Dix films soviétiques sous-estimés à regarder en ligne gratuitement

Gueorgui Danelia/Mosfilm, 1975
Ces films sont moins connus à l’étranger, mais en Russie, ils sont incroyablement appréciés et les Russes les citent sans cesse.

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Le Mariage de Balzaminov (1964)

Un petit bureaucrate nommé Balzaminov n’est plus un jeune homme, mais il vit toujours avec sa mère. Un jour, il rêve qu’il s’est marié et, lorsqu’il se réveille, il décide de le faire dans la vraie vie. Son heureuse mère demande à une entremetteuse de l’aider à trouver une bonne (et riche) épouse et d’organiser le mariage. Pendant ce temps, Balzaminov commence à draguer les femmes en se faisant passer pour un aristocrate. Parviendra-t-il à ses fins ?

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Soyez les bienvenus (1964)

Cette comédie est considérée comme l’une des meilleures d’URSS sur les pionniers (équivalent soviétique des scouts). Elle se déroule dans l’un de leurs camps et son directeur est un homme très sérieux, qui tente d’instiller un ordre de type militaire et traite les enfants de manière très stricte. Cependant, les manigances débutent lorsque ces derniers et leurs superviseurs commencent à préparer des spectacles pour une journée des parents. Cette comédie semble s’adresser aux enfants, mais elle est en fait pleine d’esprit et se moque même de Khrouchtchev et de son penchant pour la culture du maïs.

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Attention, automobile (1966)

Iouri Detotchkine est un « Robin des Bois » soviétique. Il vole les voitures des riches, les vend et fait don de l’argent à des orphelinats. Un enquêteur découvre le criminel, mais, lorsqu’il apprend les nobles objectifs de Detotchkine, il se trouve dans l’incapacité de l’arrêter. Ce film soviétique très populaire avait pour but de dépeindre le citoyen soviétique idéal, pour qui la conscience et l’égalité sociale étaient primordiales.

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Vij (1967)

Ce film peut être considéré comme le premier film d’horreur soviétique. Basé sur le roman du même titre de Nicolas Gogol, il est très effrayant. Selon l’intrigue, un séminariste arrive dans une ferme isolée pour y accomplir des rites funéraires. La défunte était autrefois une belle jeune femme. Cependant, dès que l’étudiant s’enferme avec elle dans l’église, le corps de la défunte ressuscite du cercueil... Ce qui se passe ensuite ne peut être raconté – il vaut mieux regarder et découvrir par soi-même. Si vous êtes particulièrement émotif et facilement effrayé, ne le regardez pas avant d’aller vous coucher !

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Les Incroyables Aventures d’Italiens en Russie (1974)

Il s’agit d’une excellente comédie qui se déroule dans les magnifiques paysages urbains de Leningrad (aujourd’hui Saint-Pétersbourg) et d’une production soviéto-italienne, très populaire à l’époque. Une vieille émigrée russe se meurt en Italie et chuchote à sa petite-fille qu’elle a caché un gros trésor en Russie sous la statue d’un lion... La petite-fille et quelques Italiens qui ont entendu cette nouvelle excitante (y compris un membre caricatural de la mafia) se rendent donc à Leningrad pour chercher le trésor caché. Or, il s’avère qu’il y a là-bas des centaines de statues et de sculptures de lions ! Sous lequel se trouve-t-il ?

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Afonia (1975)

Cette comédie met en scène un plombier paresseux et imprudent, qui ne veut pas être un citoyen soviétique intègre. Il ment constamment, ne travaille pas, reçoit des pots-de-vin, boit et se bat. Néanmoins, il est en même temps si inexplicablement charmant que les gens ont tendance à se lier d’amitié avec lui et qu’une fille vraiment bien en tombe même amoureuse. Mais s’en souciera-t-il ?

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Esclave de l’amour (1976)

Ce drame est basé sur des événements réels entourant le destin intrigant de l’actrice russe du cinéma muet Vera Kholodnaïa. En pleine guerre civile en Russie, un film est en cours de tournage dans le sud du pays, qui est, jusqu’à présent, toujours aux mains des monarchistes. Olga Voznessenskaïa, une star du cinéma, vit dans ses rêves et ne peut comprendre la réalité de la guerre et de la révolution. Toutefois, elle commence à aider secrètement les bolcheviks, trouvant après tout ces révolutionnaires si romantiques.

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Quelques jours de la vie d’Oblomov (1979)

Oblomov d’Ivan Gontcharov est un roman russe emblématique sur la paresse. Ainsi, la plupart des écoliers soviétiques et russes qui étaient trop paresseux pour lire ce classique, regardent généralement ce film. Oblomov passe la majeure partie de l’œuvre sur son canapé, jusqu’à ce qu’une femme transforme sa vie.

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Romance cruelle (1984)

Ce film est basé sur La Fille sans dot, un drame emblématique du XIXe siècle écrit par Alexandre Ostrovski. Larissa est une jeune et belle dame d’ascendance noble, mais sa famille est incroyablement pauvre. Sa mère veut donc la marier à un homme riche. Larissa a de nombreux prétendants et admirateurs, mais pas un seul ne la traite sérieusement, plutôt comme un beau jouet ou un accessoire. Et si elle décidait de s’affranchir et d’aimer qui elle veut ?

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La plus charmante et attirante (1985)

Une ingénieur soviétique d’une trentaine d’années est toujours célibataire. Un jour, elle rencontre une vieille amie férue de psychologie. Elle lui apprend à s’habiller correctement pour mieux attirer les hommes. De nos jours, personne ne s’étonnerait qu’une femme célibataire se fasse des auto-compliments, mais une femme soviétique à qui l’on conseille de répéter : « Je suis la plus charmante et la plus attirante » pour trouver un bon mari... ? C’est le début d’une grande comédie !

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