Des chercheurs russes ont été les premiers au monde à créer un dispositif impliquant la participation d’un rat et servant à diagnostiquer en phase précoce le cancer du poumon et la tuberculose, écrit l’agence de presse russe RIA Novosti, se référant à Alexandre Panfilov de la Fondation pour les projets de recherche avancée (FPI).
Comme l’explique ce dernier au média, le système en question analyse l’air exhalé et permet de diagnostiquer la maladie grave en peu de temps et avec une exactitude estimée à 90%.
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Il s’agit en effet d’un système biohybride - le rat auquel des électrodes ont été implantées sert de détecteur. Les biorythmes formés lors de l'exposition des récepteurs de l’animal à des marqueurs de maladies oncologiques dans l'air exhalé permettent ensuite de faire le diagnostic, explique l’interlocuteur de l’agence.
Selon M.Panfilov, si des systèmes similaires sont en train d’être créés dans le monde, la FPI est la première à être parvenue à en créer un qui « fonctionne ». Il explique par ailleurs qu’on a déjà vu des initiatives impliquant des chiens dressés pour diagnostiquer certaines maladies, dont le cancer. Or, les chercheurs russes ont automatisé ces expériences acquises.
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