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C’est via un article scientifique que cet employé du musée d’Ethnographie des peuples de l’URSS a appris l’existence de l’écriture maya. Elle y était présentée comme un mystère insoluble de l’humanité. « Ce qui est inventé par un esprit humain peut être résolu par un autre esprit humain », a déclaré plus tard Knorozov dans une interview. Personne en URSS n’avait abordé le sujet avant lui, il a donc décidé de tenter le coup.
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Après avoir étudié les documents, il s’est rendu compte que chaque signe maya se lisait comme une syllabe – et a proposé un système permettant de lire toute la langue. En 1952, il a publié une thèse dédiée à sa méthode et a reçu le rang de docteur, contournant celui de candidat, ce qui est extrêmement rare dans les milieux scientifiques.
Sa découverte n’a pas tardé à être révélée au monde entier. Il a même eu le droit de participer à plusieurs conférences scientifiques tenues en dehors de l’URSS. Quant aux monuments de la civilisation maya, il n’a pu les voir qu’au cours des années 1990, à un âge avancé.
Et si en Russie son nom n’est pas connu d’un large public, en Amérique latine, il est toujours une véritable vedette.
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