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Le septième art était l'un des divertissements les plus appréciés par le peuple soviétique, car c'était un plaisir peu coûteux et très abordable – des salles de cinéma ont été construites même dans les plus petites villes du pays. Cela explique peut-être le nombre record de téléspectateurs de certains films tournés par les réalisateurs soviétiques, dont beaucoup sont encore regardés par des personnes de différentes générations.
Il s'agit de l'un des films les plus poignants sur la Seconde Guerre mondiale. Dans l'adaptation cinématographique du roman du même nom de l'écrivain soviétique Boris Vassiliev, vous ne trouverez pas de scènes de grandes batailles et les horreurs sadiques de la guerre n'y sont pas non plus montrées. C'est l'histoire d'un haut gradé de l'Armée rouge responsable de cinq jeunes filles qui lui sont subordonnées... Dans les marais et les forêts du Nord russe, ce petit détachement mène une bataille inégale contre les nazis. Les filles meurent l'une après l'autre dans des circonstances des plus déchirantes et seul le commandant parvient à survivre. Le film du réalisateur Stanislav Rostotski est devenu le leader du box-office soviétique en 1973, il a été regardé par environ 66 millions de personnes. En 2015, une nouvelle adaptation de la nouvelle de Vassiliev, cette fois réalisée par Renat Davletiarov, est sortie sur grand écran en Russie.
Le premier film sur les aventures de ces quatre adolescents-révolutionnaires qui se battent contre les partisans du régime tsariste, Les Justiciers insaisissables, est apparu dans les salles de cinéma du pays en 1966. Il a fait sensation auprès des jeunes spectateurs soviétiques et est devenu rapidement un véritable blockbuster. Le public a littéralement supplié le réalisateur Edmond Keossaian de tourner la deuxième partie et son film Les Nouvelles Aventures des insaisissables ne l'a pas déçu – en 1968, il a réunit 66,2 millions de personnes.
La musique du film mérite une attention particulière – les chansons Chasse et Champ russe du compositeur Yan Frenkel sont devenues de véritables hits. À propos, il existe aussi une troisième partie de cette saga – le film intitulé La Couronne de l'Empire russe (1971).
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Le travail de cet officier du renseignement soviétique à l'arrière des nazis a été suivi avec impatience par tout le pays. Il a réussi à atteindre le grade de Hauptsturmführer de la SS, tout en ne cessant de transférer des données secrètes d'une importance particulière à sa patrie. Ce film est considéré comme l'une des adaptations cinématographiques les plus fiables sur les éclaireurs de la Seconde Guerre mondiale. Véritable chef-d'œuvre du cinéma, il a été regardé par plus de 68 millions de téléspectateurs. Suite à son succès, une mini-série tout aussi célèbre sur le renseignement soviétique, Dix-sept Moments de printemps, a vu le jour.
Le film se compose de trois parties indépendantes : Le Coéquipier, L'Hallucination et L’Opération Y. Toutes les trois sont unies par un héros – un jeune homme gentil, honnête et instruit nommé Chourik. Cet intellectuel soviétique d'un nouveau genre travaille parfois sur un chantier avec un partenaire brute, se prépare pour passer un examen en une journée dans l'appartement d'une jeune fille inconnue, rencontre de vrais escrocs qui organisent des cambriolages...
Cette comédie du célèbre Leonid Gaïdaï a acquis une grande popularité auprès de la population et est aujourd'hui considérée comme l'un des plus grands classiques du cinéma soviétique. Sorti sur grand écran en 1965, le film est devenu le leader du box-office, capturant le cœur de 69 millions d'habitants de l'URSS. L'année suivante, Gaïdaï a commencé à tourner la suite de la comédie – La Prisonnière du Caucase ou les Nouvelles Aventures de Chourik.
C'est l'un des premiers films catastrophe soviétiques, qui n'a pas perdu de sa pertinence jusqu'à nos jours. La première partie du film montre la vie personnelle des membres d’un équipage aérien et leurs difficultés familiales de toutes sortes. Dans la deuxième partie, tous les personnages embarquent ensemble dans un avion. Peu après le décollage, il s'avère que leur appareil, un Tu-154, présente une fissure et sa cabine se dépressurise... Les pilotes se comportent comme de vrais héros et tentent de sauver les passagers, au péril de leur vie. Cet exploit change tout le monde de l'intérieur, de sorte qu'à leur retour, ils deviennent des personnes différentes et résolvent tous leurs problèmes personnels.
