Les personnages de la série culte «Friends» étaient-ils des espions russes sous couverture?

NBC
Nous avons la preuve que les six iconiques amis de Manhattan étaient beaucoup plus Russes que vous n’auriez pu l’imaginer!

Friends est devenu un classique instantané dès le début de sa diffusion, le 22 septembre 1994. Le monde entier a adoré l'histoire de ces six jeunes de New York, qui s’est étendue sur dix saisons et qui a compris mariages, divorces (oui, Ross, ils étaient tous les tiens), naissances et décès, ainsi que, bien évidemment, des milliers de blagues.

Ici, en Russie, nous aimons aussi Friends à tel point que, bien que la série se soit terminée en 2004, elle reste la deuxième plus populaire sur le plus important site de streaming russe, Kinopoisk, juste derrière Game of Thrones. Pourquoi donc ? La réponse est simple : en réalité, les six personnages principaux (Rachel, Monica, Phoebe, Joey, Chandler et Ross), étaient évidemment des espions russes prétendant être Américains pour des raisons compliquées qui, malheureusement, ne sont pas révélées. Néanmoins, les producteurs nous ont donné quelques indices qui permettent à tous les spectateurs de comprendre que ces héros sont plus Russes que le Kremlin lui-même !

Lire aussi : Les dix séries télévisées russes les plus connues

Ils avaient des affiches soviétiques accrochées aux murs tout le temps !

Commençons par le fait le plus évident. Pour quelle autre raison auriez-vous des affiches soviétiques en russe dans votre appartement si vous n'êtes pas Russe ? Trois des six personnages principaux ont en effet décoré leur logement de la sorte.

Il s'avère que Ross apprécie même une véritable œuvre d'art de propagande soviétique, comptant parmi les plus connues. Son affiche arbore le message suivant : « Pour construire, il faut savoir, pour savoir, il faut apprendre ! ». Ça a l'air incroyablement digne de l'intelligent Ross Geller, mais également aussi soviétique qu'un marteau et une faucille ! Comme Chandler le demanderait, Ross pourrait-il être un espion russe ?

Joey et Chandler ont quant à eux une affiche de cirque soviétique Kangourou-Boxeur dans leur appartement. Elle semble plus précisément être celle de Joey, car elle reste sur le mur suite au déménagement de Chandler.

Et pour une raison qui nous échappe, Monica avait une affiche des Jeux Olympiques de 1980 à Moscou dans sa chambre ! Le magazine Hooked on Houses a décrit ce détail comme suit : « Quand il s'agissait de l'appartement de Monica, Grande [Greg Grande, designer du décor] voulait développer un tout nouveau type de goût éclectique, avec un style de marché aux puces, fantasque et sans logique ». Peu importe. Monica est manifestement une espionne russe, tout comme son frère, Ross !

Lire aussi : Tchernobyl: dix films et séries télévisées (celle de HBO exclue) au sujet de la catastrophe

Il y avait une vraie personne russophone dans la série !

Dans la saison 6, épisode 22 (intitulé « Celui qui se la jouait grave »), ce casting d’espions russes a encore fait sauter sa couverture. En effet, après avoir obtenu le premier rôle dans une série, Joey (qui est comédien) se rend chez un teinturier et essaie de persuader le propriétaire russe de l’établissement d’accrocher sa photo sur le mur aux côtés de celles de célébrités. Mais le sinistre Russe n'est pas impressionné, surtout après avoir regardé la série, il déclare : « C'était très offensant pour mon peuple !», ce à quoi Joey répond : « Les teinturiers ? ». « Les Russes ! Ils sont montrés comme des terroristes et des méchants ! », s’exclame alors son interlocuteur.

Plus tard, Joey frappe accidentellement la femme du Russe et celui-ci s'énerve en criant à Joey : « Dégage d'ici, abruti ! Ou je te botte le cul maintenant ! Dehors ! », et ce, dans un russe parfait ! Et croyez-moi, il est rare d'entendre un vrai acteur russe prononcer des mots dans sa langue maternelle dans une série américaine. Habituellement, les acteurs se contentent d’imiter un horrible pseudo accent d’Europe de l’Est. Cette situation n'était donc pas courante dans les années 1990 et ne l’est d’ailleurs pas plus aujourd'hui.

Ainsi, les réalisateurs ont-ils fait venir un Russe dans Friends, nous offrant un autre indice évident. Ce teinturier ne cacherait-il d’ailleurs pas quelque part ses insignes de général du KGB ?

Lire aussi : Mieux que nous: pourquoi regarder la série russe consacrée aux cyborgs sur Netflix?

Ils ont essayé de masquer leurs origines russes en faisant la plus stupide des erreurs !

Bien sûr, des faits aussi évidents de connexion avec la Russie auraient pu causer des ennuis, si les réalisateurs n'avaient pas envoyé le public dans la mauvaise direction. Afin de cacher la réelle identité de ces « amis » russes, ils ont en effet décidé de mettre en scène le départ du petit ami scientifique de Phoebe, David, devant la quitter pour se rendre pour des raisons professionnelles dans la ville « russe » de Minsk.

Cette erreur à elle seule a suscité l’exaspération de plusieurs générations de spectateurs post-soviétiques : Minsk n'est pas en Russie. Il s’agit de la capitale de la Biélorussie, un autre État d’ex-URSS. On ne sait toujours pas si les scénaristes ont commis cette erreur sans le savoir (c'était au début des années 1990 et, après tout, l'URSS venait tout juste de s'effondrer) ou si c'était une blague intentionnelle... ou, comme nous l'avons déjà suggéré, une tentative de masquer leur lien profond avec la Russie ! 

D'ailleurs, lorsque David revient rendre visite à Phoebe dans la saison 7, il mentionne « accidentellement » l'une des figures clés du mouvement communiste : « Il y a une statue à Minsk qui me fait tellement penser à toi... C'est en fait Lénine mais, tu sais, sous certains angles... ». Il est ainsi clair qu'en réalité il était un agent apportant une directive du Centre pour que les six espions poursuivent leur plan communiste odieux et diabolique !

Dans cet autre article, nous vous présentons des séries télévisées russes s’étant très fortement inspirées, pour ne pas dire complètement copié, des œuvres étrangères.

Dans le cadre d'une utilisation des contenus de Russia Beyond, la mention des sources est obligatoire.

À ne pas manquer

Ce site utilise des cookies. Cliquez ici pour en savoir plus.

Accepter les cookies