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Ainsi commence le roman d’aventures de Robert Stillmark L’Héritier de Calcutta, écrit dans une hutte de taïga, sans que l’auteur n’ait accès ni à des cartes, ni à des livres. Stillmark a rédigé son œuvre au goulag et contre sa volonté.
Il a été jeté derrière les barreaux en 1945 pour « agitation contre-révolutionnaire », puis envoyé « aux travaux » dans un camp du Grand Nord. Or, l’un de ses codétenus, criminel de droit commun, chargé de distribuer les ordres de travail, lui a proposé un « plan » mutuellement avantageux : il l’exemptait de tout travail laborieux et, en échange, Stillmark devait rédiger pour lui un roman historique. Il comptait envoyer le livre en cadeau à Joseph Staline en son propre nom, espérant que ce geste mènerait à son amnistie ou au moins permettrait de réduire la durée de sa peine.
Stillmark lisait chaque nouveau chapitre aux prisonniers, qui avaient hâte d’entendre la suite.
Au bout du compte, le manuscrit s’est retrouvé entre les mains du NKVD (équivalent de Ministère de l’Intérieur) et a suscité l’admiration même des agents. En 1958, le roman a été édité.
Dans cet autre article, nous vous expliquions pourquoi les prisonniers russes se tatouaient des portraits de Lénine et Staline sur la poitrine.
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