On dit que le tournage de ce film d'Alexandre Mitta a été inspiré par le roman d'Arthur Hailey Airport et de son adaptation hollywoodienne. En 1980, le film est devenu le leader du box-office soviétique – il a été regardé par 71 millions de personnes. En 2016, le réalisateur russe Nikolaï Lebedev a tourné son remake The Crew avec Danila Kozlovski dans le rôle principal.
Au cours de la guerre civile, presque tous les hommes du village russe de Malinovka sont partis pour le front. Alors que les femmes attendaient leurs bien-aimés, l'ataman local avec sa bande a décidé de prendre le pouvoir en main et a commencé à piller la population. De plus, il nourrissait le désir d’épouser de force une belle jeune fille nommée Irinka, dont le cœur avait déjà été donné à un berger... Cette comédie musicale a été regardée par 74,6 millions de personnes, cependant, en 1967, elle n'est devenue que le deuxième film du box-office alors en distribution... Le film La Prisonnière du Caucase, dont nous vous avons déjà parlé plus haut, a en effet pu le devancer.
C'est le troisième film de la série sur les aventures de l'étudiant soviétique Chourik, réalisé par Leonid Gaïdaï, qui a été regardé par 76,5 millions de personnes. Le protagoniste, que nous connaissons déjà, vient dans le Caucase du Nord pour étudier les coutumes locales... Par hasard, il doit participer directement au vol de la mariée, une tradition en ces lieux. Cette comédie soviétique, remplie de trucs et de clowneries, provoque une tornade d'émotions allant de l'anxiété à la joie.
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Des contrebandiers confondent accidentellement un Soviétique modeste et honnête avec leur « collègue » et cachent des diamants dans son plâtre chirurgical. Alors que les bandits tentent de récupérer leurs trésors, la milice soviétique demande au héros de l'aider dans l'enquête. Le film a été modelé spécifiquement pour l'acteur culte Iouri Nikouline, qui a joué le rôle principal ; le sex-symbol soviétique Andreï Mironov a également participé à son tournage. Nikouline y interprète le rôle d'une personne soviétique typique : son personnage est gentil, simple d'esprit, bon père de famille et incorruptible. Le Bras de diamant est une autre comédie de Leonid Gaïdaï, qui est devenue si emblématique que même aujourd'hui, vous pouvez entendre des phrases tirées du film prononcées par vos amis russes. 76,7 millions de téléspectateurs l’ont regardé au cours de son année de sortie.
Le film se compose de deux parties. Dans la première, nous rencontrons l'héroïne principale, une modeste jeune femme provinciale, qui travaille dans une usine de la capitale soviétique, vit dans un dortoir et rêve d'entrer à l'institut. À la demande de son amie, elle se fait passer pour la fille d'un professeur et tombe amoureuse d'un beau Moscovite issu d'une famille de l’intelligentsia. En apprenant sa grossesse, il s'enfuit cependant. Dans la deuxième partie, nous retrouvons l'héroïne 20 ans après et apprenons qu'elle a non seulement réussi à élever son enfant, mais qu'elle est devenue une femme d'affaires à succès, directrice d'une grande entreprise. Cependant, sa vie sentimentale n'est pas un succès... Un jour elle retombe amoureuse, alors que son nouvel élu est un simple ouvrier...
Ce mélodrame de Vladimir Menchov est non seulement devenu le leader du box-office soviétique en 1980 (il a été regardé par 84 millions de téléspectateurs), mais a également reçu l'Oscar du meilleur film international en 1981.
Quelque part dans l'océan Indien, un navire soviétique est capturé par des pirates. Cela est dû à une grosse cargaison d'opium que les marins soviétiques amènent en URSS pour la production de médicaments. L'équipage du navire n'a pu s'échapper et essaie de combattre le gang. Ce premier film d'action soviétique a été réalisé par Boris Dourov. En 1980, il a été regardé par plus de 87 millions de personnes ! Il est devenu le film le plus rentable de toute l'histoire de la distribution de films soviétiques, dépassant même le mélodrame primé aux Oscars Moscou ne croit pas aux larmes qui est sorti la même année.
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