Tchernobyl: Zone d’exclusion (Russie, 2014)
Cette série télévisée est un inouï mélange de genres. Tchernobyl: Zone d’exclusion se positionne en effet comme appartenant aux catégories du mystérieux, du fantastique, du drame, du thriller, du road movie, de l’action, du désastre et même du mélodrame. L’action se déroule de nos jours, cinq Moscovites pourchassent un voleur ayant dérobé leur argent et s’envolant, comme par hasard, à Pripiat, la ville la plus proche de la centrale de Tchernobyl.
Pour survivre, les amis doivent alors affronter des monstres, de dangereux inconnus, ainsi que des morts-vivants. Ils voyagent même dans le temps afin de changer le cours de l’histoire. Dans l’une de ces réalités alternatives, vous apercevrez les États scindés d’Amérique, comme ils sont appelés, déchirés par la guerre civile dans laquelle les États-Unis ont plongé après avoir subi un désastre similaire à Tchernobyl, au sein de la centrale de Calvert Cliffs.
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Inséparables (Ukraine, 2013)
Dans cette mini-série ukrainienne, l'horreur est créée non par des monstres, mais par la réalité de ce qui s'est passé à Tchernobyl. Nous suivons l'histoire d'amour de deux adolescents, Pacha et Alia, qui se rencontrent à Pripiat à la veille de la catastrophe. Ils n'ont aucune idée du cauchemar qu’ils s’apprêtent à vivre. Inséparables a été chaleureusement accueillie tant par les critiques que par le public, et la note élevée de 8,1 sur IMDB parle d'elle-même.
Chroniques de Tchernobyl (États-Unis, 2012)
N'attendez pas des Chroniques de Tchernobyl un drame puissant ou une analyse scrupuleuse des événements survenus à la centrale nucléaire de Tchernobyl. Ce film n'a qu'un seul objectif : vous divertir et vous faire peur avec de nombreux effets de surprise, du sang, des pleurs, des monstres et des expérimentations militaires horribles. Typiquement le genre de film à visionner avec du pop-corn, plutôt moyen, loin d’être un chef-d’œuvre, mais pas un déchet non plus.
Die Hard: Belle journée pour mourir (États-Unis, 2013)
La première question que l’on se pose est : qu'est-ce que John McClane a en commun avec la catastrophe de Tchernobyl ? Beaucoup, en fait. Loin d’être le meilleur de la franchise Die Hard, ce film envoie Bruce Willis d’abord à Moscou, puis à la centrale nucléaire de Tchernobyl. Nous y voyons comment McClane combat une infernale armée de méchants et échappe aux tirs des hélicoptères russes.
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La Terre outragée (France, Ukraine, Pologne, Allemagne, 2011)
Comme dans Inséparables, le drame La Terre outragée se concentre sur la tragédie d’une personne se retrouvant au cœur du désastre. Anya, incarnée par la James Bond girl Olga Kurilenko, devient veuve le jour de son mariage – le 26 avril 1986, date de l'explosion du quatrième réacteur de Tchernobyl. Elle doit alors rassembler toutes ses forces pour continuer à vivre ...
Ce film a par ailleurs une différence majeure par rapport aux œuvres du même genre au sujet de cette tragédie nucléaire. Certaines de ses scènes ont en effet été tournées dans la zone d'exclusion de Tchernobyl, sous la surveillance étroite du ministère ukrainien des Situations d'urgence.
Innocent Saturday (Russie, Ukraine, Allemagne, 2011)
Le film retranscrit le premier jour à Pripiat après la tragédie de la centrale nucléaire. Valery Kabysh découvre la catastrophe, alors que la vérité est cachée aux citoyens pour éviter la panique. Il attrape donc sa bien-aimée ainsi que ses amis et entreprend de fuir la ville encore paisible. Innocent Saturday a reçu des retours mitigés de la part des critiques et du public. Bien qu’il ait remporté plusieurs festivals internationaux, les téléspectateurs n'ont en effet pas été très impressionnés. « Des dialogues absolument incompréhensibles » et « un désordre narratif total » ne sont ainsi que quelques commentaires émis à son égard. Le jeu d'acteur, cependant, a été hautement loué.
Universal Soldier : Régénération (États-Unis, 2010)
Dolph Lundgren et Jean-Claude Van Damme, héros du cinéma d’action de la décennie 1980, reprennent ici les rôles qui leur avaient apporté la gloire de nombreuses années auparavant. Luc Deveraux, interprété par JCVD, se rend à la centrale nucléaire de Tchernobyl, qui a été capturée par des terroristes tenant en otage les enfants du premier ministre ukrainien. Inutile de dire qu'il déchaîne alors l'enfer… Le film n'est toutefois conseillé qu’aux fans dévoués des deux célèbres acteurs.
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Aurora (Ukraine, 2006)
Ce film n'est pas à recommander aux personnes souffrant de troubles du cœur. Ceux qui ont visionné ce drame ukrainien disent en effet qu’il est impossible de le regarder sans verser une larme. Une petite fille reçoit une énorme dose de radiation lors de l’incident de Tchernobyl et sa seule chance est de se rendre aux États-Unis pour un traitement coûteux. Alors que tout espoir semble perdu, Aurora rencontre le célèbre danseur Nik Astakhov, qui lui sauve la vie.
Des loups dans la zone (URSS, 1990)
Quand on entend parler de Tchernobyl au cinéma, on a tendance à imaginer un film catastrophe ou d’horreur. Les cinéastes soviétiques ont cependant réussi à faire de ce désastre nucléaire une œuvre policière. Filmé en 1990, Des loups dans la zone nous raconte comment la zone d'exclusion interdite est devenue la cible de hordes de maraudeurs, qui y recherchent des objets personnels, du matériel et même des bijoux abandonnés. Ce faisant, ils sont entièrement couverts par les autorités locales et la police. Mais évidemment il y a toujours un héros, et l’ancien capitaine de police Rodionov est le seul à pouvoir enrayer ce chaos.
Tchernobyl : le dernier avertissement (États-Unis, Royaume-Uni, URSS, 1991)
D'une certaine manière, Tchernobyl : le dernier avertissement peut être qualifié de prédécesseur de la récente série télévisée de HBO. Il fournit lui aussi une chronologie détaillée des événements, mais se concentre sur l'activité des médecins américains et britanniques ayant assisté les blessés. Le film est basé sur les mémoires de l'un de ces docteurs – Robert Peter Gale – et comprend dans son casting John Voight et Jason Robards.
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