez pourquoi la bataille de Stalingrad était si importante.

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