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Après avoir visité les stations balnéaires européennes, l’empereur a en effet décidé d’en aménager également en Russie. Il a donc promulgué un décret pour rechercher des eaux minérales dans le pays « à la manière de l’Europe », et l’on en a justement trouvé en Carélie, région frontalière de la Finlande, non loin de Saint-Pétersbourg, capitale tout juste fondée. Ces sources minérales non gelées étaient situées près d’un gisement de minerai de fer et, comme l’ont montré les analyses chimiques, contenaient de grandes quantités de cet élément. Les eaux ont par conséquent été baptisées « Martsialnyé vody » (Eaux martiales) en l’honneur du dieu Mars de la mythologie romaine, patron du fer et de la guerre.
Pierre le Grand a visité la station à quatre reprises, y passant plus de 90 jours au total. D’autres membres de la famille impériale et de leur entourage ont également séjourné en ces lieux. Cependant, dès le milieu du XIXe siècle, l’intérêt des tsars pour ce site a diminué. À cette époque, ils avaient déjà construit des stations dans le sud du pays, où il y avait non seulement des sources thermales, mais aussi un climat plus doux.
La station n’a été restaurée qu’en 1964. Le sanatorium balnéologique Martsialnyé vody a été ouvert ici sur la base des sources et des boues curatives de Gabozero. En 2003, un deuxième sanatorium, Dvortsy, a été construit à proximité.
L’on y traite l’anémie ferriprive, les affections des organes digestifs, les maladies respiratoires et cardiovasculaires. Les programmes de traitement sont conçus pour une durée de deux à trois semaines, mais des gens viennent aussi ici simplement pour se reposer loin de la ville.
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