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Le 4 juin, en gare de Nanchang, en Chine, est parti un train chargé d’une importante cargaison de marchandises médicales à destination de Paris. Devant traverser le continent eurasiatique, son trajet sera en partie assuré par la Russie, par le biais de la Compagnie unie de transport et de logistique – Alliance ferroviaire eurasiatique (UTLC ERA) et de RZD Logistics, filiale des Chemins de fer russes, informe cette dernière sur son site. Une opération réalisée en étroite collaboration avec la SNCF.
En effet, l’itinéraire choisi passant en grande partie par les territoires de l’ex-URSS, où l’écartement des rails diffère, ces deux sociétés basées à Moscou auront la responsabilité de ce tronçon, avant que le rôle d’opérateur ne soit, en Europe, transféré à SNCF Forwardis.
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Une partie russe qui peut en outre se targuer de disposer d’une expérience solide, RZD Logistics ayant, en mai, permis la livraison, dans de courts délais et vers différentes villes du pays, d’importantes quantités d’équipements de protection individuelle en provenance de Chine, dans le cadre de la lutte contre la Covid-19.
« Nous sommes maintenant prêts à renforcer les compétences acquises et à garantir l'expédition de biens médicaux vers l'Europe dans les conditions du rapport optimal entre la rapidité de livraison et le coût du transport », a ainsi commenté Dmitri Mourev, directeur général RZD Logistics.
En termes d’efficacité, la voie du rail pour cette livraison semblait effectivement la meilleure, puisque deux fois plus rapide que par la mer et bien moins onéreuse que par les airs. Les quelque 40 millions de masques, les gants, blouses, distributeurs de gel et autres marchandises devraient par conséquent entrer en gare parisienne d’ici 19 jours.
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