La Russie deviendra-t-elle le havre du «tourisme vaccinal»?

Sofia Sandourskaïa

Sofia Sandourskaïa

Agence Moskva

L’afflux en Russie de touristes dont le seul et unique but est de se faire vacciner n’est pas pour demain, constate l’agence Interfax. Si les discussions autour du sujet se poursuivent depuis plusieurs mois – et même le tour-opérateur Intourist avait annoncé de telles intentions, précisant qu’il recevait des demandes en ce sens depuis l’étranger, notamment d’Asie et d’Amérique latine – ce projet a pour le moment très peu de chances d’être concrétisé.

Primo, l’entrée en Russie reste problématique : le pays est actuellement ouvert aux ressortissants de 21 pays, à savoir la Biélorussie, la Corée du Sud, Cuba, l’Égypte, les Émirats arabes unis, l’Éthiopie, la Finlande, la Grèce, l’Inde, le Japon, le Kazakhstan, le Kirghizstan les Maldives, le Qatar, la Serbie, les Seychelles, Singapour, la Suisse, la Turquie, la Tanzanie et le Vietnam. Les citoyens des autres pays doivent faire partie des catégories auxquelles le feu vert a été donné : notamment le personnel diplomatique et les spécialistes étrangers hautement qualifiés.

Cependant, rappelle l’agence, même l’arrivée en Russie ne signifie pas l’accès au vaccin : comme l’a confirmé à Interfax le conseiller au ministre de la Santé, Alexeï Kouznetsov, la priorité absolue pour le moment est la vaccination des citoyens de Russie. 

Pour rappel, la Russie a lancé la vaccination massive de sa population, et ce, avec le vaccin Spoutnik V du Centre Gamaleïa. En outre, le pays a enregistré deux autres vaccins, l’EpiVacCorona, du centre sibérien Vektor, et le CoviVac, du Centre Tchoumakov.

En suivant ce lien, retrouvez notre FAQ sur le Spoutnik V.

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