Les cinq meilleurs films sur le Moscou moderne

Ces films montrent la capitale à travers les yeux d'un adolescent, d'un cadre supérieur, d'un immigré, d'un raver et d'un ancien prisonnier.

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14+ (2015) - Le Moscou d’un adolescent

Liocha, 14 ans, originaire d’un quartier dortoir de Moscou, tombe amoureux de Vika, une fille d'une école voisine. Tout irait bien si ses ennemis jurés, les gopniks, des voyous qui font régner la peur dans tout le quartier, n’étudiaient pas au même endroit.

Le film raconte non seulement les difficultés liées à la puberté chez les écoliers, mais dépeint également la réalité des habitants des quartiers dortoirs - des immeubles gris environnants à l'organisation de discothèques scolaires en passant par les bagarres de groupe entre voyous locaux.

Les rôles principaux sont interprétés par de vrais adolescents de la périphérie de Moscou, que le réalisateur Andreï Zaïtsev a trouvés sur le réseau social russe vk.com. C'est peut-être pour cela qu’il a réussi à créer un mélodrame émotionnel très prenant consacré aux adolescents.

Dukhless (2011) – Moscou vu par un cadre supérieur

Du point de vue de Max, cadre supérieur dans une grande banque, Moscou se compose de centres d'affaires en verre, de restaurants hors de prix, de clubs, de filles et de drogues. Cependant, ses idées sur une vie glamour idéale commencent à s'effriter lorsque le jeune homme se fait piéger au travail, et tombe amoureux d'une étudiante - une activiste obsédée par la protection des animaux et des enfants.

Moscou, selon le réalisateur Roman Prygounov et l’auteur du livre du même nom Sergueï Minaïev, se révèle être une ville pleine de contrastes. Les lumières envoûtantes de la capitale nocturne et les nombreux divertissements sont inextricablement liés à la tromperie et à l'argent, dont la plupart des personnages du film sont beaucoup plus dépendants que de l'alcool que des drogues.

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Texto (2019) – Le Moscou d’un ancien prisonnier

Ilia Goriounov, étudiant d'une université de la capitale, se retrouve en prison pour sept ans sur de fausses accusations de recel de drogue. En sortant, le gars malmené par la vie se venge de celui qui l’a piégé - le major Piotr - et met la main sur son smartphone avec toutous ses sms, photos et vidéos. Pendant un moment, Ilia essaie la vie de Piotr et, avec l'aide de l'appareil, essaie de recommencer sa propre vie.

Aux yeux de Klim Chipenko, qui a réalisé un film basé sur le roman du même nom de Dmitri Gloukhovski (il a également tourné Kholop, le film le plus rentable de l'histoire russe, et Saliout 7), Moscou n'est contrôlée que par une poignée de personnes, l'élite. Et les résidents ordinaires servent d'appât dans cette vaste quête d'argent et de nouveaux postes.

Acid (2018) - Moscou à travers les yeux d'un raver

- Police, bonjour, j'ai tué un homme.

- Quoi ?

- J'ai tué un homme.

- Avez-vous un passeport ? Alors allons-y.

Deux amis tentent de se reconstruire après que leur ami a sauté par la fenêtre sous l'influence de la drogue lors d'une fête. L'un d'eux se reproche sa mort et est se livre à l'auto-flagellation, l'autre essaie de comprendre ce qu'il veut vraiment de la vie.

Que ce soit dans les raves ou dans la vie ordinaire, Moscou vue par Alexandre Gortchiline est dépeinte dans des tons gris, et tous ses habitants sont des êtres mous et sans initiative, qui rêvent de s'échapper d’une vie monotone et sans saveur.

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Aïka (2018) – Les pérégrinations des migrants de Moscou

Moscou, l'une des plus fortes chutes de neige de l'histoire de la ville. Une jeune fille venue du Kirghizstan, au lieu d'allaiter son enfant, s'échappe de la maternité, emportant avec elle deux ou trois choses. Aïka rêvait d'ouvrir un atelier de couture, mais une grossesse non désirée a détruit tous ses plans et, à cause de ses dettes, des tueurs sont à ses trousses.

La capitale froide et enneigée dépeinte par le réalisateur Sergueï Dvortsovoï se compose de stations de lavage, d'auberges, de cliniques vétérinaires et de fermes avicoles clandestines. Alors qu'Aïka change de travail comme de chemise en quête d'argent, elle comprend que les animaux sont bien mieux traités à Moscou que les migrants, et que la ville elle-même ne sait que prendre : l'argent, les forces, le temps et la santé, sans rien donner en retour.

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