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Au camp spécial des Solovki, les surveillants ont fait des moustiques un instrument de torture sophistiquée. Dans les cellules d’isolement de Sekirnaïa Gora (Mont de la Hache) l’on y avait recours particulièrement souvent.
« Le patron s’est fâché et a ordonné de le mettre "aux moustiques" », écrivait l’ancien détenu de camps soviétiques Oleg Volkov dans son livre Immersion dans l’obscurité.
Le plus souvent dénudé, le détenu était attaché à un arbre dans le dense bois des Solovki afin qu’il soit, sans exagération, dévoré par les moustiques. Si la personne y survivait (les plus affaiblis rendaient l'âme), on la jetait dans une baraque à souffrir des morsures couvrant son corps.
Les souvenirs de ce genre d’outrage, l’on les rencontre dans de nombreux mémoires de ceux qui sont passés par les camps soviétiques, notamment dans L’Archipel du goulag, d’Alexandre Soljenitsyne.
Dans cette autre publication, découvrez sept films russes sur la survie dans l’enfer du goulag.
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