Le groupe britannique Kingfisher, actionnaire majoritaire du français Castorama, a exprimé son intention de quitter la Russie, révèle l’agence de presse Interfax. Il a également pris la décision de délaisser les marchés espagnol et portugais.
Ce choix a en réalité été motivé par son désir de se concentrer sur les marchés clefs où la compagnie est d’ores et déjà leader ou a la possibilité de le devenir, a expliqué Véronique Laury, sa directrice générale.
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Départ également justifié par la baisse, en 2017, de 4% du chiffre d’affaires de Castorama en Russie pour atteindre les 32,5 milliards de roubles (432,58 millions d’euros), soit un déficit net de 2,8 milliards de roubles (37,27 millions d’euros). Une chute encore observée au troisième trimestre de cette année 2018, lui permettant tout de même de conserver son rang de quatrième société la plus importante dans son domaine.
C’est en 2006 que le premier point de vente Castorama avait ouvert ses portes au pays des tsars, dans la ville de Samara (855 kilomètres au sud-est de Moscou). Aujourd’hui, la compagnie ne gère pas moins de 21 magasins dans les plus grandes cités de la nation.
Il est en outre intéressant de constater qu’en Russie, dans le secteur du bricolage et de l’aménagement, c’est un autre français qui occupe la place de leader : Leroy Merlin, qui représente 19% des parts de marché. Viennent ensuite le russe Petrovitch et l’allemand OBI. À noter qu’un autre acteur étranger de ce marché a cette année abandonné la Russie, le finlandais Kesko ayant cédé ses 12 hypermarchés à Leroy Merlin.
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