Six faits de la vie de Viktor Tsoï que vous ignoriez certainement 

Planet9
Le leader du légendaire groupe de rock Kino reste aujourd’hui une figure culte. On pense tout connaître de sa vie. Mais est-ce vraiment le cas?

Suivez Russia Beyond sur Telegram ! Pour recevoir nos articles directement sur votre appareil mobile, abonnez-vous gratuitement sur https://t.me/russiabeyond_fr

A appris l’anglais en écoutant les chansons de ses idoles

Alors qu’il cherchait l’inspiration pour créer quelque chose de radicalement nouveau, Viktor Tsoï écoutait The Cure, Led Zeppelin, les Beatles, Duran Duran. Il notait les paroles de leurs chansons telles qu’il les entendait puis les traduisait avec un dictionnaire. C’est ainsi qu’il a progressivement appris l’anglais.

A acheté une pelisse avec son premier gros cachet

En 1989, le groupe Kino a fait une tournée dans 25 villes d’URSS. Il n’était plus question de prestations dans des maisons de la culture devant un public peu nombreux. Au cours de cette tournée, le groupe a rassemblé des stades où sont venues l’écouter entre 10 000 et 70 000 personnes. Avec son cachet, il a offert une pelisse de renard argenté et raton laveur à sa compagne Natalia Razlogova. 

A été reconnu meilleur acteur de l’année

Son interprétation dans le film L’Aiguille (игла – igla) de Rachid Nougmanov a fait de Viktor Tsoï une vedette de cinéma. En 1989, les lecteurs du journal spécialisé L’Écran soviétique l’ont désigné meilleur acteur de l’année. Il était incroyable à l’époque qu’un acteur non professionnel obtienne une telle distinction.

Aurait pu interpréter Gengis-khan

Joël Bastenaire, qui a été attaché culturel à l’ambassade de France en URSS dans les années 1980, était le producteur européen de l’album de Kino Le Dernier Héros. Il a raconté que la célèbre agente Michèle Méritz,  qui travaillait avec Philippe Noiret et Gérard Depardieu, avait voulu proposer à Viktor Tsoï de jouer le rôle de Gengis-Khan jeune. La mort tragique du musicien a mis un terme au projet. 

A créé une œuvre en hommage à Kazimir Malevitch

Viktor Tsoï n’était pas uniquement poète et musicien. Il était également artiste. Au tournant des années 1980, il dessinait des affiches de ses interprètes de rock préférés et les vendait 5 roubles pièce sur les marchés. Viktor Tsoï utilisait tout ce qui lui tombait sous la main : il découpait des silhouettes, en modelait en pâte à modeler, décorait des étuis à lunettes et des boîtiers de cassettes, dessinait sur des toiles cirées. Un jour, il a créé une œuvre qu’il a intitulée Carré Nor ou Portrait de Kazimir Malevitch.

Andy Warhol lui a envoyé une boîte de soupe avec son autographe

Un jour, la chanteuse américaine Joanna Stingray apporta à Andy Warhol les travaux de plusieurs artistes soviétiques, dont des dessins de Viktor Tsoï. Le roi du pop-art les a considérés avec attention et a décidé de transmettre son autographe au musicien. Joanna Stingray a acheté une boîte de soupe Campbell’s dans un magasin d’alimentation et demandé à Andy Warhol de la signer. Pour pouvoir passer la douane avec cette soupe, la chanteuse a dû faire croire qu’elle souffrait d’allergie et qu’elle ne pouvait manger que cette soupe.

Cette autre publication est dédiée à dix belles compositions de l’époque soviétique à chanter en s’accompagnant à la guitare

Chers lecteurs,

Notre site web et nos comptes sur les réseaux sociaux sont menacés de restriction ou d'interdiction, en raison des circonstances actuelles. Par conséquent, afin de rester informés de nos derniers contenus, il vous est possible de :

Dans le cadre d'une utilisation des contenus de Russia Beyond, la mention des sources est obligatoire.

À ne pas manquer

Ce site utilise des cookies. Cliquez ici pour en savoir plus.

Accepter les cookies