Dix films soviétiques qui célèbrent l’été

En Russie, l’été n’est de passage que pour une courte durée, c’est la raison pour laquelle il faut en profiter le plus possible. Pour cela, rien de mieux qu’un bon film qui pérennise cette saison fugace ainsi que la sensation indescriptible de bonheur et d’insouciance qu’elle apporte.

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Soyez les bienvenus (1964)

Ce film incroyablement drôle est le meilleur film sur les camps de pionniers (scouts soviétiques). Il raconte l’histoire du camarade Dynine, un directeur de camp très exigeant, impartial , et qui applique tous les règlements à la lettre. Les enfants doivent lui obéir au doigt et à l’œil comme des soldats. Un beau jour, le pionnier Kostia Inotchkine est renvoyé chez sa grand-mère  pour mauvaise conduite. Cependant, il retourne secrètement à la colonie et fait tout pour ne pas être découvert…

Trois plus deux (1963)

Trois jeunes amis décident de partir en vacances « à l’aventure » au bord de la mer. Ils plantent leur tente sur une plage isolée et prennent un grand plaisir à pêcher, se baigner, et évidemment, entonner des chansons en jouant de la guitare au coin du feu le soir. Cela est sans compter sur l’arrivée inattendue de deux jeunes filles qui s’installent à côté de leur emplacement, ce qui entraîne le début d’une grande comédie romantique.

Les Incroyables aventures d’Italiens en Russie (1974)

En Italie, une grand-mère mourante sur son lit d’hôpital confie à sa petite-fille un secret : des bijoux de famille d’une grande valeur sont cachés « sous un lion » à Léningrad. Sans qu’elles ne s’en aperçoivent, , leur conversation est écoutée par trois hommes, dontun mafieux. Les Italiens se lancent alors ensemble à la chasse au trésor en URSS. Toutefois, ils ignorent encore qu’il y a une quantité immense de lions à Léningrad et que bien de folles aventures les attendent en Union soviétique.

Il s’agit de l’une des premières productions italo-soviétiques qui a rencontré un véritable succès international dès sa sortie en 1974.

Soyez mon mari (1981)

Un pédiatre (magistralement incarné par l’immense acteur Andreï Mironov) part en vacances au bord de la mer, cependant tous les hôtels sont complets. À son arrivée à la gare, il a fait la rencontre fortuite d’une femme, accompagnée de son fils, qui a trouvé une chambre chez un particulier. Ils décident de faire équipe et échafaudent un plan consistant à prétendre qu’ils sont mariés. Tout le monde sait que de ces fausses romances naissent souvent de véritables sentiments.

La Prisonnière du Caucase ou les Nouvelles Aventures de Chourik (1967)

Cette comédie culte et déjantée, réalisée par Léonid Gaïdaï, a  écrasé le box-office en 1967. Chourik, un étudiant en ethnographie, part pour le Caucase étudier le folklore de la région. Plusieurs habitants lui proposent alors de participer à une de leurs traditions les plus anciennes : l’enlèvement de la fiancée avant la célébration de son mariage. Cependant, il s’avère que la charmante étudiante du Komsomol que Chourik doit enlever, prétendument à sa demande, n’est la fiancée de personne et n’est surtout pas décidée à se laisser faire.

La Croisière tigrée (1961)

Un cargo soviétique, transportant des tigres pour un zoo, s’apprête à quitter le port d’un pays exotique pour rentrer en URSS. Un simple serveur d’une représentation commerciale souhaite rentrer au pays parce qu’il ne supporte plus la chaleur du climat local. Pour convaincre l’équipage de l’accepter à bord, il se fait passer… pour un dompteur de tigres.   Les fauves ne seront pas les seuls à lui réserver des surprises...

>>> Dix répliques célèbres du cinéma soviétique passées dans le langage courant 

Le Loto de 1982 (1982)

Cet autre film haut en couleur raconte l’histoire de quatre vacanciers qui voyagent dans un compartiment à bord d’un train en direction de la mer. Tous lisent le même roman policier. Konstantin, le personnage principal, alors plongé dans sa lecture, mange accidentellement toute la nourriture de sa voisine de compartiment, Tatiana. Pour se faire pardonner, il lui offre un billet de la loterie Sportloto. Elle coche des numéros et range le ticket dans son livre. Plus tard, celui-ci s’avère être gagnant, mais Tatiana se rend compte, qu’en réalité, elle l’a glissé dans le mauvais livre…

La Formule de l’amour (1984)

Le comte de Cagliostro, « maître des forces occultes » et aventurier, est en fuite. Il décide de trouver refuge à la campagne chez l’un de ses riches clients. Ce comte enchanteur montre toute une variété de tours aux dames naïves du village, suscitant un enthousiasme effréné. Cependant, il ne parvient pas à gagner le cœur de la fille du maître des lieux…

Les dialogues du film, écrits par le célèbre scénariste satiriste Grigori Gorine, sont devenus tellement culte que les Russes en connaissent certains morceaux par cœur.

L’Amour et les pigeons (1984)

Un père de famille, grand rêveur, dépense tout son argent dans l’aménagement d’un pigeonnier, ce qui met fortement en colère sa femme au caractère plus terre-à-terre. Au fil du temps, leurs relations se dégradent et le père décide de quitter son village pour partir en vacances au bord de la mer. Arrivé à la station balnéaire, il entame une liaison amoureuse avec une brillante jeune femme et quitte son épouse. Le campagnard rêveur pourra-t-il s’entendre avec la belle citadine ?

Cette comédie populaire a été réalisée par Vladimir Menchov, récompensé de l’Oscar du meilleur film étranger en 1981 pour le film à succès Moscou ne croit pas aux larmes.

Cent Jours après l’enfance (1975) 

Les passions du premier amour se déchaînent dans un camp de pionniers. Des adolescents montent en amateur la pièce Mascarade de Lermontov, drame de la jalousie. Le camp, situé dans un vieux domaine, est dirigé par un sculpteur qui transmet aux adolescents son amour pour l’art.

Ce film dramatique, réalisé par Sergueï Soloviov, a reçu l’Ours d’argent de la meilleure réalisation à la Berlinale 1975, ainsi que plusieurs autres récompenses internationales.  

Dans cette autre publication, découvrez dix musiques de films soviétiques prodigieuses.

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