Dix musiques de films soviétiques prodigieuses 

Andreï Kontchalovski/Mosfilm, 1978
En entendant les premières mesures de ces œuvres, les Russes reconnaissent immédiatement de quels films elles sont les musiques. 

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Ouverture du film Les Enfants du Capitaine Grant (1936)

Le compositeur Isaak Dounaievski estimait que l’ouverture de la partition qu’il avait composée pour l’adaptation cinématographique du roman de Jules Verne était une de ses plus belles réussites.

Elle annonçait tous les éléments du film : le caractère romantique des voyages vers des terres inconnues, les dangers inévitables sur le parcours, l’assurance que les aventures racontées seront exaltantes. Dmitri Chostakovitch qualifia cette ouverture d’« œuvre symphonique de grands tempérament et passion ».

Entrée en piste du film Le Cirque (1936)

Au son de cette marche, l’artiste américaine Marion Dixon fait son entrée en piste. En tournée en URSS, elle présente son numéro Voyage sur la Lune.

La musique de ce film, dans lequel Lioubov Orlova tient le rôle principal, obtint un tel succès auprès du public que son compositeur Isaak Dounaievski reçut pour elle le prix Staline. 

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Valse du film Attention, automobile (1966)

La musique qu’Andreï Pуtrov composa pour la tragi-comédie d’Eldar Riazanov sert à merveille cette histoire d’un agent d’assurance qui vole les voitures de concussionnaires et reverse le produit de leur vente à des orphelinats . Andreï Petrov raconta lui-même que sa collaboration avec le réalisateur n’avait pas commencé « sur la meilleure note ».

Eldar Riazanov n’aimait pas la partition. Il demanda à Andreï Petrov de lui interpréter la mélodie du film Je me balade dans Moscou qu’il avait précédemment composée. Il s’avéra que le metteur en scène n’avait tout simplement pas aimé la manière dont la musique avait été enregistrée pour la maquette.

Musique du film Le Nôtre parmi les autres (1974)

On doit la musique du plus célèbre eastern (en référence au western) du cinéma soviétique, qui révéla les talents de réalisateur de Nikita Mikhalkov, à Edouard Artemiev.

Sa partition est à la fois épique, prenante et dramatique.

La Neige sur Leningrad du téléfilm L’Ironie du Sort (1975)

Cette mélodie de Mikaël Tariverdiev est jouée en Russie tous les 31 décembre. Plus précisément, on l’entend dans le film d’Eldar Riazanov L’Ironie du Sort qui est traditionnellement diffusé pour le réveillon.

Il raconte comment le chirurgien Jenia Loukachine arrive par erreur à Leningrad et y rencontre le grand amour.   

Valse du film Un Accident de Chasse (ou Ma douce et tendre bête) (1978)

Le réalisateur Emil Loteanu voulait qu’on entende une musique du XIXe siècle dans son film. Mais on ne lui proposait rien qui lui convenait. En une nuit, Evgueni Doga composa une valse au piano.

Lorsqu’elle l’entendit pour la première fois, l’équipe de tournage ne put croire qu’un morceau aussi bouleversant avait été composé quelques heures plus tôt.  

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Thème du film Sibériade (1978)

La musique d’Edouard Artemiev naît du grincement du métal et du gémissement de la terre au moment où l’on voit à l’écran un derrick en feu s’effondrer.

Cette fresque épique d’Andreï Kontchalovski raconte l’histoire de familles sibériennes sur deux générations. Elle reçut le Grand prix du Festival de Cannes en 1979. 

Visite de Martha à la Prison du téléfilm Ce même Münchhausen (1980)

Le compositeur Alexeï Rybnikov raconta qu’avec Mark Zakharov ils écrivirent le scénario de ce téléfilm au piano.

Il improvisait tandis que le réalisateur lisait le texte en faisant des pauses. La musique est un personnage à part entière de ce téléfilm.

À la Patinoire du téléfilm Conte de l’Enfant-Étoile (1983)

Le metteur en scène Leonide Netchaïev a compilé puis adapté pour le petit écran deux histoires tristes d’Oscar Wilde, L’Enfant-Étoile et L’Anniversaire de l’Infante.

C’est Alexeï Rybnikov, très connu pour son opéra-rock Juno et Avos, qui composa la musique du Conte.

La Rencontre du film Le Retour de Boudoulaï (1985)

Les musiques des adaptations à l’écran des romans d’Anatoli Kalinine  sur le tsigane Boudoulaï sont les premières œuvres et les plus connues du compositeur Valeri Zoubkov. 

Dans cette autre publication, découvrez dix films soviétiques sous-estimés à regarder en ligne gratuitement.

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