Des chercheurs russes sont résolus à détecter de nouvelles formes de vie microbienne jusqu’ici inconnues, en examinant des échantillons de la glace du lac subglaciaire Vostok, en Antarctique, a annoncé à l’agence TASS Sergueï Boulat, directeur du laboratoire de cryoastrobiologie de l’Institut de physique nucléaire de Saint-Pétersbourg.
« Effectivement, en juin 2017, des échantillons de l’eau gelée du lac subglaciaire Vostok ont été envoyés en France, au laboratoire de l’Institut des Géosciences de l’Environnement [de Grenoble], où ils ont été décontaminés et fondus. [...] Le matériel a été concentré et un ADN génomique en a été extrait. Tout le travail moléculaire qui a suivi est mené dans le laboratoire de cryoastrobiologie du Centre de recherche scientifique de l’Institut Kourtchatov. Le but de ce travail est de détecter de nouvelles formes de vie microbienne », a précisé l’interlocuteur de l’agence.
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Et de préciser que vers la fin du mois d’avril, de nouveaux échantillons uniques recueillis par une mission russe seront acheminés à Saint-Pétersbourg en vue de leur étude.
Nommé en l’honneur d’une base soviétique, Vostok est le plus grand lac subglaciaire de l’Antarctique, situé au-dessous d’une couche de glace de près de 4 mètres d’épaisseur. Avec ses 250 km de long et ses 50 km de large, il est profond de près de 750 mètres, révèlent les résultats de recherches. Tous les facteurs nécessaires à l’existence de la vie y étant réunis, les scientifiques n’excluent pas que des organismes vivants y soient présents.
Si des scientifiques russes se sont fixés pour objectif de trouver de nouvelles formes de vie sur Terre, certains ont les yeux rivés vers le ciel et ont créé le plus grand catalogue d’étoiles au monde. Un exploit à découvrir dans notre publication.