Scanners 3D d’essayage, masques innovants et réseaux de neurones se soucient de votre style!
Shutterstock / Legion MediaL’industrie des start-ups de mode existe en Russie depuis moins d’un an, mais le pays en compte déjà près de 200, selon les estimations de l’accélérateur GenerationS. « C’est beaucoup pour un marché qui n’est qu’à ses balbutiements », précise Alexandre Choumski, président de Russian Fashion Council, qui a organisé le premier show de start-ups de mode à Moscou en octobre 2016. Choumski prédit une forte croissance des start-ups de mode en Russie dans les domaines de la modélisation 3D et d’AR/VR (réalité augmentée et virtuelle).
Crédit : Photo de presse
Investissement initial : 476 000 euros
Origine : Moscou / Irlande
Effectifs : 10 personnes
Fabriquent : scanners 3D des pieds et application mobile d’essayage de chaussures en ligne et hors ligne
Début décembre 2016, Try.Fit a installé ses scanners 3D dans la chaîne russe de magasins de chaussures Ekonika. Ils permettent aux clients des magasins de scanner leurs pieds en moins d’une minute, puis l’application mobile Try.Fit présente la liste de chaussures qui leur conviennent en fonction de leurs mesures orthopédiques.
Pour scanner les chaussures, Try.Fit a conçu la forme robotique SensorFit, qui mesure l’espace intérieur de la chaussure par points et par circonférences. La conception de l’ensemble de la plateforme logicielle et matérielle Try.Fit a pris neuf mois. Les technologies sont conçues à Moscou, alors que le siège se trouve en Irlande.
« L’Irlande propose de très bonnes incitations fiscales aux entreprises technologiques », explique le fondateur de la start-up Vagan Martirossian. En 2017, Try.Fit compte lever jusqu’à 1 million de dollars pour le développement de l’entreprise.
Origine : Moscou
Investissement initial : 380 000 euros
Effectifs : 7 personnes
Fabriquent : scanners 3D du corps humain pour le choix des vêtements dans les centres commerciaux
La start-up est une filiale du groupe russe Texel, fabricant du scanner 3D le plus rapide au monde. Pendant l’été 2016, dans le cadre d’un programme pilote, Texel Graphics a installé son scanner 3D au centre commercial Мega Belaya Dacha (la chaîne appartient à IKEA) à Moscou et, en quelques jours seulement, a aidé 20 000 clients à choisir des vêtements.
« Les clients sont scannés en 30 secondes, alors que le programme basé sur un réseau neuronal, recherche des vêtements selon leur type de stature et le prix parmi les offres proposées par les marques installées dans un centre commercial donné », explique Mikhaïl Dorokhov, le fondateur du groupe. La start-up compte analyser l’expérience consommateur et proposer des analyses aux centres commerciaux et aux marques.
Crédit : Photo de presse
Investissement initial : 95 000 euros
Origine : Novossibirsk / Malaisie
Effectifs : 11 personnes
Fabriquent : styliste virtuel sur iOS
En juin 2016, des entrepreneurs de Novossibirsk ont lancé une application iOS qui aide à choisir des vêtements et des tenues dans l’assortiment proposé par les boutiques en ligne. Actuellement, l’application compte 5 000 téléchargements. Le public se trouve principalement en Malaisie, à Singapour et aux États-Unis.
« Dans l’application, il faut renseigner les principaux paramètres (tour de poitrine, de taille et des hanches, taille et poids) et cocher les filtres de prix, coloris et usage (bureau, soirée). Le client reçoit alors des recommandations avec des images formulées par des robots et des stylistes en chair et en os », raconte Elena Tchouïko, fondatrice du groupe.
Elle précise que SuitApp est la seule compagnie à utiliser l’intelligence artificielle. L’application utilise des réseaux neuronaux qui apprennent grâce aux actions des utilisateurs et des stylistes, tout en s’adaptant aux préférences des clients.
Origine : Moscou / Kaliningrad
Investissement initial : 16 200 euros
Effectifs : 3 personnes
Fabriquent : masques et écharpes munis de filtres technologiques
« Nous avons conçu des masques de protection avec des imprimés d’auteur, car les masques médicaux normaux, vendus en pharmacie à 10 roubles pièce, ne donnent pas un air soigné et sont associés à la maladie en Russie », explique Vassili Bykov, fondateur de la start-up. La compagnie est née en été 2016 et, en septembre, a vendu aux Moscovites le premier lot de 10 000 masques équipés de filtres en charbon, technologie fournie à la start-up par son partenaire japonais.
En 2017, la compagnie compte lancer à Kaliningrad la production de masques avec leur propre technologie à base de saupoudrage d’ions d’argent. « Ces masques ont un effet désinfectant et, contrairement aux masques à charbon, ils peuvent être lavés et utilisés longtemps », précise Vassiliev.
Les masques branchés et technologiques coûtent entre 2 et 7,6 euros, selon les matériaux. Actuellement, la start-up développe une technologie pour des écharpes de marque munies de filtres.
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